« Goudomp, notre département, est rattaché à Sédhiou. Or le bac de Sandiniérry, qui assure la liaison avec la région, est très peu fonctionnel. Il n’y a pas de pont non plus », constate Abdoulaye Bosco Sadio, maire de Goudomp. Cela fait explique-t-il, que les relations de communication entre Goudomp et Sédhiou sont extrêmement difficiles, car les pirogues sont rares et, si elles sont disponibles, la traversée est souvent périlleuse. Voilà dit-il, la première incohérence. Pour toutes ces raisons, l’édile de Goudomp pense que la région n’est pas suffisamment intégrée et qu’il faut absolument un bac fonctionnel ou un pont pour rendre la circulation fluide. « A défaut, estime le maire, nous voyons l’obligation d’aller traiter avec Ziguinchor que nous enrichissons avec notre commerce au détriment de Sédhiou ».
La seconde incohérence, rapporte le premier magistrat de la ville, c’est le fait de rattacher Pontadosse, un quartier de la commune de Goudomp, qui n’a même pas une école élémentaire, à la communauté rurale de Kaour. Or, souligne-t-il, les habitants de Pontadosse sont inscrits sur les listes électorales de Goudomp.
Toutefois, Abdoulaye Bosco Sadio pense que c’est un processus qui va être lent, mais qui s’impose. Il explique que le pôle de développement sud, constitué par l’ancienne région naturelle de la Casamance, parait plus viable que les structures régionales émiettées jusque-là.
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