«Samedi vers 23 heures, il est…» : les derniers instants du chauffeur du bus incendié à Yarakh avant sa mort
Abdoulaye Diop alias Pape Diop est décédé samedi à Touba Guèye, un village du département de Thiès. Cet homme de 40 ans est devenu célèbre avec l’attentat contre un bus Tata à Yarakh, en 2023. Le drame avait fait deux morts et plusieurs blessés. Son récit de l’attaque, devant les caméras, avait fait le tour du Sénégal, suscitant divers commentaires.
Pour Source A, son cousin Matar Gadiaga a raconté les derniers instants du défunt avant sa mort. «Samedi, vers 23 heures, il est tombé dans les toilettes alors qu’il voulait prendre sa douche. Nous l’avons transporté à l’hôpital de Thiénaba, mais il est décédé en cours de route», rembobine le témoin du journal.
Gadiaga révèle que son cousin est décédé d’une mort naturelle, confirmée par un médecin. Il souffrait d’hypertension, signale l’interlocuteur de Source A. Les médecins lui avaient recommandé d’arrêter le café et de fumer.
Pape Diop est sorti de l’accident avec des brûlures au pied. Depuis lors, regrette son cousin, il vivait dans la précarité, abandonné à lui par les autorités. «Après l’incendie, rappelle Matar Gadiaga, il avait rencontré le ministre de l’Intérieur d’alors [Antoine Diome] pour faire face à la presse, mais il n’a reçu aucune aide ensuite pour se soigner. Il a été oublié juste après son interview.»
Diop a été inhumé ce dimanche à Touba. Il était marié à deux épouses et père de deux enfants.
L’enquête sur l’attentat de Yarakh n’a pas encore permis d’élucider cette affaire survenue au plus haut des tensions politiques opposant le régime de Macky Sall et Pastef de Ousmane Sonko. Elle semble au point mort.
Commentaires (21)
N'est pas loin le jour quand tous les témoins de ces moments se retrouveront dans l'eau delà
Dans cette histoire ci, de bus TATA à Yerakh, le principal illogisme se trouve dans l'occultation de ce qui devait être les principaux témoins. Un bus, c'est un chauffeur et un receveur. Vous n'avez jamais entendu parler du receveur. Zt pourtant il devait être le témoin principal, parce que le chauffeur occupé par son volant devrait être celui à qui des détails échappent le plus. Mais les médias de la secte l'ont occulté. Ils ont parlé de beaucoup de blessés. Aucun blessé n'a pipé un mot à un médias. Il y a eu deux décès, deux sœurs brûlées jusqu'au charbon, seulement enterrées quelque part dans le Sénégal. Et c'est tout. Une femme qui cache son visage est présentée comme la maman qui a reconnu dans les deux morceaux de charbon ses deux filles. Et c'est tout. Aucune suite à son drame. Elle ne dépose pas plainte. Elle n'a aucun parent pour aller dans ce sens. Comme témoins, il n'y a que elle et le dit chauffeur. Et des témoins pas devant la police, mais devant des caméras pour le journal télévisé du jour. Et absolument rien après, à part la répétition des médias des mêmes fades idioties.
C'est exactement comme le montage des Abdou Latif Coulibaly sur l'assassinat de Me Seye. Encore que pour ce cas il y a eu effectivement assassinat. Sur une trentaine d'années les Abdou Latif Coulibaly, s'érigeant en journalistes d'investigation, ont occulté les seuls principaux témoins qui pouvaient être présents ou proches au moment de l'assassinat: la secrétaire, le chauffeur, le garde du corps. Tous les 3 ont été exfiltrés du Sénégal après l'assassinat. Mais toutes ces choses n'ont jamais intéressé les A. L. Coulibaly, parce qu'ils ne voulaient jamais que cette affaire soit éclaircie, parce qu'elle restera des décennies comme leur fond de commerce, la source de leurs manipulations tarifées. Des drames avec pareils assassinats, c'est le nombre de témoins qui permet d'éclaircir. Dans les pays où les gens sont sérieux, on fait des appels aux témoins. Ce qui permet d'en recevoir des centaines, des milliers, des plus crédibles aux plus farfelus. Et après, les enquêteurs font la compilation. Mais lorsque tout de suite après pareils drames ce sont des journalistes qui sont mis en avant, avec un ou deux témoins qui récitent une dictée, il faudrait être un vrai idiot pour ne pas voir la manipulation.
