Lors du dialogue politique national, l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye a exprimé ses vives préoccupations face à des pratiques qu’il juge contraires aux principes de l’État de droit et de la démocratie.
Dans son intervention, il a dénoncé : les restrictions aux libertés individuelles, notamment les interdictions de sortie du territoire imposées à certaines personnalités sans fondement judiciaire clair ; le déséquilibre de la Haute Cour de justice, dont la composition actuelle manque, selon lui, d’impartialité et d’équité, aggravé par l’absence d’un double degré de juridiction privant les accusés de recours ; les arrêtés visant certains médias, assimilés à une tentative de museler la presse et de restreindre la liberté d’expression ; un mode de scrutin peu représentatif, tant pour les élections législatives que municipales, ne reflétant pas la diversité des voix de la population.
Aly Ngouille Ndiaye a clarifié sa position en déclarant : « Nous sommes pour la reddition des comptes, mais contre le règlement de comptes », appelant à une justice impartiale, loin des règlements politiques.
Il a également critiqué la Haute Cour de justice, la qualifiant de « l’une des institutions les moins crédibles que nous ayons connues », en raison de jugements qu’il juge discutables.
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