Arona Niang ou la légèreté médiatique
On ne le répètera jamais assez : la presse va mal. Ses finances sont dans le rouge, c'est un fait, mais sa crise de contenu est encore plus alarmante. Et sur ce point précis, l'autoflagellation est de mise. À force de courir après le buzz et de céder au racolage le plus vil, nos médias ont ouvert la boîte de Pandore à une véritable armada d'individus qu'on a pompeusement baptisés "chroniqueurs".
Parmi cette cohorte, un nom se distingue, non par son éclairage, mais par l'épaisseur de son ombre : Arona Niang. Ce personnage est le champion incontesté, le poids lourd toutes catégories confondues de la bêtise médiatique, mixée à une audace frisant l'inconscience. Tel un Jupiter tonnant d'inepties, il sévit régulièrement sur des plateaux comme la Senegal7, déversant un flot continu de fake news, d’idioties simplistes et de délires géopolitiques tous plus abracadabrants les uns que les autres.
Mais le vrai procès, finalement, ne devrait-il pas se tenir contre ceux qui lui tendent le micro ? Qui est le plus à blâmer ? Niang et ses analyses foireuses ou la chaîne et les journalistes qui l'écoutent ?
Ces derniers font preuve d'une complaisance coupable, ne pipant mot face aux calembredaines du personnage, comme s'ils étaient hypnotisés par l'audace de l'absurde.
Il fut un temps, pas si lointain, où un individu du calibre d'Arona Niang n'aurait pas franchi le seuil d'une rédaction. Ses "réflexions" étaient sagement cantonnées aux discussions animées des tangana ou des grandes places publiques. Et même là, le bon sens populaire savait le remettre à sa place, le traitant pour ce qu'il est : un affabulateur et un illuminé.
Il y a à peine une décennie, l'idée même de confier un micro à un tel énergumène aurait paru saugrenue.
Pourtant, la presse d'aujourd'hui semble être ouverte à tous les vents – même les plus pestilentiels.
Faut-il s'étonner alors qu'elle soit frappée de plein fouet par le discrédit auprès de franges de plus en plus importantes de la population ? Quand le bouffon prend la place du sage, le public change de chaîne... ou de confiance.
Commentaires (51)
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Comment un organe de presse sérieux peut inviter ce débile sur son plateau. Il dit vraiment du n'importe quoi ce gars. Du vrai délire. 🤣🤣🤣🤣
C'est à se demander si ce mec n'a pas de problèmes psychologiques. Quelle légèreté dans ses "analyses ". C'est quoi ça ?
Di doul ba paré gueum ay douleum. Arona yaw bayil doul waay. 🤣🤣🤣🤣
Quand des politiques sans educations ni sagesse dirtiest ce pays.
Ce menteur foutu de faux courage se permet de dire des idioties sans que personne ne l’arrete.
Les chriniqueurs, les com traditional et les Journaliste’s du lendemain nous perturbent sans que nos journalistes formes et mos patrons de presse ne piper mot.
La mediocrite s’est installer au Senegal.
Qu’elle honte
Resultat, toute sorte d'energumene sans formation journaliste ose faire des emissions. Et ce n'est pas pret de changer. Quand j'avais regadre l'entretien de Mohamed DIallo Seneweb avec El Malick, j'ai eu honte. Ils n'osait meme pas poser des questions ou recardrer SON INVITE qui racontait des idioties. Meme les figures montantes du journalisme comme Astou Dione ont perdu leur raison et font du parti pris falgrant lors de leurs emissions. Khalifa Diakhate n'a pas fait allegence, mais il pris la fuite depuis que les kulanas de Pastef l'ont attaque.
