Gestion de l'État : Un ex-ministre d’État appelle à « redéfinir les rôles » entre le président et le Premier ministre
L’ancien ministre d'Etat, Abdou Fall, estime que le Sénégal doit tourner la page du modèle institutionnel hérité des indépendances. « Nous vivons toujours sous un modèle hérité des années 1960, un présidentialisme de type monarchique », a-t-il fait observer. Dans un contexte où « les mentalités, la démographie et la culture citoyenne ont fortement évolué », il juge nécessaire de repenser l’équilibre des pouvoirs.
« Je me demande comment quelqu’un peut-il avoir besoin de tous ces pouvoirs entre ses mains. La politique n’est pas une affaire d’hommes forts, mais d’institutions fortes qui s’autorégulent », a notamment soutenu Abdou Fall, qui appelle à « redéfinir les rôles » entre le président et le Premier ministre.
Pour lui, le chef de l’État devrait « arbitrer, garantir, protéger la continuité de l’État », tandis que le Premier ministre serait « responsable de la conduite de la politique de la nation ». Et d’insister : « Il faut l’acter dans la Constitution. »
Une telle réforme, souligne-t-il, ne saurait se limiter à une décision parlementaire. « Même une majorité parlementaire écrasante ne peut changer seule la nature du régime», insiste-t-il.
Abdou Fall invite aussi à « sortir d’une démocratie de confrontation » héritée, selon lui, « d’une démocratie de guerre civile » importée, pour instaurer « une démocratie de compromis » mieux adaptée à un pays « encore en construction et qui ne peut se payer le luxe d'affrontements permanents ».
Il a enfin appelé à faire de la « troisième République » une véritable étape de consolidation démocratique. « Le Sénégal est mûr. Nous avons la stabilité, l’expérience et la solidité démocratiques pour repenser nos institutions avec sérénité », affirme-t-il, sur la RTS.
À ses yeux, ce chantier pourrait être « l’une des grandes contributions du président Bassirou Diomaye Faye à l’histoire institutionnelle nationale » : « Régler définitivement la question de la distribution du pouvoir, c’est préparer l’avenir. »
Commentaires (21)
Bof!!!!!!
Juste un ministre de Diouf ou Senghor , on l écoute attentivement à fortiori un ministre d Etat.
En effet ,tu sens l expertise, le savoir faire la connaissance, la dextérité etc etc
Ministre de Wade c est expert en bla bla bla. C est le cas ici.
Expert en rien.du tout.
Pour rappel, celui qui est aujourd'hui Président a été battu quelques mois avant aux municipales à Nianganiao. Alors comment et surtout pourquoi il a été élu Président au 1er tour ?
Nous sommes envahi par les peuls fouta.
Des personnes sans culture de la famille entrent dans notre pays par milliers tous les jours et sont de vrais usines à enfants.
Autorités de ce pays réveillez vous!!!
Le Sénégal cours à sa perte.
Notre politique par rapport à la Guinée doit être claire: Même si un guinéen est né ici il doit pas avoir la nationalité sénégalaise, vu la facilité avec laquelle Ils entrent dans notre pays. Sinon ce serait le suicide collectif.
LA TRAHISON SUPRÊME.
L’intervention de l’ancien ministre d’État Abdou Fall sur la nécessité de « redéfinir les rôles » entre le président et le Premier ministre est non seulement hors sujet, mais relève d’un faux débat. Dans le contexte actuel, marqué par une configuration politique exceptionnelle entre le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, il est absurde de vouloir plaquer des schémas institutionnels classiques sur une situation inédite.
Monsieur Fall, combien de partis avez-vous suivis dans votre carrière ? Votre parcours politique est marqué par l’errance et l’opportunisme. Vous n’êtes une référence pour personne. On se souvient surtout de votre arrogance, pas de votre vision. Et aujourd’hui, vous vous permettez de théoriser sur un modèle institutionnel que vous n’avez jamais su défendre quand vous étiez aux affaires.
Parler de « présidentialisme monarchique hérité des années 1960 » est une formule facile, mais elle ne tient pas face à la réalité actuelle. Le tandem Diomaye–Sonko est un cas d’exception, né d’une volonté populaire forte et d’un contexte de rupture. Il n’y a donc pas à « redéfinir les rôles » : les rôles sont clairs, assumés, et portés par une dynamique politique légitime.
Vous affirmez que « la politique n’est pas une affaire d’hommes forts, mais d’institutions fortes ». Très bien. Mais où étiez-vous lorsque ces institutions étaient piétinées ? Et maintenant, vous parlez de « démocratie de compromis » alors que le peuple réclame justice, clarté et efficacité. Ce n’est pas le moment de relancer des débats abstraits sur une « troisième République » quand les priorités sont ailleurs : sécurité, emploi, justice sociale.
Votre appel à « acter dans la Constitution » une réforme institutionnelle est précipité, déconnecté des réalités, et surtout inutile. Ce chantier que vous présentez comme une « grande contribution » ressemble davantage à une tentative de brouiller les cartes et de relancer des querelles institutionnelles stériles.
Monsieur Fall, le Sénégal est en reconstruction, oui, mais pas pour ressusciter des idées poussiéreuses. Respectons le moment, respectons les enjeux, et surtout, respectons l’intelligence du peuple sénégalais.
On voit ton clin d’œil à Sonko.
Tu as été maladroit à mon avis.
Si je comprends bien tu voudrais augmenter le pouvoir du PM et réduire celui du PR à un simple observateur arbitraire ?
Franchement je te croyais beaucoup plus intelligent grand Abdou
Alors qu’il devait revenir à Munich pour faire partie du staff de Vincent Kompany, l’ancien défenseur central allemand s’est heurté à la fronde des supporters du Bayern, intense depuis plusieurs semaines. Le club a finalement renoncé à son projet ce samedi.En effet, Boateng a été condamné à une amende de 1,2 million d’euros de dommages et intérêts pour coups et blessures sur son ex-compagne par le tribunal de grande instance de Munich, le 2 novembre 2022. Une somme en baisse par rapport au 1,8 million réclamé par la justice en 2021 et transformé en un simple avertissement en 2024, faute de preuves.
🧘♀️ Masseur / Masseuse bien-être
Formation : souvent privée, non médicale (quelques mois à un an selon l’école).
Objectif : détente, relaxation, bien-être général.
Techniques : massage californien, suédois, aux pierres chaudes, etc.
Pas de diagnostic médical ni de rééducation.
Ne peut pas être remboursé par la sécurité sociale.
🩺 Kinésithérapeute (ou physiothérapeute)
Formation : diplôme d’État (5 ans d’études après le bac).
Objectif : rééducation, récupération fonctionnelle après blessure, opération, ou pathologie.
Travail sur ordonnance médicale.
Actes remboursés par la sécurité sociale.
👉 En résumé :
Le kinésithérapeute soigne et rééduque,
Le masseur bien-être détend et relaxe.
J’ose espérer qu’il ne tombera pas dans le piège car il le régenterait. La majorité avancera toujours avec Sonko. Pas question de revenir en arrière!
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