Ourossogui : la fatwa des religieux contre les mariages festifs !
À Ourossogui, les chefs religieux, sous la direction du guide Thierno Aliou Thiam, ont pris une décision radicale d’interdire toutes formes de festivités après les mariages religieux. Selon ces autorités religieuses, ces célébrations excessives, pourtant facultatives en Islam, sont devenues une source de gaspillage financier et de pression sociale.Ils estiment que le mariage religieux, scellé à la mosquée, suffit et que les dépenses liées aux fêtes, cortèges, soirées et autres réjouissances ne sont ni obligatoires ni recommandées par l’Islam.
Une mesure saluée en ligne
Sur les réseaux sociaux, la décision est massivement saluée. Beaucoup d’internautes appellent à une généralisation de cette mesure à l’échelle nationale, dénonçant les excès qui entourent les mariages au Sénégal.En effet, il est courant de voir des dots allant de 3 à 10 millions de FCFA, accompagnées de cérémonies onéreuses qui pèsent lourdement sur les familles.
Un appel à la sobriété
Cette décision, qui émane des guides religieux d’Ourossogui, vise à alléger les charges financières des jeunes couples, à réduire les inégalités sociales et à recentrer le mariage sur sa véritable valeur religieuse et morale. Elle s’inscrit dans une dynamique de régulation sociale qui pourrait faire école dans d’autres localités du pays.
Commentaires (7)
j aurai aimé que l assemblée vote une loi pour les gaspillages dans les mariages et baptémes
il faut vraiment une rupture
quand tu vois une famille qui n a rien et qui met toutes ses economies durant un mariage ou bapteme et le lendemain n arrive meme pas à manger....tu te poses des questions sur le m as tu vu au senegal
il faut imperativement voter une loi pour ça
Cette loi existe déjà. Il faut plutôt demander son application. Mais quand on est né en 2014 avec Pastef et que l'on ne fait aucune recherche, voilà ce que ça donne.
Ignorant, cette loi existe bel et bien, elle date du temps de Senghor.
C'est une loi de 1967. Le problème au Sénégal c'est ceux que vous appelez soit le peuple soit les populations soit les jeunes. Ce sont des masses brutes composées d'ignares, de vandales et de traumatisés de la religion. Les politiciens les utilisent comme ils veulent. Et ces masses sont majoritaires. Ceci explique tout dans ce bled.
Je suis contre le gaspillage, contre toutes ces dépenses excessives dans un pays pauvre. Cependant , cet Fatwa (morale )relève d une bonne volonté et ne fait pas office de loi. Si quelqu’un veut organiser un grand mariage, c’est son droit, tant qu’il n y a pas une loi qui l’interdit.
Laisser les gens vivre et dépenser comme ils veulent. Par contre faire de la sensibilisation, conseiller, inviter à ce serait mieux. Aller vous occupez de vos foyers et de vous même de vos enfants ça par contre c'est un problème . Toujours l'autre. L'autre ne doit pas ci cela. Non mais vraiment vous n'avez pas assez de problème. Une société et pensée unique ça n'existe pas même la dictature n'y arrivera pas à l' instaurer
Il ne reste plus qu'a se rassembler le soir du Mariage, et pleurer toute la nuit, le manque flagrant de simples biscuits et bissap.
Mais ceux qui veulent pourront entoner des chants religieux.
C'est bien... C'est pour le changement climatique, aussi.
Franchement ce pays va à la dérive. Chaque petite ville maintenant a son gouvernement parallèle. Ce n'est pas aux chefs religieux d'imposer une manière de vivre. Dommage, ça a commencé à Touba, puis ca continue vers d'autres villes comme Thiénaba et maintenant c'est au tour de Ourossogui. Notre pays est laic nous ne devons pas l'oublier.
Quand on n'aime pas le Decideur, on rejette la Decision, aussi bonne qu'elle soit.
li ram tchi ....Allons y .....ce pays va etre talibanise.... Ils vont pas refuser de faire des "noces" sans limites lors de leur magal et gamou familiales, mais ils veulent empecher aux autres de faire des jouissances....
Il y a pas que ça à combattre comme inégalité sociales.
Le refus de mariages religieux par les parents à cause des castes est à combattre par ces religieux.
Dans tout dit il ya un non dit
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