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Mali : Le torchon brûle à nouveau entre les kémites et les musulmans après l’épisode du Coran piétiné

Auteur: Bernardin PATINVOH

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Mali : Le torchon brûle à nouveau entre les kémites et les musulmans après l’épisode du Coran piétiné

Au Mali, la cohabitation entre les musulmans et les kémites est difficile depuis novembre 2022, date à laquelle, kémite a piétiné le Coran après des propos injurieux contre le prophète Mahomet. Récemment, les adeptes de ces croyances qui s'inspirent de religions polythéistes de l’Egypte antique, auraient relancé les hostilités.
C’est du moins ce qu’indique le Haut Conseil Islamique du Mali (HCI). D’après l’organisation musulmane, ces kémites ont tenu des propos portant atteinte à la sacralité de l’Islam et du Saint Coran. « Des leaders musulmans plus radicaux, ont autorisé leur ouailles… » Le HCI condamne vivement ces actes  blasphématoires et invite les autorités à agir contre ces personnes "malhonnêtes" et mécréants. Les membres de l'organisation musulmane préviennent qu’ils « n’accepterons pas que des gens s’en prennent à Dieu et à son Livre sacré, le Coran ».Il faut dire que des leaders musulmans plus radicaux, ont autorisé leurs "ouailles" à en découdre avec les personnes coupables de blasphème envers Dieu, son prophète Mahomet et le Saint Coran. De leur côté, les kémites promettent de répliquer s’ils sont attaqués.Les deux camps se regardent visiblement en chien de faïence. Le Haut Conseil Islamique bien que révolté, a appelé les uns et les autres à la retenue. 
« Mettre fin à cette dangereuse montée de l’intolérance religieuse »
Il rappelle que l’Islam est une religion de paix « raison pour laquelle les musulmans du Mali malgré qu’ils représentent plus de 95% au Mali, ont toujours accepté de cohabiter avec les autres religions sans problème ».
Toutefois, les « pouvoirs publics » doivent « agir de manière décisive pour mettre fin à cette dangereuse montée de l’intolérance religieuse » insiste-t-il. Le ministre des cultes, Dr Mahamadou Koné, a appelé récemment les protagonistes à la retenue. Il rappelle que l’Etat n’a pas de religion mais il n’accepterait jamais qu’on tienne des propos blasphématoires contre une religion.
Auteur: Bernardin PATINVOH

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