La direction régionale de l’Énergie et des Mines de Fatick veut donner une seconde vie à une ancienne carrière de sable située à Tattaguine. Une mission s’est rendue sur le site pour envisager sa réhabilitation et réfléchir à de nouveaux usages au profit de la communauté.

« Nous avons visité cette ancienne carrière pour voir comment la réhabiliter. L’idée est de trouver un moyen de la rendre utile aux populations », a expliqué Gane Thiaw, directeur régional de l’Énergie et des Mines, en marge de la visite.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des journées portes ouvertes initiées par le ministère de l'Energie , du Pétrole et des Mines, permettant ainsi d’identifier plusieurs carrières abandonnées dans la zone.  

La prolifération des carrières illégales inquiète

Mais au-delà de ce projet de réhabilitation, les autorités s’alarment de la multiplication des carrières de sable sauvages à Tattaguine, une situation devenue préoccupante pour les habitants.

«Beaucoup d’exploitations sont illégales. Il est important de lutter contre ce phénomène à travers la sensibilisation, et j’invite les communautés à dénoncer les exploitants clandestins », a plaidé M. Thiaw.

Le constat est partagé par Ahmed Ngagne Diagne, chef de la division régionale de l’Environnement et des Établissements classés. Selon lui, l’exploitation anarchique du sable a entraîné « une dégradation très avancée de l’écosystème ».

Préserver l’environnement, une urgence

Pour ce responsable, il est désormais urgent de prendre des mesures fermes pour empêcher la répétition de telles pratiques. « Nous devons agir vite pour protéger l’environnement et éviter que ces activités illicites ne détruisent davantage nos ressources naturelles », a-t-il lancé.

Avec ce projet de réhabilitation, les autorités espèrent transformer ces espaces dégradés en zones utiles pour les populations, tout en renforçant la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles.