De Senghor-DIA à Diomaye-Sonko, De la Grande à la petite querelle (par Yoro Dia)
« Etre grand c’est épouser une grande querelle » disait la Grand William Shakespeare. En 1962, entre Léopold Sedar Senghor et Mamadou Dia, il y eut la GRANDE QUERELLE entre deux grands hommes d’Etat sur la vision et les orientations. En 2025, il n’y a qu’une petite querelle de personnes entre Diomaye et Sonko pour de petites ambitions personnelles. Malgré la divergence de vision, aussi bien Senghor que Dia, avaient l’ambition de hisser le Sénégal à la grande idée qu’ils se faisaient de notre grand pays mais Diomaye et Sonko incapables de hisser le Sénégal à l’idée que les sénégalais se font de leur pays ont choisi la facilité de rabaisser le Sénégal à leur niveau. On voit la conséquence : le Sénégal est passé du sublime au ridicule, du spectacle qui fascinait le continent à la risée.
La petite querelle Diomaye-Sonko ne sera qu’une crise politicienne mais pas une crise de régime car la chance du Sénégal est d’avoir des institutions solides qui compensent la médiocrité politique ambiante alors qu’à la naissance de la République, la qualité de nos hommes d’Etat avait compensé la fragilité des institutions. En democratie, des institutions fortes produisent souvent un personnel politique médiocre (Ve République en France avec Bardella et consorts) alors que des institutions fragiles produisent des hommes de qualité (la IV république en France à l’origine du redressement économique de la France d’après-guerre). Nos institutions sont tellement solides qu’on peut se payer le luxe de la médiocrité politique ambiante de PASTEF (quelle torture au pays de Senghor de voir un charlatan occuper le haut du payé). La solidité de nos institutions et notre écosystème démocratique font que les sénégalais n’ont aucune raison d’avoir peur d’une crise qui n’est même pas politique mais purement politicienne, par contre la crise économique est réelle et va s’empirer car pour Sonko et Diomaye leur querelle personnelle va primer sur l’urgence la crise économique. La question de la candidature de Sonko et/ou de Diomaye va pirater le reste du mandat, nous ramener à la démocratie de Sisyphe et reléguer encore une fois la question économique aux calendes grecques. Quand est-ce que le Président ou le Premier Ministre va inaugurer une infrastructure si en 20 mois il n’y eut presque pas de pose de première pierre. Pour l’économie le mandat est perdu car Diomaye et Sonko n’ont jamais compris que le temps ne chôme pas. L’intermède Pastef fermé en 2029, il va falloir que le Sénégal s’attèle à reprendre sa glorieuse marche vers l’Emergence en repassant devant la Guinée et rattraper la Cote d’Ivoire pour être le 1er pays émergent d’Afrique de l’Ouest. L’exception démocratique doit avoir l’ambition de devenir l’exception économique. Toutes les conditions sont réunies (position géographique et géopolitique, stabilité politique, Etat de Droit, ressources humaines de qualité, administration…) C’est pour cette raison et pour gagner du temps que dans le shadow cabinet, on travaille pour trouver des solutions afin de rattraper les 5 ans que l’intermède PASTEF va faire perdre au Sénégal pour atteindre l’objectif : l’Emergence en 2035 qui passe par un retour de la confiance en lieu et place du cancer du ressentiment que PASTEF a inoculé aux Sénégalais. Ce cancer du ressentiment se traduit par la vision politique, économique de notre Premier Ministre que résume si bien le tube de Tupac Shakur « It is me against the world ». Notre Don Quichotte prisonnier de syndrome de la « forteresse assiégée » est en guerre contre lui-même et contre tout le monde. En guerre contre le Sénégal avec un agenda de sabotage systémique qui consiste à briser la confiance ( les chiffres sont faux, 4e sous sous-sol, Etat en ruines) et faire fuir les investisseurs, en guerre contre l’opposition avec un agenda de vendetta systémique, en guerre contre la justice qui refuse sa politique judiciaire de lettre de cachet, en guerre contre la presse et les chroniqueurs qu’il veut effacer, en guerre contre le FMI, en guerre contre Diomaye parce que avec sa volonté d’instaurer le Parti-Etat, il veut être au-dessus du Président de la République comme le veut la logique du Parti-Etat où le Parti prime sur l’Etat. L’agenda de transformation systémique que promet PASTEF, passe par la transformation économique (une grande, noble et glorieuse querelle) non pas par des querelles de personnes qui passionnent notre Premier Ministre. Pour ne l’avoir pas compris PASTEF a perdu les 20 premiers mois du mandat et va perdre les 40 prochains mois. Un mandat perdu pour le Sénégal mais déjà gagné pour Sonko qui est très sincère dans sa volonté de démocratiser la pauvreté en appauvrissant les riches alors que nous voulons enrichir les pauvres comme l’ont fait tous les pays émergents. En termes simples, nous voulons faire du Sénégal un futur Dubaï ou une autre Suisse, Sonko veut en faire un autre Venezuela. Le Sénégal a raté le demi-tour démocratique lors des législatives s’est engagé dans l’autoroute à péage de la régression sociale et économique avec Pastef. Les prochaines locales sont l’occasion de faire demi-tour car il n’est jamais trop tard pour faire demi-tour après avoir constaté de façon évidente qu’on a fait fausse route.
