[Billet d'humour] Mia Guissé, No Face et le tribunal Tiktok
Au Sénégal, on a peut-être un déficit budgétaire, mais certainement pas un déficit de curiosité ! Dans ce pays où le thermomètre social grimpe à chaque fin de mois, il y a une catégorie de fonctionnaires non déclarés qui ne chôment jamais : les inspecteurs des réseaux sociaux.
Eux, ce n’est ni le Fmi ni le franc Cfa qui les préoccupent. Leur mission ? Veiller scrupuleusement sur la vie privée des autres. Aujourd’hui encore, ces experts autoproclamés en affaires conjugales se sont mobilisés pour Mia Guissé. Pas pour son dernier single, non. Pas pour sa carrière artistique, non plus. Mais pour un différend parental avec son ex-mari, No Face. Une histoire de garde d’enfant qui, chez des gens normaux, relèverait d’un tribunal ou de l'ombre de l'arbre mythique de la maison familiale. Mais ici ? Direction Tiktok tribunal.
Les pro-Mia affrontent les pro-No Face dans des débats endiablés. Ça cite le Code civil, les versets coraniques, les paroles de Youssou Ndour et même la constitution (version remixée bien sûr). Le tout, pendant que le prix du riz s’envole, l’hivernage se fait désirer, et que l’économie cherche désespérément un plan de redressement.
Mais il faut le reconnaître, ce sont des concitoyens 2.0. Ils ne veulent pas que le moindre secret reste enfoui, même dans une boîte mail verrouillée. Ils fouillent, partagent, analysent, théorisent, et surtout… commentent. Ils ne s’occupent pas de leurs vies, parce que celle des autres est beaucoup plus palpitante.
Allez, pendant qu’on annonce un remaniement, lançons une bonne fois un ministère de la Vie privée publique. Et nommons ces inspecteurs, gardiens de l’émotion nationale...
Commentaires (8)
ah no face tu as joué tu as perdu maye ko diameu nak topeu ko ba si murou wiss adadda .les pevers nacissique n'aime pas perdre que les psychologues le prenne en charge bala mouye eupeu lokho mon point de vue nak ni mia ni no face je ne vous connait pas
Comme la mère n’aime que se vendre. Elle est irresponsable. Les coups qu’elles auraient reçu de son ex mari se justifient maintenant. Elle est entrain de pervertir la jeunesse et vous l’encourangez. C’est cela l’hypocrisie, la liberté de laisser une femme pourtant la reference et le pillier de notre société faire ce qu’elle veut pour vendre son image, ses formes de la si mauvaise manière. On est hypocrite au Senegal. Maintenant que les femmes ont un certains niveau social est remettent beaucoup d’argent à leur mère leur pere et freres et soeurs elles sont considérées comme des references qu’importe le moyen utilisé pour s’enrichir: mensonge, tricherie, tromperie, fraude, detournement d’allocations familliales de leurs enfants etc… Nous avons une société malade.
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