L'attentat terroriste par cocktails molotov sur un bus TATA à Yérakh est un des plus gros mensonge de la.secte APR. Et durant 12 ans les sénégalais ont été nourris de pareilles bêtises.
Il y a eu enquête et deux gars ont été cueillies.
L'un des gars était parti aux USA mais un mandat d'arrêt a permis de le rapatrier au Sénégal.
Il avait été interviewé par Source A alors qu'il était fugitif.
Vous, les pastefiens, on vous a enfermé dans une bulle à mensonges que tout vous échappe.
Personne pour eclairer l'opionion..on dirait il n'existe pas une presse d'investigation au pays!
1) Dans tous les pays où les institutions fonctionnent normalement et c'est le procureur et les autorités policières qui donnent les 1eres infos au public. Dans ce cas ci, c'est Antoine Diome lui-même qui DANS LES 2 HEURES QUI ONT SUIVI LE SUPPOSE ATTENTAT avait déjà qualifié le fait et pointé une direction pour orienter l'enquête;
2) Vérifie tes infos : Celui qui avait "fui" a été informé discrètement qu'on voulait le sacrifier dans cette affaire et il a quitté le pays ; il n'a pas été extradé mais y est revenu volontairement et n'est pas en prison;
3) Xeme a raison : Jusqu'au moment où nous parlons, il n y'a jamais eu d'enquête. Exactement comme dans les affaires Didier Badji//Fulbert Sambou et Dame Mbodj vs Bandiaky.
4) Dans cet article, le cousin nous dit que le chauffeur " avait rencontré Antoine Diome après l'incendie du bus pour faire face à la presse". A quel titre? Il ne devait même pas rencontrer le procureur, son seul interlocuteur "légal" éventuel étant le juge d'instruction. Et le cousin parle d'une aide qui n'est jamais venue.
5) Enfin, dans le contexte d'alors, tous ceux qui sont âgés de 18 ans et plus savent que a) le PASTEF n'avait aucun intérêt pour ce genre d'action, b) et si c'est le cas le gvt n'aurait aucun problème à le prouver et écraser définitivement le PASTEF.
Ne vous en faites pas, Bandiaky va parler pour sauver sa peau et on verra le lien entre toutes ces affaires.
Antoine Diome et les médias à son service ne nous ont présenté qu'un chauffeur et ce qu'ils ont appelé la maman, je précise voilée, sans visage (pour une fois, la secte APR a cautionné un voile intégral). En dehors de cela, il y a mille choses dans TikTok, par exemple.
- J'ai rencontré une vidéo de quelqu'un qui est présenté comme le receveur. Il fait 2 minutes d'explications sans être sûr de rien, il dit que c'est parce qu'il était au téléphone. Mais il contredit le chauffeur et la maman. Lui, il parle d'une grande personne et un enfant qui étaient tombés dans le bus, et qui sont sûrement restés là-bas. Et il précise que si l'on parle de décès (lui n'est sûr de rien), ce doit être eux (la grande personne et l'enfant). On lui a même demandé les clients, il a répondu qu'ils sont tous partis parce qu'ils ont peur qu'on ne les prenne pour des manifestants. Pourtant il dit qu'il y a 5 blessés. Qui ont sûrement fui eux aussi.
Toujours sur TikTok j'ai eu la vidéo de celui qui se présenté comme le père des 2 filles. Trop jeune pour être le mari de la maman. Mais qu'importe. Il contredit le receveur (2 filles et non une grande et un enfant). Mais il y a pire: le dit père raconte qu'un frère au garage de Kounoune a confié ses 2 filles au chauffeur. Mais le chauffeur, vous l'avez entendu, il ne sait même pas que ce sont deux filles qui sont calcinées. Et il ne cherche pas celles qui lui étaient confiées.
Bref, une police aurait confronté tous ces discours contradictoires. Elle l'aurait fait si elle avait été impliquée dans ce montage de Antoine Diome. Le ministre s'est trahi dès ses premiers mots. Son soucis c'était ceux qui, trop nombreux au Sénégal, ne croient plus à ses contes. Il a donc affiché sa joie de déclarer: "Vous ne me croyez pas quand je parle de terroristes, voilà ". C'est une trahison de sa préoccupation psychologique.
Sur TikTok je soupçonne des militants de la secte APR qui tentent de remplir les poches vides de leur histoire bancale du bus TATA de Yerakh.
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