Saly : accident de jet ski, 20 millions réclamés pour la victime, le conducteur risque gros
L’accident tragique de jet ski survenu à Saly, dénoncé sur les réseaux sociaux par Riad Kawar avec le message « Des assassins en Jet Ski sur Saly ! », a conduit Baye Cheikh Ndiaye, originaire de Darou Mousty, marié et père de trois enfants, devant le tribunal de grande instance de Mbour ce mardi 2 septembre 2025. Poursuivi pour blessures involontaires et délit de fuite, il risque un an de prison ferme.
Un accident dramatique
Le 27 juillet 2025, vers 17h, Baye Cheikh Ndiaye, après avoir loué un jet ski à la base nautique Téranga pour une balade de dix minutes, est entré en collision avec une banane tractée. À la barre, il s’est défendu : « Je ne les ai pas percutés, c’est eux qui sont venus sur moi. La banane a heurté mon engin. Je suis resté sur place jusqu’à ce qu’ils soient secourus, puis je suis reparti. »De retour à la base, il affirme avoir informé le responsable, qui se serait contenté de vérifier l’état du jet ski et d’évoquer des frais de 600 000 FCFA, sans s’enquérir des victimes. Baye Cheikh Ndiaye dit également avoir tenté, sans succès, de contacter la famille de la victime.
Le témoignage poignant du père
Mouhamed Del Aly, père de l’enfant blessé, a livré un récit émouvant : « J’étais avec mon fils et mon neveu sur la banane tractée. J’ai crié à plusieurs reprises pour qu’il fasse attention, mais il nous a percutés. Mon neveu allait bien, mais mon fils flottait, la tête dans l’eau. » L’enfant a subi une lourde opération pour une fracture du fémur et une double fracture crânienne, nécessitant la pose de plaques et de vis. « On se demande s’il pourra grandir normalement », a ajouté Me Cheikh Ahmadou Bamba Ndiaye, avocat de la famille, qui réclame 20 millions FCFA de dommages pour la partie civile et 2 millions pour la société Extrême Jet.
Une controverse sur les zones de navigation
Les débats ont révélé que le jet ski et la banane tractée provenaient de bases nautiques distinctes. Selon Me Mouhamadou Fadel Fall, avocat de la défense, la banane aurait empiété sur la zone réservée aux jet skis, une allégation contestée par son conducteur.
Réquisitions et délibéré
Le procureur a requis un an de prison ferme et une amende de 100 000 FCFA contre Baye Cheikh Ndiaye. L’avocat de la base Téranga a plaidé la mise hors de cause de son client, tandis que la partie civile a demandé la reconnaissance de la responsabilité civile de la société et le paiement des dommages. Le verdict est attendu le 9 septembre 2025.
Commentaires (4)
Darou Mousty hahah. Les baols baols en Jet ski ou les gars de Diourbel entrain de jouer au Golf. Du jamais vu…
C’est la faute d’Abdoulaye Wade qui a embourgeoisé ces non urbains. Il fallait les laisser manger les thiéb you nin ak yap you douf et déglou kirama.
École Notre-Dame du Liban (Khar Yalla) : Les enfants sont en danger !
Les toilettes des élèves n'ont PAS D'EAU. Les enfants sont forcés d'utiliser des sanitaires insalubres, sans aucune hygiène.
La santé de nos enfants est directement menacée par les risques de maladies. C'est inacceptable !
Malgré la gravité de la situation, l'association des parents d'élèves ne réagit pas. Nous ne pouvons pas rester silencieux.
Partagez ce message ! Interpellons la direction et les autorités pour qu'ils agissent MAINTENANT et abrègent la souffrance de nos enfants.
#SantéScolaire #KharYalla #UrgenceSanitaire
Je suis surpris que personne ici ne parle d'assurance. C'est criminel de laisser la Société d'exploitation des jet ski faire cette activité sans une police d'assurance au moins la RC et son responsable a le culot d'exiger le paiement de frais de réparation. En plus sans constat, qui croire de comment l'accident est arrivé. C'est pourquoi chacun campe sur la version qui l'arrange. J'espère que la Sapco en profitera pour exiger la mise aux normes
Personne ne parle d’assurance ni de RC de la société de location, car je ne pense pas que la plupart des loueurs de jet ski ne remplisse cette obligation. De plus, la prolifération des ces engins motorisés en bordure de plage, qui se déplace à pleine vitesse entre les les baigneurs paisibles, engins manœuvrés par des novices, ne présage que le début de graves accidents. La Sapco devrait être présente et réglementer cette activité (société enregistrée, assurance, RC, zone accès chenal à faible vitesse hors baigneurs, …) avant l’irréparable.
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