Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdoulaye Baldé, a fait face aux députés pour défendre le projet de budget de son département, ce mercredi 25 novembre.
Suite aux interpellations d’une quarantaine de députés sur diverses questions liées à l’environnement, notamment aux feux de brousse, à la gestion des forêts, à l’avancée de la mer, aux écovillages, aux sachets en plastique, à la Cop 21, entre autres, Abdoulaye Baldé a apporté des éléments de réponses pour éclairer la lanterne des représentants du peuple.
En ce concerne la lutte contre les feux de brousse, le ministre a fait savoir que beaucoup d’efforts ont été faits par les services des Eaux et forêts. Avant de déclarer que ces derniers ont saisi 35 camions de bois, interpellé 612 personnes et 91 personnes ont été emprisonnées pour cause de feux de brousse et de déforestation. Aussi, le ministre a signalé que son département ministériel a un projet déjà ficelé en matière de lutte contre ce fléau, qu’il a soumis au ministère de l’Économie, des Finances et du plan. Un projet dont l’accent est mis sur les feux contrôlés en plus des feux précoces qui sont initiés.
Selon le ministre, à ce jour, 1 265 comités de lutte ont été recensés pour être redynamisés et 330 comités sont en train d’être équipés en petits matériels. Mieux, il ajoute qu’actuellement, des gardeurs sont sur le terrain et des citernes sont déjà prépositionnées vers le nord, avec des véhicules légers, pour faire face aux éventuels feux de brousse. Aussi, le ministre a souligné que la mobilisation des acteurs et la sensibilisation sont de mises. Sur ce, il a renseigné que plus de 557 séances d’informations, d’éducation et de communication, ont été organisées par son département. À cela, s’ajoutent 89 émissions de radio et autres. Mais, le ministre estime que la seule sensibilisation ne sera pas suffisante, il faut aussi corser la punition sans état dame. Selon lui, les 95 % des feux de brousse émanent des actions de l’homme.
Parlant de la question du trafic de bois, Abdoulaye Baldé a soutenu qu’elle constitue un véritable fléau. Mais son département est en train de travailler pour y faire face. En sens, 400 agents seront recrutés en 2016 par son département.
S’agissant de la décharge de Mbeubeuss, Abdoulaye Baldé a soutenu qu’elle sera fermée à terme, car elle pose des problèmes environnementaux, de santé et de sécurité. Avant de préciser : « mais, tant que le centre d’enfouissement technique de Sindia n’est pas fonctionnel, il n’est pas possible de la fermer ». Pour fermer cette décharge, il estime qu’il faut une décision administrative.
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