Nathalie Yamb : Quand la "Dame de Sotchi" fait son show à Caracas
Ils affectionnent tous la lumière des projecteurs. Kemi Seba et Nathalie Yamb sont aujourd’hui des influenceurs griots de l’AES. Le Béninois et la Suisso-Camerounaise, ont même réussi à infiltrer des cercles de pouvoir dans cet espace réfractaire à l’impérialisme.
Kemi Seba est conseiller du président du Niger, le général d’Armée Abdourahmane Tiani, tout comme celle qu’il aime bien appeler « sa grande sœur » Nathalie Yamb. Le Béninois a été le premier à accéder à ce poste,et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il se fait discret.
« Ils ne pourront jamais m’empêcher de porter la voix du Sahel, de l’Afrique… »
Ce n’est pas du tout le cas de Nathalie Yamb. qui verse déjà dans l'ostentation. Elle était, selon toute vraisemblance, dans la délégation nigérienne qui a fait le voyage de Caracas (Venezuela) il y a quelques jours.
En effet, une délégation nigérienne conduite par le ministre des Affaires étrangères Bakary Yaou Sangaré a séjourné dans ce pays d’Amérique latine début octobre. Le diplomate a été reçu en audience par le président vénézuélien Nicolas Maduro. Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur les moyens de consolider et de diversifier la coopération entre le Niger et le Venezuela, dans un esprit de partenariat gagnant-gagnant. Cette rencontre s'est tenue le 1er octobre 2025.
Le lendemain, Nathalie Yamb a publié sur son compte X, une photo d’elle, à l’aéroport de Caracas, accompagnée d’un message piquant à ses contempteurs : « Bonjour depuis le salon d’honneur de l’aéroport de Caracas au Venezuela. Ils ne pourront jamais m’empêcher de porter la voix du Sahel, de l’Afrique et des Afro-descendants, partout où l’on combat l’impérialisme ».
« Contrer les politiques inquisitoriales du système financier imposées par l’impérialisme »
Le 4 octobre, elle a republié un post de l’ambassade du Venezuela au Mali et au Burkina Faso. Ce message faisait référence à sa participation à une conférence sur le colonialisme et le néocolonialisme à Caracas.
En sa qualité de conseillère spéciale du président du Niger, elle aurait souligné à l’occasion « la nécessité de créer des organisations alternatives en Afrique, en Amérique latine et aux Caraïbes, afin de mettre fin à la dépendance et de contrer les politiques inquisitoriales du système financier imposées par l’impérialisme ».
Dans la même journée du 4 octobre, elle a été reçue en « audience par le vice-ministre des Affaires étrangères chargé de l’Afrique, Yuri Pimentel ». Ils ont « échangé sur les opportunités de coopération entre le Niger/l’AES et le Venezuela ».
Commentaires (12)
Vous semez là haine partout en Afrique sauf chez vous ,vous n'êtes que des demeures de haine des profitard des corrompu
Des illuminés pro russes
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