"L’honorabilité ne se présume point" : Alioune Sall recadre sèchement Cheikh Bara Ndiaye
Le ministre de la Communication, Alioune Sall, a répondu avec fermeté aux propos du député Cheikh Bara Ndiaye, qu’il accuse d’avoir créé une confusion entre les prérogatives de son ministère et celles du CNRA. « Il y a des confusions de rôle entre les prérogatives du ministère que je dirige et le CNRA », a-t-il d’abord soutenu, avant de hausser le ton. Selon lui, les accusations portées relèvent d’un manque d’information, voire de la désinformation. « L’honorabilité ne se présume point. Quand on porte la parole du peuple, on se renseigne avant de s’exprimer. Ce n’est pas la première fois. Les députés qui votent les lois ne doivent pas les ignorer », a-t-il lancé à l’adresse de Cheikh Bara Ndiaye.
Un organe indépendant, sans lien avec le Ministère
Pour lever toute équivoque, Alioune Sall a clairement indiqué que l’organe mis en cause (le CNRA) est indépendant et rattaché à la Présidence de la République, et qu’il n’existe aucun lien hiérarchique ou fonctionnel avec son département ministériel. Il a également réfuté toute accusation de complaisance ou de silence face à d’éventuelles insultes. « Dire qu’on insulte un tel et que le ministre ne fait rien, c’est de la désinformation. J’espère que ce sera la dernière fois. Je pensais que c’était juste des propos de réseaux sociaux, mais quand ça arrive dans l’hémicycle, c’est grave ».
Autre clarification importante apportée par le ministre : l’organe concerné n’a compétence que sur la radio et la télévision, et pas sur les réseaux sociaux, où un véritable vide juridique demeure. Il reconnaît que le Code pénal intègre certaines dispositions sur les abus ou dérives en ligne, mais souligne qu’il existe encore des zones grises qui nécessitent une mise à jour du cadre légal pour mieux encadrer la communication numérique. Pour lui, les représentants du peuple ont le devoir de s’informer, de maîtriser les textes qu’ils votent et d’éviter les amalgames susceptibles de tromper l’opinion et d’installer la confusion institutionnelle.
Commentaires (50)
"Les députés qui votent les lois ne doivent pas les ignorer" VRAI j'applaudis BRAVO !!!!
Pour la première fois je suis en phase avec ce ministre, sauf qu'il fallait ajouter ce qui suit :
"Quand on inscrit une personne sur une liste de candidats de députés, on doit s'assurer que cette personne ait le niveau minimum requis pour lire et comprendre les textes"
"Quand on respecte son peuple, on ne doit pas lui choisir un charlatan comme député"
"Quand le ministère de la Communication censé défendre la corporation de la presse devient son bourreau, son Ministre doit démissionner"
j'espère que vous aurez le culot de vous adresser à celui qui a fait de ce charlatan un député
Ce ministre hautain ment
C'est bien toi qui a propose les personnes du crna au PM et au PR?nganaan independance.Ne pas etre hierarchiquement dependant de ton ministere,ne signifie pas independance.
Allez vous recycler en vocabulaire, pour comprendre le sens des mots et des expressions.
Le parti remplace la nation, l'homme remplace la patrie, le clan remplace la patrie.
Ainsi le larbinisme remplace l'honneur, la délation devient monnaie courante et méthode de gestion.
Pas surprenant que le pays soit la risée du monde entier et que la crise économique s'installe de plus en plus
C'est triste de constater la degringolade de ce joyau administratif devenu un musée pour injures de nullards.
Jai franchement honte de dire à quelqu'un qui respecte le senegal que ce BARA est un deputé chez nous. D'autres sont cachés dans le silence pour ne pas etre demasqués: ils et elles se contentent d'applaudir les insulteurs qui n'apportent vraiment rien. Oh grandes gueules, rappelez vous que vous etes là , en ce moment pour voter des budgets de ministeres et non pour chanter les louanges de politiciens qui sont deja au pouvoir: on n'st pas en campagne
What goes around comes around.
Sonko sera insulté jusqu'à la fin des temps.
Moi je l'insulte pas mais je demande tout simplement qu'est-ce que Sweet Beauté vous rappelle?
Wa salam.
Depuis quelque temps, certains médias sénégalais ont choisi de fabriquer de toutes pièces une nouvelle catégorie de “chroniqueurs” dont Abdou Nguer est l’exemple le plus frappant. Une figure médiatique construite non pas sur la rigueur intellectuelle, la vérification des faits ou la défense de l’intérêt général, mais sur le vacarme et la provocation permanente.
Dans un pays où la parole publique a longtemps été portée par des esprits formés, exigeants et soucieux de la vérité, voir un tel profil propulsé au-devant de la scène médiatique est symptomatique d’un glissement inquiétant. Plus la parole est outrancière, plus elle est récompensée. Plus elle est sensationnaliste, plus elle est diffusée. Comme si la médiocrité devait désormais devenir une norme et la vulgarité un modèle de communication.
Abdou Nguer ne construit aucune réflexion. Il ne propose rien au débat national. Il n’analyse pas : il vocifère. Il ne met pas en lumière : il obscurcit. Il ne questionne pas : il accuse. Sa seule force est l’excès, son seul outil est la provocation, son seul objectif est le buzz. Une logique qui abîme la presse, insulte les métiers du journalisme et banalise la désinformation.
La liberté d’expression n’a jamais été une licence pour propager le mensonge ou salir les institutions. Elle impose au contraire une responsabilité morale : celle de contribuer à éclairer la société et non à l’aveugler. Le ton agressif et les propos à l’emporte-pièce ne peuvent masquer l’absence totale de maîtrise, de culture médiatique et de respect pour le public.
Le Sénégal mérite mieux que cette caricature de “chroniqueur”. Nous devons refuser que la parole la plus bruyante remplace la parole la plus juste. Nous devons refuser que les micros soient confiés à ceux qui confondent liberté d’expression et vacarme stérile. Nous devons refuser que des personnalités, devenues célèbres par hasard et scandale, se transforment en références.
Parce que le pays a besoin de débats éclairés, de voix crédibles, d’analyses solides, pas de vociférations qui ridiculisent le métier et fragilisent le lien social.
Ibrahima Sène
MONCAP PASTEF
Senghor a trahi Mamadou Dia.
Abdou Diouf a trahi Moustapha Niasse et Djibo Ka.
Adji Sarr nous a amené les événements de mars 2021.
Le procureur Hamady Diouf nous parle de « farce spéciale ».
Macky, né à Fatick chez les Sérères, tue 83 jeunes.
Diomaye trahit Sonko.
Cette ethnie est le cancer du Sénégal.
Le Alioune Sall imam n'est qu'un opportuniste. Il n'ose plus se prononcer sur la criminalisation de l’homosexualité. Il est tout faux ce devot.
Bara khadioup Sonko la. Koumouko diokhagne mou songueu ko. Gnom gnaar sene bissa ngui gnow. Laala gougne kou mata laal nak. Bilahi da nagne daye divoko
Ce ministre est nul et n’a encore rien prouvé, pour le moment il n’a que des slogans.
En plus il ne peut pas représenter la diaspora et résider au Sénégal.
S’il juge que la CNRA n’a pas les pouvoirs de faire son travail, il n’a qu’à proposer une réforme.
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