Ousmane Sonko : « Le seul combat qui vaille, c’est celui de l’éclosion économique »
Présidant la cérémonie d’installation du Comité de pilotage du Pacte national de stabilité sociale et de croissance inclusive, le Premier ministre Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité d’une dynamique collective impliquant tous les acteurs du monde du travail. Pour lui, « au-delà des concepts et des discours, il s’agit désormais de bâtir un cadre opérationnel de suivi, d’évaluation et d’ajustement des politiques publiques ».
«J’ai écouté avec attention les interventions des syndicalistes, mais je les invite à replacer leurs revendications dans le contexte actuel. La situation économique du pays est catastrophique, cela ne fait l’ombre d’aucun doute », a affirmé le chef du gouvernement.
Selon lui, les institutions financières internationales elles-mêmes confirment que le Sénégal traverse une période budgétaire critique. « Le pays n’a pas une bonne santé économique. Nous avons tout intérêt à ce que les entreprises fonctionnent, sinon, la pression politique retombe sur nous. L’État ne tire pas ses ressources du ciel. Si les travailleurs exigent des salaires élevés, cela se traduit par une hausse de la pression fiscale. Ce sont des vases communicants ».
Le Premier ministre a rappelé que le taux d’endettement du Sénégal avoisine désormais les 130 %, conséquence, selon lui, de « politiques destructrices » menées par les anciennes autorités. « Les richesses que nous créons servent à rembourser la dette. J’aurais aimé que les partenaires sociaux le rappellent dans leurs interventions », a-t-il lancé, appelant à « une prise de conscience collective ».
Pour Ousmane Sonko, aucune justice sociale n’est possible sans création de richesses. « Nous voulons souvent redistribuer sans produire, et c’est ce qui explique cette dette cachée. Nous devons d’abord créer la richesse pour pouvoir la partager. Cela suppose des sacrifices. Nous devons tous serrer la ceinture pour relancer notre économie » , affirme-t-il.
Et de faire appel à la transparence et à la cohésion nationale. « Ce pacte de stabilité doit être une maison de verre. Donnons-nous la main autour du seul combat qui vaille : celui de l’éclosion économique. Le reste suivra », conclut-il.
Commentaires (45)
Face à la dérive autoritaire et aux impasses créées par Ousmane Sonko, Diomaye Faye devra prendre ses responsabilités en se détachant définitivement du Pastef pour construire une nouvelle majorité nationale, ouverte et responsable.
Le mot d’ordre sera clair : “Tous contre le Pastef”.
Il s’agira de rassembler toutes les forces vives de la Nation — APR, Barthélémy Dias, Khalifa Sall, Bougane Gueye Dany, Idrissa Seck, Thierno Alassane Sall, Thierno Bocoum, Pape Djibril Fall, Talla Sylla, ainsi que les mouvements “Sonko dégage”, “Rappel à l’ordre”, et tous ceux qui refusent de voir le Sénégal sombrer.
Cette large coalition patriotique devra se lever pour mettre fin aux dérives de Sonko, à sa gouvernance conflictuelle et à son projet politique dangereux pour la stabilité du pays.
Ensemble, il s’agira de restaurer l’ordre républicain, de rétablir la confiance et de remettre le Sénégal sur la voie du progrès, de l’unité et de la responsabilité nationale.
Face à la dérive autoritaire et aux impasses créées par Ousmane Sonko, Diomaye Faye devra prendre ses responsabilités en se détachant définitivement du Pastef pour construire une nouvelle majorité nationale, ouverte et responsable.
Le mot d’ordre sera clair : “Tous contre le Pastef”.
Il s’agira de rassembler toutes les forces vives de la Nation — APR, Barthélémy Dias, Khalifa Sall, Bougane Gueye Dany, Idrissa Seck, Thierno Alassane Sall, Thierno Bocoum, Pape Djibril Fall, Talla Sylla, ainsi que les mouvements “Sonko dégage”, “Rappel à l’ordre”, et tous ceux qui refusent de voir le Sénégal sombrer.
Cette large coalition patriotique devra se lever pour mettre fin aux dérives de Sonko, à sa gouvernance conflictuelle et à son projet politique dangereux pour la stabilité du pays.
Ensemble, il s’agira de restaurer l’ordre républicain, de rétablir la confiance et de remettre le Sénégal sur la voie du progrès, de l’unité et de la responsabilité nationale.
Mais aussi je suis contre une reconscilliation qui profitent aux politiciens delateurs.
Pourquoi quand un voleur defonce votre porte et s'empare de votre coffre fort, vous ne parlez pas de reconscilliation?
Pourquoi lorsqu'un pervers viole votre fille , vous ne parlez pas de reconscilliation?
Pourquoi s'il s'agit d'un politicien qui a volé nos ressource et comis des crimes on cherche à lui amenager une porte de sortie honorable en parlant de reconscilliation? cette attitude est de nature à encourager le banditisme des politiciens.
Au travail. Nous sommes dans un coma encore réversible. Faisons vite avant qu'il ne soit trop tard
Otherwise please be ….
Il est trop facile et politiquement commode d’imputer les difficultés économiques actuelles du Sénégal à l’endettement public.
