Lutte contre les inondations : Le ministre expose les points critiques et détaille actions fortes du gouvernement
Cheikh Tidiane Dièye est formel : La question foncière reste un défi majeur dans la lutte contre les inondations. Il s’y ajoute le maillage du territoire en stations et radars doit être renforcé pour une meilleure anticipation. De ce fait, ce vendredi, il a évoqué les défis « rencontrés » au cours des opérations hivernales. Il s’agit, selon le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, de l’occupation illégale du sol et constructions en zones inondables, notamment à Dakar (1 398 parcelles identifiées), de l’insuffisance du réseau de stations météorologiques : plus de la moitié des 240 stations ANACIM sont hors service et des contraintes liées à la rapidité des procédures administratives et à la mobilisation des financements d’urgence.
Concernant les mesures prises, le ministre a soutenu que l’État a pris des mesures structurelles et sociales pour protéger les populations. Mieux, la coordination interministérielle et communautaire est désormais le cœur du dispositif. En ce sens, Cheikh Tidiane Dièye a cité le décret présidentiel déclarant d’utilité publique les zones naturelles à préserver, 1 milliard FCFA mobilisé pour indemniser les expropriations liées à ces zones, la mutualisation des moyens entre structures pour lever rapidement des fonds d’urgence et la mise en place du numéro vert « Allo inondations » (200.450 / 33 823 90 86).
Il a aussi rappelé la Cellule de veille et d’alerte installée à la Direction de la prévention et de la gestion des inondations (DPGI) avec suivi en temps réel des informations citoyennes sur les réseaux sociaux.
Cheikh Tidiane Dièye s’exprimait, ainsi, ce vendredi, au cours de la conférence de presse du gouvernement ‘’Káddu’’ au Building administratif de Mamadou Dia, à Dakar.
Commentaires (9)
« Ne nous laissons pas berner ! Continuons à dénoncer les manœuvres de diversion orchestrées à la Primature. Ces rencontres sans portée réelle ne visent qu’à donner l’illusion d’une action politique, alors qu’elles servent surtout à renforcer l’emprise d’Ousmane Sonko et à affaiblir le président Diomaye. Pendant que le peuple attend des solutions concrètes, Sonko s’emploie à défier les institutions et à consolider son pouvoir personnel. Assez de ces jeux politiques qui méprisent le vécu quotidien des populations
Les dés sont déjà jetés : selon la Constitution sénégalaise, le Premier ministre est nommé par décret et ne dispose d’aucune légitimité électorale. C’est Diomaye qui détient le suffrage des Sénégalais, pas Sonko, dont l’attitude reste arrogante et condescendante.
Tout porte à croire qu’il cherche à saboter le mandat de Diomaye. La preuve : chaque fois que des avancées sont réalisées dans les négociations avec le FMI, il sort de son silence pour tout compromettre. Or, le FMI est une institution soucieuse de son image et de sa crédibilité, et ce n’est pas sans raison que de nombreuses entreprises dépensent des millions en communication pour entretenir leur réputation.
Les dés sont déjà jetés : selon la Constitution sénégalaise, le Premier ministre est nommé par décret et ne dispose d’aucune légitimité électorale. C’est Diomaye qui détient le suffrage des Sénégalais, pas Sonko, dont l’attitude reste arrogante et condescendante.
Tout porte à croire qu’il cherche à saboter le mandat de Diomaye. La preuve : chaque fois que des avancées sont réalisées dans les négociations avec le FMI, il sort de son silence pour tout compromettre. Or, le FMI est une institution soucieuse de son image et de sa crédibilité, et ce n’est pas sans raison que de nombreuses entreprises dépensent des millions en communication pour entretenir leur réputation.
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