"Il n'y a pas de dette cachée" : Doudou Ka défie Sonko et explique
L'ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka, a vivement réagi aux accusations de « dette cachée » proférées par le Premier ministre Ousmane Sonko lors du Téra-Meeting du PASTEF ce week-end.
Dans une déclaration ferme, M. Ka a clamé que « la dette publique du Sénégal ne peut pas être cachée ».
Il a accusé les nouvelles autorités de Pastef d'intégrer de manière « souveraine et unilatérale » des éléments qui n'étaient pas auparavant comptabilisés dans la dette publique : les dettes issues d'opérations de trésorerie avec les banques locales, l'agrégation des dettes contingentes des sociétés nationales autonomes.
Doudou Ka a réaffirmé que l'ancien régime ne pouvait être tenu responsable de cette « nouvelle méthode de calcul » du taux d’endettement public.
Cette mise au point de Doudou Ka intervient en réponse directe aux déclarations chocs d'Ousmane Sonko. Lors du Téra-Meeting, le Premier ministre avait non seulement insisté sur l'existence de cette dette cachée, mais avait également exigé de « jeter en prison tous ceux qui nient l'existence de cette dette », marquant un pic dans l'affrontement politique sur la gestion des finances publiques passées.
Commentaires (95)
Affichage des 50 commentaires les plus récents.
DOMERAM. MATHIOULDE
QUE VEULENT LES KULUNAS ILS N ONT QU A REPONDRE AU FMI
Quelle malédiction!
Le représentant du fmi au Sénégal mr gemayel devrait être démis de ses fonctions pour incompétence
Awa Diop je ne sais pas si vous êtes stagiaire ou non, mais la parole d’un voleur fuyard ne pèse même pas le poids d’un ail de moustique.
Merci
Vous continuez à bénéficier de la petite monnaie laissée par l'APR et de jouir de TOUT ce que cette dette a permis de réaliser devant DIEU et TOUS les Sénégalais et vous continuez à bêler. Votre arnaqueur en chef a TOUS les rapports en main, seulement il n'y en a pas un seul qui est valide.
Il serait prêt à pondre un rapport à sa femme si elle l'embrassait mal.
Fissié Waay
Mais en vrai c trop facile de ne pas pouvoir extrader ces gens la.
Je ne comprends meme pas toi grand ingenieur des ponts et chaussees comment as tu pu tomber aussi bas.Tu fais honte au corps!
Si l apr était toujours au pouvoir es ce qu’il aurait un problème de dette cachée?
Pourquoi PASTEF avec tous ses experts financier n ont pas conseillé sonko avant sa sortie sur la dette cachée
Pourquoi ne pas dire aux sénégalais le montant exact de la dette publique et le montant exact de la dette des entreprises para publique?
Pour effacer la dette parapublique c est simple.
Air Sénégal rendez les avions
Senelec donnez 40%.. aux créanciers de la senelec….
Terr rendez les vagons
BRT rendez les bus
Réponds à cette question de GMS d’abord !
C estctrop facile de sortir de l'argent qui ne passe pas par le tresor public, donc les dètournement ont du etre fulgurant.
De plus, la configuration étroite et les sièges inconfortables de ces L-410 NG ne correspondent pas aux standards de confort recherchés par les voyageurs. Il est également question du coût exorbitant de ces avions, évalué à 5 milliards sans négociation préalable. Avec l'achat de cinq appareils de ce type, les implications financières pourraient être énormes, offrant des gains substantiels à ceux impliqués dans ces transactions, sachant que, dans ce genre d’achats, les démarcheurs empêchent généralement 5% du prix de chaque aéronef.