Ce discours, réducteur et simpliste, passe sous silence une réalité fondamentale : sans recours à la dette, il n’y aurait pas eu de développement structurel au cours des dix dernières années.
L’endettement comme moteur de transformation
Le Sénégal ne s’est pas endetté pour consommer, mais pour se transformer.
Les grands chantiers qui ont modernisé notre pays — le Bus Rapid Transit (BRT), les autoroutes à péage, les hôpitaux de niveau 1, le PUDC, l’ASER, ou encore la compagnie aérienne nationale — sont le fruit de cet effort d’investissement massif.
Sans ces projets financés par l’endettement, nous serions restés dépendants d’infrastructures obsolètes, freinant la productivité, l’accès aux services essentiels et l’attractivité du territoire.
L’endettement a donc été un choix politique de développement, pas une dérive financière.
Le vrai débat : que fait-on aujourd’hui de ces acquis ?
Plutôt que de désigner la dette comme un bouc émissaire, le vrai débat devrait porter sur :
la valorisation des infrastructures existantes ;
la pérennisation de la croissance par la production locale et l’emploi ;
la réinvention du modèle économique national à partir des bases déjà posées.
Un pays ne se développe pas en culpabilisant son passé d’investissement, mais en faisant fructifier son patrimoine collectif.
Ce qui manque aujourd’hui, ce n’est pas une repentance budgétaire, mais une vision économique claire : comment transformer l’effort d’endettement en prospérité durable.
Je plains ce pays avec cet aventurier. Dara dara dara khamouko!!!!
C est toujours de la faute des autre
Quelle est votre responsablilite debandade?
De grace cessez de regarder dans le retroviseur et apportez nous des solutions concretes untended le talblier Mr le PM
Beugueu gneu mais mounoulo
Wa Salam
Une dette n’a jamais été un problème pour un pays. Les grandes puissances dépassent même les 200 % d’endettement. Depuis qu’il est là, lui et son équipe ont déjà contracté le tiers de la dette des douze ans de Macky Sall. Le Sénégal en a marre, et Sonko est en chute libre. Ce ne sont pas des meetings pleins de gens déplacés de partout avec l’argent du contribuable qui vont cacher la vérité.
Même Diomaye l’a vomi. Sonko a pris le pays en otage de 2019 à 2024, et le peuple ne le laissera pas recommencer sous le mandat de Diomaye.
Une dette n’a jamais été un problème pour un pays. Les grandes puissances dépassent même les 200 % d’endettement. Depuis qu’il est là, lui et son équipe ont déjà contracté le tiers de la dette des douze ans de Macky Sall. Le Sénégal en a marre, et Sonko est en chute libre. Ce ne sont pas des meetings pleins de gens déplacés de partout avec l’argent du contribuable qui vont cacher la vérité.
Même Diomaye l’a vomi. Sonko a pris le pays en otage de 2019 à 2024, et le peuple ne le laissera pas recommencer sous le mandat de Diomaye.
Il est donc important que les influenceurs, chroniqueurs et journalistes aident les Sénégalais à comprendre cette manipulation. La transparence et la décence morale doivent primer, car se cacher derrière les erreurs du passé tout en aggravant la situation relève d’une stratégie politique discutable qui mérite d’être dénoncée. »
Il est donc important que les influenceurs, chroniqueurs et journalistes aident les Sénégalais à comprendre cette manipulation. La transparence et la décence morale doivent primer, car se cacher derrière les erreurs du passé tout en aggravant la situation relève d’une stratégie politique discutable qui mérite d’être dénoncée.
Après ton commentaire il n’y a plus rien à ajouter
Tu as campé le décor en des termes clairs et nets Merci
Il est tout à fait normal pour un gouvernement doté d'un budget de faire des réalisations, rien d'extraordinaire. Encore faudrait-il que les choix d'investissement soient judicieux et que la gestion de nos ressources soit parcimonieuse et à bon escient, ce qui est très loin d'être le cas sous le règne du macky.
Rabat d’arrêt 2025
Le rappel profite au croyant
Tous les grands projets structurants réalisés ces dernières années ont été financés par des partenaires multilatéraux — Banque mondiale, BAD, AFD, BOAD, BID, JICA, etc.
Ces institutions imposent des procédures d’appels d’offres, d’audit et de contrôle très rigoureuses, ce qui exclut pratiquement les possibilités de détournements ou de surfacturations locales.
L’État du Sénégal n’a pas géré ces fonds de manière discrétionnaire : il a cofinancé ou porté la contrepartie nationale d’investissements déjà validés, suivis et évalués par des organismes internationaux.
Vous avez tout explique' clairement
Et Boileau le disait : " Ce qui se concoit bien s,enonce clairement et les mots pour le dire viennent aisement
Nitou Tasfep nak c,est leur ligne de conduite recue de leur de leur cancre Sonko:" MACKY SALL et les siens ont tout detourne, le pays est en ruines, au quatrieme sous sol" Kou am teranga rek ta andok mom da ngako satbieu ta daf laye teuthie. Son jour viendra bilayi. Kou fiye gorr rek dana la torakhal, bilahi, yalla guiss na lepeu
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