Pour Khalifa Sall, toute autre solution serait que perte de temps et d’argent. ‘On aura beau déverser des tonnes de gravats, louer des motopompes, on ne viendra jamais à bout des inondations’, renchérit le maire de Dakar, soulignant que la période de la sécheresse était terminée et que nous vivions maintenant le retour des pluies. Cependant, avant d’engager toute action, le maire de Dakar préconise une réflexion avec les populations sinistrées. ‘Il faut un langage de vérité certes, mais il faut aussi organiser une très large concertation avec toutes les populations concernées de la commune de Dakar’, ajoute Khalifa Sall. Et d’après le premier adjoint au maire, Cheikh Guèye, chargé de l’environnement, du développement durable, du cadre et de la qualité de vie, malgré les importants moyens financiers injectés pour prévenir les inondations, (avec notamment plus de 100 millions de francs dans la location de moto-pompes, de camions-citernes, mais aussi pour le curage et le désensablement des canalisations) le constat est le même. ‘La commune est confrontée chaque année aux inondations’, fait remarquer Cheikh Guèye, même s’il admet que celles-ci sont de loin, moins importantes que celles que connaissent les départements de Pikine et de Guédiawaye.
Toutefois, par rapport à l’ampleur des inondations dans la banlieue, les habitants de la commune de Dakar sont touchés par les dégâts causés par la pluie. Car, en dehors de la cour du Cem de Yarakh, de l’ancienne arène de lutte Makhary Thiam de Fass et de quelques ruelles de Grand-médine, les rues de la commune ne sont guère sous la prise des eaux pluviales.
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