Quant à l'infrastructure aéroportuaire, même si l'ancien aéroport international Léopold Sédar Senghor a été transformé en aéroport militaire, il continue de des servirles vols commerciaux et privés, bien que ses installations soient délabrées. La mise en place de chapiteaux pour couvrir les zones d'enregistrement des vols domestiques témoigne des difficultés à attirer des passagers dans ces vols peu fréquentés et non réguliers. De plus, les avions rencontrent des obstacles administratifs, notamment en ce qui concerne leur immatriculation. Acquis au nom du ministère des Transports aériens au lieu de celui de la compagnie Air Sénégal, ils se retrouvent dans une impasse réglementaire, étant donné qu'un avion doit être immatriculé au nom de la compagnie opératrice. Ces erreurs soulèvent des questions sur les compétences et les motivations des personnes responsables de ces transactions douteuses. Dans l'ensemble, l'investissement dans cette flotte aérienne semble être entaché d'erreurs stratégiques et de décisions discutables, mettant en péril la viabilité financière de Air Sénégal SA et soulevant des préoccupations quant à la gestion de ses opérations.
Toujours selon L’Observateur, l’affaire remonte à août 2023, lorsque l’ancien ministre des Transports aériens, Doudou Ka, dirige une délégation de 11 personnes à Prague, en République tchèque. Cette mission visait à affiner les discussions techniques avec Omnipol SA et à structurer le financement avec deux banques tchèques : Komerční Banka (KB) et Česká Spořitelna AS.
Dans un document adressé à l’ex-Premier ministre Amadou Bâ — dont L’Observateur s’est procuré copie — Doudou Ka explique que l’accord envisagé porte sur la livraison de cinq avions, la formation de personnels (pilotes, ingénieurs, techniciens), des équipements au sol, et deux moteurs de rechange, le tout pour un montant de
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euros, soit environ 38,7 milliards de francs CFA. Le schéma de financement prévoit 15 % d’avance par crédit commercial et 85 % par un crédit acheteur à l’exportation, à long terme.
Le grand pari du hub aérien se transforme en casse-tête
Au cœur de cette opération, le rêve d’un hub aérien ouest-africain voulu par Macky Sall, avec pour vitrine un réseau national aérien renforcé. Selon les chiffres compilés par L’Observateur, l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) avait retrouvé en 2022 son niveau pré-Covid avec 2,6 millions de passagers, et les projections pour 2023 avoisinaient les 3 millions. Parallèlement, le régime lançait le Programme de réhabilitation des aéroports du Sénégal (PRAS) : Saint-Louis, Ziguinchor, Kolda, Matam ou encore Cap-Skirring devaient être desservis.
Dans cette dynamique, Air Sénégal avait introduit les ATR 72-600, mais leur retrait en 2023 a alimenté les soupçons. Officiellement, c’était pour alléger les charges, mais selon une enquête de L’Observateur, cela aurait surtout ouvert la voie à l’intégration des appareils tchèques dans la flotte nationale.
Malgré des pertes d’exploitation estimées à 3,5 milliards de francs CFA, le président Macky Sall pousse le projet. Il autorise même l’ouverture de l’aéroport militaire de Yoff aux vols civils. Le 7 décembre 2023, Doudou Ka, devenu entretemps ministre de l’Économie, signe l’accord de financement à Prague, dans les conditions initiales négociées.
Mais le changement de régime rebat les cartes. Me Antoine Mbengue, qui succède à Doudou Ka aux Transports aériens, hérite d’un dossier explosif, selon les termes de L’Observateur. Dans une correspondance adressée au Directeur central des marchés publics, il alerte : « Ces appareils sont inadaptés, sujets à des pannes récurrentes, et aggravent notre déficit financier. Le président a d’ailleurs instruit leur vente dans les meilleurs délais. »
Le contrat Omnipol, validé dans une ambiance de précipitation budgétaire, est aujourd’hui scruté comme un symbole des dérapages de la gouvernance antérieure. Selon des sources citées par L’Observateur, le ministère des Finances, celui des Transports et Air Sénégal avaient validé la proposition d’Omnipol sans contre-expertise indépendante. Le tout sous la pression de délais politiques et sans débat public
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