Mbour : le film de la chute de A. Diallo, jeune femme de 24 ans, redoutable cheffe d’un gang de voleurs de bétail
Coup de maître des éléments de la brigade de gendarmerie de Malicounda. Ils ont fait tomber un redoutable gang spécialisé dans le vol de bétail. Les mis en cause sont au nombre de sept. Ils ont été arrêtés et déférés au parquet de Mbour et placés sous mandat de dépôt, ce mercredi, pour association de malfaiteurs, vols de bétail et trafic de drogue.
La bande a une particularité : d’après le récit de L’Observateur, qui narre cette histoire dans son édition de ce jeudi, elle est dirigée par une jeune femme de 24 ans nommée A. Diallo. Face aux enquêteurs, cette dernière a reconnu être le cerveau du gang et livré son mode opératoire.
«Elle révèle que c’est elle qui procède au ciblage de la bergerie à attaquer avant que la bande ne fasse la descente, souvent la nuit, rapporte le journal. Une fois le forfait commis, B. Alé, son mari, et les autres membres du groupe se chargent de l’abattage tandis qu'elle s’occupe de la vente de la viande.»
A. Diallo et ses hommes sont tombés le 14 août. Le groupe, rembobine L’Observateur, «débarque au domicile d’un célèbre berger demeurant à Malicounda. Le couple et trois autres hommes profitent du sommeil des membres de la famille et parviennent à dérober trois bœufs qu’ils ont solidement ligotés. Seulement, au moment d’embarquer les bêtes, les meuglements des bovins réveillent le maître des lieux et sa famille».
Le plan tombe à l’eau. Une course-poursuite est lancée. Les assaillants réussissent à s’échapper, mais sans les bœufs.
Le propriétaire alerte la gendarmerie de Malicounda. Les pandores se lancent à leur tour aux trousses des malfaiteurs. Le couple et un membre de la bande, D. Mbengue, sont interceptés sur l’autoroute à péage de Malicounda à bord de leur véhicule, informe L’Observateur. Qui signale que A. Kâ et A. Mbengue réussiront à atteindre leur repaire, une maison de Diamaguène, prise en location par la cheffe de gang. Ils seront appréhendés plus tard.
Après avoir admis être le cerveau de la bande et détaillé son opératoire, A. Diallo confesse, selon le quotidien du Groupe futurs médias, qu’elle se livre également au trafic de drogue. «D’ailleurs, rapporte le journal, lors de la perquisition de son domicile à Diamaguène, une quantité importante de drogue a été découverte en même temps que des pistolets artisanaux, des munitions, des machettes et des couteaux.»
Le couple A. Diallo-B. A. Fall, A. Kâ, les frères Mbengue, «Diouldé» et «Abou» attendent à la prison de Mbour d’être fixés sur leur sort.
Commentaires (5)
D’habitude lors des vols on trouve des ba sow ka mais rarement des diallo, les Diallo ( Mauritanie Sénégal Guinée ) sont les plus calme des fulbés, malheureusement au Mali et au Burkina ce sont les pires bandes , quasiment tous les chefs djihadistes des Sahel sont des dialloubés
Mais pourquoi au Sénégal on ne montre jamais la face des voyous
Belle et importante question !!!
Présomption d'innocence obligé. Ils ne sont pas encore jugés et ont des droits aussi.
C'est un peu comme au Mali où les supposés djahadistes sont maliens pure souche, chez nous les Diallo sont sénégalais ...donc la corruption, le banditisme sont dans nos gênes.😂
non mais les peuls arrété waye
il y a plein de peuls qui ne sont peuls que de nom
moi j'ai déjà vu des diallo qui un ne ressemblent en rien à des diallo, mais ne connaissent rien de la langue ou du mode de vie des peuls.
Ils peuvent même pas situer d'où leur vient leur patronyme
Ce dont tu parles existe chez tous les peuples , dans le gourma ou liptako par ex quasiment tous les cissés se considèrent comme fulbes , dans le baol cajor saloum la plupart se considèrent comme wolof, je peux te donner plusieurs autres exemples à travers les noms
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