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Directives fermes de Macky Sall : “Une façon de montrer que l’État est debout”, selon le journaliste Pape Amadou Fall

Auteur: Absa DIONGUE

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En  conseil des ministres hier, le Président de la République a demandé au gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’ordre sur l’étendue  du territoire nationale. Macky Sall a par la  même occasion appelé à la préservation des acquis démocratiques.  Pour décortiquer ces deux déclarations du chef de l’Etat, nous nous sommes rapprochés de Pape Amadou Fall. Selon le journaliste politique, le  Président est, avant tout, préoccupé par la sécurité de ses compatriotes et de leurs biens surtout après les récentes manifestations du jeudi 16 mars avec leur lot de désagréments et de violences. 
Pour le directeur de publication de l’hebdomadaire La Gazette,  Macky Sall veut réaffirmer la sacralité des  institutions de la République dont il est garant.
« Il y a des troubles et des arrestations, la situation du pays est extrêmement difficile à gérer  alors le conseil des ministres est l’endroit le mieux indiqué où annoncer les mesures idoines pour que les Sénégalais  comprennent que l’Etat reste debout», affirme-t-il.
«En ce moment,  chaque Sénégalais se demande où va le pays ? Est-ce que nous n’allons pas plonger dans le précipice ? Et  on peut considérer que le discours du Président  est rassurant. Même si certains diront que cela ne suffit pas parce qu’il y a également un accompagnement attendu pour bien encadrer la démocratie sénégalaise de manière générale ».
Sur le plan des libertés, le chef de l’Etat a aussi appelé à la préservation des acquis démocratiques. En effet,  pour le journaliste cette déclaration est une sorte de réponse à ceux qui lui prêtent des velléités de briguer une troisième candidature tout en les invitant ainsi à se conformer à la loi.
« C’est d’abord pour dire au peuple de respecter la Constitution, analyse-t-il. Ceci pour dire que c’est le Conseil Constitutionnel seulement qui doit se  prononcer sur les candidatures retenues. Alors, si Macky Sall  en fait partie et que  le Conseil le retient  parce que les textes le lui autorisent, nul n’y peut rien. Cependant il y a la question de la moralité qui est un autre problème ».
Le pays est sur le qui-vive jusqu’au 30 mars prochain, reprise du procès opposant le ministre Mame Mbaye Niang et Ousmane Sonko dans une affaire de diffamation. Donc afin de prévenir d’éventuelles émeutes,  le gouvernement «dit prendre toutes les dispositions» pour que force reste à la loi. 
Auteur: Absa DIONGUE
Publié le: Jeudi 23 Mars 2023

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