Développement africain : Ousmane Sonko livre ses recettes
Lors d’un panel sur la souveraineté, tenu mardi en marge du Forum Invest in Sénégal (Fii Sénégal) ouvert le même jour à Diamniadio, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a plaidé pour la construction d’un modèle africain de développement fondé sur la bonne gouvernance et l’ancrage culturel.En présence de ses homologues du Niger et du Burkina Faso, M. Sonko a insisté sur la nécessité pour l’Afrique de se doter d’un modèle adapté à ses réalités et à ses enjeux de développement.
« Les mêmes méthodes qui ont marché ailleurs, basées sur la bonne gouvernance et le retour à l’identité culturelle propre à chaque peuple, peuvent également inspirer l’Afrique dans sa quête d’un développement autonome », a-t-il déclaré.Il a appelé à concevoir un modèle endogène, « à l’image de ce qu’ont réussi les pays occidentaux et asiatiques », tout en tenant compte des « trajectoires historiques différentes ».
Selon lui, ce modèle devrait reposer sur « la gestion rigoureuse des finances publiques, l’exploitation transparente et efficiente des ressources naturelles, ainsi qu’une discipline budgétaire stricte ».Le Premier ministre a également plaidé pour un « train de vie de l’État aligné sur les capacités économiques réelles des pays africains » et pour la promotion de l’investissement direct étranger, en lieu et place d’une « dépendance excessive à une certaine dette extérieure ». « Nous avons un cadre incitatif, venez investir avec nous dans une logique de partenariat gagnant-gagnant », a-t-il lancé aux investisseurs.
Ousmane Sonko a dénoncé les « déséquilibres » dans les relations internationales, pointant une asymétrie entre « la libre circulation des ressources naturelles africaines et les restrictions sur la circulation des personnes ». Il a également relevé les défis internes de l’Afrique, estimant que les Africains ne peuvent se dédouaner de leur responsabilité dans le bradage des ressources naturelles du continent. Il a insisté sur la nécessité d’un « courage politique réel dans les prises de décisions stratégiques », souvent impopulaires mais cruciales pour un développement à long terme.
Par ailleurs, il a exprimé son inquiétude quant à « l’usage dévoyé » de la connectivité en Afrique. « La connectivité est souvent détournée vers des discours de haine et de division, au détriment d’un engagement constructif pour le progrès commun », a-t-il déploré.
Commentaires (42)
L'eau, fondement de toute vie et droit humain fondamental, est en train d'être érigée en privilège au cœur même de la capitale sénégalaise, et la responsabilité en incombe directement à la SEN'EAU. L'incompétence et l'insouciance de cette société de distribution ont mené à une catastrophe logistique qui impacte lourdement la vie des citoyens, et tout particulièrement les populations de Grand Mbao Village.
Il fut un temps où la pression du réseau permettait au moins une distribution fonctionnelle : l'eau était disponible en journée au rez-de-chaussée et même la nuit pour les premiers étages. Aujourd'hui, la réalité est bien plus sombre. La baisse de pression est notoire et intolérable dans toute la capitale, rendant l'accès à l'eau difficile, voire impossible, même en rez-de-chaussée durant la journée à Grand Mbao Village. Pour ceux qui résident en hauteur, l'idée même d'avoir de l'eau la nuit est devenue une chimère.
Cette situation est plus qu'un simple désagrément ; c'est une atteinte grave à la dignité et à l'hygiène publique. Comment peut-on demander aux populations de maintenir des standards d'assainissement et de santé lorsque le service essentiel de l'approvisionnement en eau s'effondre de la sorte ? La préparation des repas, les tâches ménagères, l'hygiène personnelle — tout est paralysé par ce manque criant de fiabilité.
La SEN'EAU doit cesser de se cacher derrière des excuses ou des promesses non tenues. Les usagers, qui paient pour ce service, sont en droit d'exiger une distribution normale et une pression adéquate sur l'ensemble du réseau, 24 heures sur 24. L'eau n'est pas une marchandise de luxe que l'on obtient par chance, mais une nécessité qui doit être garantie par un service public efficace.
Nous en avons marre de cette incompétence ! Il est temps que des mesures concrètes et immédiates soient prises pour restaurer la pression du réseau et assurer un accès à l'eau digne de ce nom, en commençant par des zones comme Grand Mbao Village où la crise est flagrante. Faire de l'eau une lutte quotidienne est un échec retentissant et inacceptable pour la société de distribution.
Yaw défoulo dara dans la ville de Ziguinchor en tant que Maire, meuno dara si Sénégal qui est un pays, et tu oses parler de tes solutions de développement à l’échelle d’un continent.
