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Puberté précoce, obésité… : Les facteurs à risque du cancer du sein

Auteur: Paule Kadja TRAORE

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Les facteurs à risque du cancer du sein sont énormes et tournent autour de la puberté précoce chez la jeune fille, de la ménopause tardive, de l’obésité, de la mauvaise alimentation et surtout du fait d’avoir peu d’enfants. D’ailleurs, propose la présidente des femmes médecins du Sénégal, le docteur Seynabou Bâ Diakhaté, ‘je leur conseille de trouver des maris et surtout de faire des enfants, mais aussi de les allaiter. Ceci favorise peu les risques du cancer du sein’, explique-t-elle. Les études ont aussi montré que celles qui ont eu des enfants pourraient moins développer un cancer du sein grâce à des cellules foetales.

Pour jouer sa partition dans la lutte contre le cancer de l’utérus, Amadou Camara de la radio communautaire ‘Manooré Fm’, a organisé hier une journée de sensibilisation dans le quartier populaire de Niarry Tally. Cette initiative soutenue par l’Association des femmes médecins vise à faire comprendre aux femmes la nécessité de pratiquer l’auto examen des seins, pour déceler le plus tôt possible toutes les anomalies au niveau des seins. Le cancer du sein est, en effet, la première cause de mortalité par cancer chez la femme, et la troisième cause de consultation en général. Il se situe ainsi au second rang des cancers, tous sexes confondus, avec 22,7 % de l’ensemble des cancers observés dans le monde. Au Sénégal, le cancer du sein est en deuxième position des cancers de la femme, avec environ 11,2 %.

Mais, affirme, le Dr Seynabou Bâ Diakhaté, ‘la grande partie des patientes nous arrive à des stades avancés où le traitement ne peut souvent qu’être palliatif’. D’où, l’intérêt de former des jeunes relais pour qu’ils assurent la sensibilisation, l’information sur les possibilités de dépistage gratuit dans leur quartier. Diagnostiquée très tôt, la maladie peut être guérie avec un traitement moins coûteux même si l’Institut du cancer ne dispose pas de mammographie. ‘Nous disposons des moyens de traitement pour guérir le cancer, mais il faut une subvention de l’Etat pour la chimiothérapie qui est un des traitements les plus chers’, soutient le docteur Seynabou Bâ Diakhaté. Aussi Amadou Camara invite-t-il les personnes de bonne volonté à commencer la sensibilisation dès le jeune âge (17-26 ans) et à transmettre le message selon lequel il y a une vie avec et après le cancer du sein.  

Auteur: Paule Kadja TRAORE
Publié le: Jeudi 30 Juillet 2009

Commentaires (1)

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    Miu_Honey il y a 11 heures

    Les femmes célibataires vous attendent sur -->> NUDE.LAT

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