Dr Yoro Dia, Politologue, ancien Ministre
Commentaires (10)
Le président Diomaye a posé de nombreux actes qui sont perçus comme des trahisons, et certains font semblant de ne rien voir :
1 Un président, le mieux élu de toute l’histoire politique du Sénégal et dès le premier tour, n’a pas besoin de dialoguer. Ses prédécesseurs ne l’ont jamais fait.
2 Il n’a pas soutenu son Premier ministre pour obtenir une majorité à l’Assemblée nationale. Pire, il a envoyé Cheikh Omar Diagne insulter tous les tarihas du Sénégal en pleine campagne pour saboter celle de Sonko.
3 Diomaye a décoré Ciré Aly Ba, le magistrat qui a fait le sale boulot de Macky Sall et qui avait volé les élections législatives et locales de 2022 et empêché Sonko d'être candidat.
4 Il veut créer son parti en passant par une coalition pour déstabiliser le Pastef via cette coalition.
5 Ce sont Diomaye et son épouse, Absa, qui financent tous ceux qui insultent Sonko.
6 Il a donné à Maimouna Ndour Faye, un passeport diplomatique ce qui est un encouragement à attaquer Sonko.
Je vous laisse continuer la liste... Ne soyez pas surpris de voir Diomaye recevoir Adji Sarr et nommer Antoine Diome ministre de l’Intérieur. Toute la politique de Diomaye vise à atteindre psychologiquement Sonko et le pousser à jeter l’éponge.
Serigne bi gayi gnouné amoulo Licence, amoulo Deug amoulo DUEL, tu es sortant CESTI ensuite Ena bidon, après Sciences politiques de prestige Fac Droit
Dans la coalition du nouveau prince de Ndiagagnao arriviste villageois,les voleurs recyclés refusent d’accueillir les insulteurs 😂 😂 😂 Et pourtant le jeune Diomaye avant de devenir apprenti maçon avait toujours la tête sur les épaules.Depuis qu’il est initié il se croit sorti des cuisse de Jupiter et ose même nous parler de mérite alors q pendant que toute la coalition Yewi askawi gagnait dans toute les grandes localités,lui se faisait laminer jusqu’à dans son propre bureau de vote par une femme inconnue dans l’échiquier politique sénégalais.Avec son élocution come on Town il doit nous foutre la paix et assumer sa trahison,avec de jeunes retraités politique. des hommes et femmes périmés .Cette trahison ne surprend pas ceux qui connaissent l’histoire politique du Sénégal..,.C’est dans leur ADN
Soyons factuels . De mars 2021 à mars 2024 ce monsieur a écrit multitude de tribunes avec comme ligne directrice, la critique de SONKO. Pourtant cela n'a pas empêché ce dernier de faire élire des maires, des députés et un président. Sonko est aujourd'hui le potentiel gagnant de toute élection qui pourrait se dérouler au Sénégal. Alors qu'est ce qui fait courir ce gus ? Pourquoi tant de haine mal contenue ? Ecrit-il pour écrire, est ce juste un moyen pour lui de nous rappeler qu'il est encore en vie? Ce rentier des deniers publics, une fois les robinets coupés cherchent vainement un responsable de sa dèche actuelle. Ne leur en déplaise, lui et ses acolytes SONKO moy Sénégal. SONKISTE A VIE
Borrom sciences po paris on te respecte beaucoup. Mais ce qui est étrange c'est que Sall a pris le pouvoir en 2012 mais c'est seulement à partir de 2022 début de ta nomination au Palais c'est à dire 10 ans après que le Président Sall est excellent et le programme 2035 est bon.
