Cinq raisons pour voter Diomaye Président (Par Roger Roland Boissy)
Ce Mercredi 13 Mars 2024 Seneweb s’est entretenu avec Mr Roger Boissy sur le candidat de son choix à cette Elections Présidentielle.
Ce Jeune leader Politique a confié à Seneweb avoir eu l’opportunité d’écouter la plupart des Candidats, et que la rencontre qui s’est tenue avec les leaders de Pastef en l’occurrence Monsieur Biram Souleye Diop et Monsieur Moustapha Sarré, le vendredi 02 Février 2023, a pu le conforter lui et les leaders de la Coalition Boissy Président présents à la rencontre, dans leur choix, après une large concertation avec les coordonnateurs de leur formation Politique.
Pour cet ingénieur Financier formé à la BCEAO, Président du Conseil d’Administration de la Chambre de commerce Texas-Africa aux US, cinq raisons les ont amenés à répondre favorablement à l'invitation des Présidents Sonko et Diomaye.
Déclaration
Oui, j’accepte l’invitation des leaders de la Coalition Diomaye Président pour cinq raisons :
1. Pour le renouvellement de la classe politique et l’alternance générationnelle et citoyenne
Depuis très longtemps, les jeunes ont été relégués en second plan et se sont contentés de jouer des rôles secondaires. Mais l’heure de la relève a sonné.
Avec tout le respect que j'ai pour nos septuagénaires et octogénaires, il va falloir céder la place et accompagner les quadragénaires, quinquagénaires et les plus jeunes.
Un pays se développe par l’énergie de sa jeunesse et la sagesse des plus âgés.
La jeunesse est capable de stimuler le progrès et le changement, de concevoir des solutions novatrices avec notamment les progrès technologiques pour assurer l’avenir de la moitié de la Population âgée de moins de 19 ans.
2. Pour un Sénégal souverain
Après le Mali, le Burkina Faso et le Niger, le Sénégal devra se départir de la françafrique qui, à coup sûr, a déjà son candidat parmi les dix-neuf validés.
De l'indépendance à nos jours, nos pays peinent à obtenir leur autonomie du fait de l’érosion de la souveraineté populaire Africaine.
Mettre fin à l'hégémonie de l'Oligarchie française devient une urgence.
La françafrique agonise, elle est en train de jouer sa survie après les coups que lui ont assénés les pays de l’AES. Le Sénégal sera-t-il le prochain sur la liste à aller arracher son indépendance économique et monétaire ? Tout porte à croire qu’avec la Coalition Diomaye Président nous irons enfin vers le contrôle de nos ressources, la fin de la mainmise sur nos richesses, la fin de cette monnaie coloniale qui, de par ses mécanismes, freine le développement de notre pays. Suffisamment de raisons pour mettre fin à l’insolence et le mépris d’Emmanuel Macron envers les Africains.
Seule cette nouvelle génération de jeunes décomplexés serait en mesure de nous débarrasser de cette emprise et amener le Sénégal à s’asseoir à la table et à traiter avec le reste du monde à égale dignité.
3. Pour la fin l’hyper présidentialisme
L’hyper présidentialisme est l'une des causes majeures des problèmes qui gangrènent notre pays. Elle est la source de la mauvaise gouvernance qui se caractérise dans nos pays par le non-tenue d'élections libres et transparentes, la non-participation des citoyens de tous bords à l’exercice du Pouvoir, le détournement des deniers publics et le non-respect de l’Etat de droit.
Au Sénégal et dans la plupart des pays d'Afrique, tous les pouvoirs sont concentrés autour d'une seule personne comme l'avait conçu le Général De Gaule dans sa constitution de 1958. Cette hyper présidentialisme confère à nos chefs d'Etats des avantages et des privilèges incommensurables, et un pouvoir sans limite, faisant du Prince la clef de voûte de toutes les institutions.
La Coalition Diomaye Président semble saisir les enjeux. Elle semble comprendre que tant que cette question ne sera pas réglée, l'administration Diomaye risquerait d'être pire que celle du Président Macky Sall. D'où l'urgence d'apporter des réformes institutionnelles et constitutionnelles profondes dès son installation.
Le combat pour la transparence, la responsabilité, l'obligation de rendre compte de ses actes, la participation des citoyens et la capacité à répondre aux besoins des populations, tant prônés, obligera l'administration Diomaye à mettre fin à cet hyper présidentialisme au risque d'être vomis par les Sénégalais dès les deux premières années au pouvoir.
Ce peuple Sénégalais est devenu plus exigeant et moins tolérant vis-à-vis de ses gouvernants. Aucun cadeau ne sera fait au prochain Président de ce pays.
4. Pour une Gouvernance Inclusive
Depuis quelques années le pouvoir est devenu un moyen pour le Président de partager les richesses du pays avec des membres de sa famille, ses amis, ses proches, par des nominations à des postes pour lesquels ils ne détiennent ni les valeurs ni les compétences requises.
Le peuple réclame une gouvernance qui sert et mobilise toutes les personnes autour de la Constitution de l'édifice Étatique. Des institutions, des politiques, des processus et des services accessibles, responsables et adaptés à tous les membres de la société.
Sur cent trente-cinq mille (135 000) fonctions publiques, le Président a le pouvoir de nommer et dégommer comme il le souhaite.
Les compétences ne sont plus valorisées dans ce pays qui forment pourtant des milliers et des milliers d'Africains et qui est connu pour être la terre de brillants hommes et femmes.
Est-ce que ce pays a les dirigeants qu'il mérite ? C’est la question qu’il convient de se poser.
Plus on avance, plus la médiocrité prend le dessus sur l'excellence, le vice sur la vertu, la paresse et la facilité sur le travail.
Un pays ne pourra jamais se développer dans de telles conditions. Notre prochain Président aura l'obligation d'être le Président de tous les Sénégalais, de valoriser les compétences et de promouvoir l'excellence au pays de Cheikh Anta Diop.
Rien qu’à l’étranger, ils sont plus de 3000 jeunes ingénieurs et experts sénégalais avec des compétences avérées, occupant le plus souvent des postes de haute responsabilité dans leur pays hôte ; et cette jeunesse Diomaye Président entend en faire un levier sur lequel il s'appuiera pour hisser ce pays au rang des pays développés.
5. La fin du détournement de deniers publics
Mettre fin aux détournements de deniers publics a été le fonds de commerce du Parti Pastef. Cela dit, aucun délit de détournement de deniers publics sous M. Bassirou Diomaye Faye ne devrait faire l'objet d'impunité.
Le mérite de Pastef a été de faire comprendre à la majorité des Sénégalais que les ressources du pays n'étaient point la propriété d'un seul homme ou d'un groupe de personnes et que le peuple devrait exiger une reddition des comptes aux personnes qui gèrent ses ressources. L’Administration Diomaye n'échapperait pas à cette règle.
Nos organes de contrôle devront être plus indépendants de l’Exécutif et devront mettre à nu toutes les malversations financières orchestrées par des individus qui seraient tentés de perpétrer les mêmes actions que certains de nos dirigeants actuels.
Pour un Sénégal Souverain, juste et Prospère, je Vote Diomaye Président 2024.
Roger R. Boissy,
Leader du Mouvement pour l'Éthique et l'Égalité des chances au Sénégal
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