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Kédougou : flambée et rareté de la pomme de terre à l’approche des fêtes

Auteur: Dialy Ibrahima Diébakhaté

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Kédougou : flambée et rareté de la pomme de terre à l’approche des fêtes

À quelques jours des fêtes de fin d’année, le marché de Kédougou est confronté à une hausse soudaine du prix de la pomme de terre, accompagnée d’une rareté inquiétante du produit. Un aliment pourtant très prisé par les ménages devient de plus en plus difficile d’accès, suscitant incompréhension et mécontentement chez les consommateurs.

Selon les constats faits sur les marchés locaux, le kilogramme de pomme de terre, qui se vendait récemment à 750 francs CFA, est désormais cédé à 1 000 francs CFA, soit une augmentation de 250 francs par kilogramme. Le sac de 25 kilogrammes, communément appelé « ASC », est proposé à 20 000 francs CFA, un prix jugé excessif par de nombreux ménages à revenus modestes.

Des consommateurs pris à la gorge

Pour les habitants de Kédougou, cette flambée des prix arrive au plus mauvais moment.

« La pomme de terre est indispensable pendant les fêtes. Avec ces nouveaux prix, on est obligé de réduire les quantités ou de s’en passer », déplore Aïssatou Camara, mère de famille rencontrée au marché central.

Même constat chez Mamadou Diallo, jeune travailleur : « Tout augmente en même temps. Le riz, l’huile, maintenant la pomme de terre. À 1 000 francs le kilo, ce n’est plus à la portée de tout le monde. »

Les commerçants évoquent des difficultés d’approvisionnement

Du côté des commerçants, la situation est expliquée par des problèmes d’approvisionnement et une forte demande saisonnière.

« Les arrivages sont très faibles ces derniers jours. Nous recevons moins de sacs qu’avant, alors que la demande explose à l’approche des fêtes », explique un détaillant du marché hebdomadaire de Kédougou.

Un autre commerçant ajoute : « Nous ne fixons pas les prix au hasard. Les coûts de transport ont augmenté et la marchandise est rare. C’est ce qui explique ces prix élevés. »

Une spéculation dénoncée

Malgré ces justifications, certains consommateurs dénoncent une spéculation entretenue par la rareté artificielle du produit. En effet, seuls quelques rares commerçants disposent actuellement de stocks, renforçant ainsi la tension sur le marché.

Face à cette situation, de nombreuses voix appellent les autorités locales et les services du commerce à renforcer le contrôle des prix et à sécuriser l’approvisionnement afin de soulager les populations, surtout en cette période de forte consommation.

En attendant d’éventuelles mesures, les ménages de Kédougou devront composer avec cette hausse brutale, qui pèse un peu plus sur un pouvoir d’achat déjà fragilisé.

Auteur: Dialy Ibrahima Diébakhaté
Publié le: Lundi 29 Décembre 2025

Commentaires (3)

  • image
    Trop nul il y a 10 heures
    Sincèrement je ne comprends pas pourquoi mabouba ne peut être remplacé. En 2 ans il n’a fait aucun resultat concret. Qu’attend le gouvernement pour chasser cette arnaque de ce ministère. La situation de l’arachide est triste vraiment.
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    Sipakh il y a 10 heures
    C'est pas des pommes de terre qu'il tient mais des diakhatous
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    Régule il y a 8 heures
    Comment est t-on passé de la surproduction à pénurie ?
    Où est la régulation dans tout cela ?

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