Gni lay déglou nio ko déf.
Gni lay gueum niom, wakhouma sen wakh, parce que dof ya ngi si biir nit gni.
de destination, il pourrait ainsi rencontrer des vents favorables. Comme des abeilles agglutinées autour de leur essaim,
Œuvrons ensemble dans la stabilité, la fraternité et la concorde, L'union fait la force et la division affaiblit ce qui est fort
Ça c’est valable partout.
L’on veut absolument parler de modèle africain du développement, mais l’on a beaucoup, beaucoup de mal à définir un modèle différent de ce qui a développé d’autres contrées.
Merci a kiné lam....le développement c est d abord avoir son identité propre et pas faire la pute partout
1.8 millards de dollars on se prive pas de cette manne financière juste pour salir ses opposaet aujourd’hui sonko a bien dis que le fait que le fmi valide le programme du senegal nous permet d’aller dans les marchés financiers sereinement. En toute sincérité sonko quand on il parle on comprend pas c’est poussif il y’a pas une profondeur intellectuelle je pense que lui comme diomaye ne peuvent pas développer ce pays c’est mon avis
Le cochon Hitler Sonko et les chiens nazis de pastef sont dans la médiocrité et le tâtonnement total.
L homme Sonko, pour ne dire le bouc du troupeau de chèvres pastef va etre la plus grande honte de l histoire politique du sénégal et ses brebis égarés vont etre les véritables témoins de l échec de leur héros de pacotille prophetisé.
Selon Omar Dramé, depuis la rupture de leurs contrats, le 30 septembre 2025, ces agents, qui ont servi pendant quatre années avec engagement et abnégation, subissent une fin de contrat brutale après avoir contribué de manière décisive au succès du dispositif de financement "Nano Crédit".
La Coordination des Patriotes de Sam Sam et alliés Jub Jubal Jubanti accuse le maire Cheikh Aliou Bèye dit "Aliou Fora " de mauvaise gestion et de non-traçabilité des recettes du Foirail de Diamaguène Sicap Mbao, estimées à 328 millions FCFA.
Après que le collectif des acteurs du Foirail a dénoncé publiquement cette situation, la Mairie a publié un communiqué pour nier les faits, affirmant que toutes les recettes étaient inscrites dans les comptes administratifs, notamment sous le compte 7110 “Droits de place”.
La Coordination réfute point par point ces arguments :
Sur les accusations :
Le Maire a toujours reconnu dans ses budgets une rubrique “taxe sur le bétail”, mais sans y inscrire de montants (zéro franc).
Plusieurs conseillers municipaux confirment que le Maire niait toute collecte au Foirail.
Sur le “Droit de place” :
La Mairie aurait tenté de dissimuler les recettes du Foirail en les affectant à un compte inapproprié.
La Coordination rappelle que la taxe sur le bétail et la taxe d’abattage sont distinctes du “droit de place” selon la loi.
Le percepteur n’a pas le pouvoir de modifier l’imputation des recettes : seul le Maire en est responsable.
Sur les chiffres déclarés :
Le Maire évoque 25,6 millions FCFA de recettes pour tous les marchés réunis, ce que la Coordination juge “ridicule” face au potentiel de plus de 100 millions FCFA par an généré par le Foirail seul.
Sur la responsabilité :
La Mairie tente de se défausser sur le ministre de l’Élevage et le comité du Foirail, alors que la gestion et la transparence budgétaire relèvent légalement de la commune.
La Coordination accuse le Maire de collecter les taxes du Foirail sans les inscrire dans les comptes officiels, d’opacité financière et de manipulation comptable.
Elle appelle les populations et les conseillers municipaux à exiger une enquête rigoureuse, dénoncer la mal-gouvernance et mettre fin à l’impunité locale.
deja des scandales politique à la mairie de diamaguene sicap mbao avec un maire impopulaire detourneur de dégné publique nous exigeons une enquete le plus vite possible pour " Aliou Fora "
Dans notre système, le président de la République est le chef de l’exécutif. S’adresser publiquement à lui, et à un autre chef d’État, n’est pas un acte de franchise : c’est une démonstration de force. Si certains saluent le courage de Sonko, beaucoup y voient une dérive autoritaire, une tentative de s’imposer au sommet de l’État.
Bassirou Diomaye Faye doit trancher. Ne rien faire serait signer son effacement aux yeux de tous. Agir, c’est assumer ses responsabilités et rappeler que le pouvoir ne peut pas être partagé à deux têtes. L’heure de la clarté est venue : le Sénégal ne peut se permettre l’ambiguïté et la confusion dans ses plus hautes sphères.
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