Je vous invite à remonter plus loin et vous comprendrez que tout ce problème vient en fait de la chaine de Bougane Gueye Dany et de sa volonté de se servir de son média à des fins politiques
Resultat: toute sorte d'energumene sans formation journaliste ose faire des emissions. Et ce n'est pas sur le point de changer. Quand j'avais regadre l'entretien de Mohamed Diallo Seneweb avec El Malick, j'avais eu honte. Ils n'osait meme pas poser des questions ou recardrer SON INVITE qui racontait des idioties. Meme les figures montantes du journalisme (jadis) comme Astou Dione ont perdu leur raison et font du parti pris falgrant lors de leurs emissions. Khalifa Diakhate n'a pas fait allegence, mais il pris la fuite depuis que les kulanas de Pastef l'ont attaque. Finalement il ne reste que Madiambal et quelques resistants.
Au pays des aveugles les borgnes daal sont les rois
Mais vous ne valez qu'à peine mieux!!
Kouyy digglei thiangaay dey fekk nga sett!
Car le problème n’est pas anecdotique. Il touche directement les jeunes : aux États-Unis, un sondage de 2023 révélait que 60 % des adolescents adhèrent à au moins quatre affirmations complotistes, contre 49 % des adultes. L’ère des réseaux sociaux a offert une visibilité inédite aux faux experts, aux illuminés et aux créateurs de récits mensongers.
Ces dérives plongent nos societé dans l’obscurantisme et le désagrègent le débat public. C'est une erreur de croire que personne parmi ceux qui ecoutent ce gars, ne va le croire.
Yaw j ai juste envi de t avoir dans un plateau pour montrer aux gens oh combien tu es un minable.hypocrite.Vous laissez n importe quels imbeciles chiés sur Sonko vous ne dites rien et vous etes la a critiquer les autres,sale garce
Avec Ahmet Aidara sont les chroniqueurs les plus corrompus.
Ce sont des gens qui ne connaissent pas que l injustice payee cash tout leurs mensenges vont se répercuter sur leurs propres enfants qu ils verront souffrir et ensuite leur tour
Dieu est juste
Livrés à la seule logique du marché, les médias deviennent mécaniquement dépendants du sensationnalisme, du buzz et des annonceurs douteux : plus c’est gros et mensonger, plus l’audience grimpe. Quand la publicité s’effondre et que les aides de l’Etat se font attendre, il ne faut pas s’étonner de voir certains médias ouvrir leurs pages aux charlatans, aux vendeurs de faux remèdes, aux plus fieffés des menteurs et adeptes des théories du complot ou aux lobbyistes les plus agressifs.
Comment combattre ce fléau ? Peut-être en légiférant davantage, mais peut-etre surtout en aidant la vraie presse et en espérant que, par l’effet de la sélection naturelle, elle finira par supplanter la presse du complotisme, du mensonge et de la désinformation et l’étouffer dans l’œuf.
Son rôle est vital et irremplacable. Elle garantit l’acces à une information vérifiée, documentée et proportionnee. Elle n’est pas un simple produit commercial, mais un service d’intéret général, le pilier de toute démocratie digne de ce nom. Or nulle part au monde, sans aide publique, la presse n'est reellement rentable. C’est en ce sens qu’elle doit être financée.
Une presse abandonnée, au contraire, tombe inévitablement dans la facilité et entre les mains des manipulateurs, des groupes idéologiques, des partis politiques, Pastef aux premieres loges, des milliardaires aux ambitions politiques, ou des marchands de mensonges.
Protéger la presse, ce n’est pas protéger une corporation. C’est protéger la démocratie, les enfants, les citoyens, et la vérité elle-même.
Bref, aucun pays où la démocratie fonctionne réellement ne laisse sa presse dépendre uniquement du buzz et de la publicité.
Ecoutez cette dame et ses questions idiotes, suivies de commentaires absurdes.. Apres, faites un tour a la SENTV avec Kader et ses acolytes sans cervelle. C'est a se demander dans quelle poubelle Bougane prend ses employers. Apres, allez voir Aissatou Diop Fall
Ajoutez a la betises de ces gens leur corruption qui fait qu'ils sont prets a dire n'importe quoi pouru qu'on leur file de l'argent.
A chaque sujet,il apporte sa touche d'insolite comme s'il connaît tout et dans les moindres détails.
Doyna waar
Le problème c'est Pasteef mais ce n'est qu'une question de temps. Pasteef détruira Pasteef.
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