Les élèves du Centre des eaux et forêts, chasse des Parcs nationaux de Djibélor sont en colère. Les brassards rouges noués autour du cou ou de la tête, ils ont réclamé la systématisation de leur recrutement dans la fonction publique. Ils ont battu le macadam devant leur établissement.
Les produits de cette école admis par concours ou par la formation payante continuent de tourner les pouces après leur formation. Beaucoup parmi eux n’ont pas encore trouvé une insertion socio-professionnelle. Du moins, c’est ce que rapporte, le Président du Collectif des pensionnaires du centre de Djibélor, Blaise Diatta.
" Depuis 2021, il n'y a pas eu de recrutement. Seuls 32 personnes ont été prises pour un complément d'effectif au mois de décembre dernier », a indiqué le président du collectif des pensionnaires du centre de Djibélor.
Les rangs des non intégrés risquent de s’allonger car d’autres promotions sont encore en formation. Ces pensionnaires n’écartent pas de perturber la formation si l’Etat n’apporte pas d’assurance à leur situation.
Ils ont reçu un soutien de taille du Mouvement Vision citoyenne. Cette organisation de la société civile a déploré leur sort. Son coordonnateur national Madia Diop Sané interpelle les plus hautes autorités sur cette situation.
Auteur: Max Euclide KANFANY Correspondant à Ziguinchor.
Commentaires (0)
Participer à la Discussion