Sicap Mbao : trahies par les préservatifs et le lubrifiant, les prostituées clandestines ne savaient pas qu’elles se confiaient à des…
Une nuit ordinaire à Sicap Mbao. Des éléments en civil du poste de police de la commune entrent dans un bar et se mêlent aux clients, dans une ambiance joyeuse. Ils aperçoivent deux filles à la mise aguicheuse assises à une table. Ces dernières multipliaient les clins d’œil appuyés et autres gestes provocateurs en direction des hommes postés ou circulant autour d’elles.
Les policiers, sans se dévoiler, se rapprochent et engagent la conversation. Croyant avoir affaire à des clients potentiels, les dames déclarent être des prostituées. Les agents tombent le masque et réclament à leurs interlocutrices leurs carnets sanitaires.
Paniquées, puisque n’étant pas inscrites au fichier sanitaire, les racoleuses demandent pardon. Inflexibles, les policiers les somment d’ouvrir leurs sacs. Ceux-ci contenaient chacun des préservatifs et du lubrifiant. Plus de doute, flagrant délit de racolage.
Les Échos, qui raconte la scène, informe que les mises en cause sont des Nigérianes. «Conduite au poste, les travailleuses du sexe clandestine reconnaissent les [faits qui leur sont reprochés] et expliquent leur séjour au Sénégal par un souci de se refaire une santé financière dans la pratique de la prostitution clandestine. Elles déclarent envisager de retourner au bercail par la Mauritanie et la Gambie», souffle le journal.
La même source renseigne que les deux dames ont été déférées au parquet de Pikine/Guédiawaye, ce mercredi 21 mai, pour prostitution clandestine et non-inscription au fichier sanitaire.
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