Saint-Louis sonne l’alerte : près de 7 % des femmes victimes de violences numériques dans le Nord
À Saint-Louis, la lutte contre les violences numériques prend une nouvelle dimension ! Le Comité départemental pour la protection de l’enfant (CDPE), en collaboration avec le Projet de résilience et de développement communautaire de la Vallée du fleuve Sénégal (PRDC-VFS), a organisé une journée de sensibilisation liée à l’usage du numérique. Objectif : promouvoir des comportements en ligne plus sûrs, en particulier pour les femmes et les enfants, de plus en plus exposés aux dérives d’internet.
Portée par le service départemental de l’action sociale, cette initiative s’inscrit dans une dynamique d’alerte face à la montée inquiétante des violences en ligne. Fatma Sy, cheffe du service départemental de l’action sociale, a rappelé l’urgence d’agir rapidement face aux cas de chantages qui se multiplient, touchant en majorité des femmes.
"Beaucoup ignorent encore les risques auxquels elles s’exposent. Certaines partagent des contenus sans se rendre compte qu’ils peuvent un jour se retourner contre elles », a-t-elle averti, invitant les utilisatrices à redoubler de prudence et à mieux protéger leurs données personnelles.
Les chiffres confirment l’ampleur du phénomène : selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), 6,8 % des femmes dans le nord du pays ont déjà été victimes d’une forme de violence numérique. Une réalité alarmante qui, selon Fatma Sy, justifie pleinement l’intensification des campagnes de sensibilisation dans la région.
En réunissant acteurs communautaires, responsables locaux et spécialistes du numérique, cette journée a également permis d’aborder des solutions concrètes : formation aux bons usages, accompagnement des victimes, renforcement de la vigilance familiale et communautaire.
À Saint-Louis, le message est clair. La protection en ligne est désormais une priorité, et la sensibilisation reste l’arme la plus efficace pour lutter contre les dérives du numérique.
Commentaires (1)
C'est pas Moi qui le dit les psychologues sont unanimes là dessus:
"It is well known that women tend to blame others for their own failures, which makes this kind of statement ridiculous"
Il est bien connu que les femmes ont tendance à rejeter la faute sur les autres pour leurs propres échecs, ce qui rend ce genre d'affirmation ridicule.
Elles sont les maîtres de la manipulation des sentiments et les sources des émotions négatives dans la société et les responsables de la violence verbale. Rien de surprenant que toutes les occasions soient exploitées pour se victimiser encore, aujourd'hui c'est le numérique et de demain un autre article viendra pour dire que l'intelligence artificielle (IA) est utilisée pour.......
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