La rentrée scolaire et universitaire se profile à l'horizon. En effet, on est à moins d'un mois de cette rentrée et des inquiétudes planent déja dans la conscience des potaches et étudiants. Fatou Faye est élève au lycée Blaise Diagne de Dakar. Elle déplore, ici, le renchérissement des frais d'inscription: " L'année dernière, nous déboursions 17500frs pour nos frais d'inscription. Et pourtant, on avait intimé l'ordre aux chefs d'établissement de fixer l'inscription à 10000 frs. Nous avons peur que le syndrome de l'année précédente se produise". Elle est au regret aussi de constater que les inscriptions se font à pas de caméléon et sont dépourvues de toute sécurité. Aussi demande t-elle aux autorités de parer au plus préssé en augmentant le personnel chargé des inscriptions pour que celles-ci se fassent rapidement et en toute sécurité. "Les bibliothèques gagneraient à etre mieux équipées en livres. Il y va de laculture générale des élèves" a - t-elle martelé avant de décrier le manque de professeurs durant les premiers mois de cours. Son camarade, Pape Camara du Cem Mbao déplore, lui, le fait qu'ils n'ont pa pu terminer l'année dernière leur programme. Gora Samb , élève au Collège Modou Awa Balla demande pour sa part à ce qu'on paye à temps les salaires des professeurs pour les prémunir contre les grèves et leurs dégats collatéraux. Mais c'est à l'université que les grèves ont le plus connu des proportions inquiétantes. Et la véritable pomme de discorde entre étudiants et autorités reste le sempertinel problème de bourses. Les étudiants appellent, ainsi, de leurs voeux un réglement définitif de cette problèmatique pour une année universitaire apaisée et de meilleures conditions sociales ( la restauration , l'hebergement )et pédagogiques.
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