Soyons un peu sérieux les gars.
Encore lui, Yéro Dia avec ses connaissances en science politique superficielles et marquëes par la subjectivité. Amateur de la phrasologie sans aucune profondeur dans la réflexion. La politique s'apprend et n'est pas uniquement de la démagogie et usage de termes que l'on ne maîtrise pas. C'est par "Neddo ko bandoum" que tu as été chargé de communication que tu ne maîtrise point. Ton maître Macky t'avait humilié publiquement en te disant "où Yéro Dia, tiens prends le micro, je ne ferai la travail à ta place". Quelle honte, aujourd'hui tu pavane pour raconter des conneries avec le titre de Dr obtenu par traffic d'influence. Vas reprendre tes ëtudesbpour combler tes carences.
Yoro Dia est vraiment bavard, il parle beaucoup ce type! Le Sénégal n a pas besoin de bavardage, les gens doivent se mettre au travail !
Pourquoi vous ecrivez uniquement pour faire mal ? Il faut être plus contructif et faire proposition qui peut nous faire avancer.
Yoro tu devrais gagner en humilité sans s'humilier en poussant l'analyse de manière profonde. Mais ton idéologie partisan te prive de cette capacité. C'est une vraie cécité intellectuelle et cela fait un texte touffu, avec des raccourcis alambiqués mal orientés sans aucune épaisseur. Un intellectuel c'est tout d'abord de l'audace pas de la fuite en avant en embouchant des trompettes de troubadours.
Effectivement entre Sonko et diomaye il ne s'agit que d'une querelle politicienne et cela ne doit en aucun cas impacter le sens de fonctionnement de l'état. D'ailleurs si comme Yoro le pense les institutions du Sénégal sont fortes il n'y a aucun drame à ce qu'ils se livrent leurs querelles et que les médias en fassent une couverture sur dimensionnée. Mais dans un pays où la présidentielle est déjà actée et les législatives tranchées, et tout ceci en moins de huit mois, il ne peut y avoir de crise institutionnelle. Tout est dit par le peuple. Les rôles sont distribués la majorité parlementaire gère le pays et déroule son programme, son pacte de législature avec le peuple en mettant en marche les réformes et lois idoines avec un gouvernement issu d'elle pour le fonctionnement. Le président reste dans son giron que sont la défense et la diplomatie. Bien sûr Yoro a raison, il faut des hommes politiques capables de se hisser à ce niveau afin de faire fonctionner les choses.
A cet effet un rappel à diomaye est nécessaire, il n'a qu'un simple pouvoir qui est une parcelle de l'exécutif, il n'a pas le pouvoir parlementaire des lois et donc pas le gouvernement. Mais nous sommes encore dans un pays d'hypocrisie où l'on semble nostalgique de la royauté en laissant croire qu'un PR est un demi dieu. Ce qui est faux et très dangereux pour le PR en premier et la République. Un PR sans majorité parlementaire est un PR sans aucune prise sur la politique de l' état. Il se doit de cohabiter dans la contrainte s'il le faut.
Enfin, il est quand même risible que Yoro ne parle pas des méfaits de la transhumance qui est la vraie médiocrité de notre classe politique sénégalaise. Pour une fois depuis 20 mois Sonko a réussi à démontrer que nous sommes capables de mieux que cette médiocrité crasse qu'est la transhumance politique que Wade et Macky ont porté au paroxysme. La vraie médiocrité de la classe politique est cette facilité de reniement qui ne démontre à suffisance que le manque de conviction et de constance. Et en cela la transhumance de diomaye est un acte inédit car nous avions habitude de voire le flux dans le sens inverse. Mais d'en être réduit à avoir un PR qui transhume vers les fossoyeurs de biens publics est non seulement signe de médiocrité du personnage mais pire de la veulerie qui le caractérise. Et en cela sa volonté d'attaquer des corps de contrôle et leur travail afin de se donner fausse bonne conscience est aussi un acte dangereux. Mais cela yoro n'ose pas en parler. Il n'est pas le seul d'ailleurs.
Somme toute comme l'a conclu yoro, les sénégalais ont choisi lors des dernières législatives de confier l'état et la politique publique à pastef. Ils n'ont qu'à dérouler leur politique sans complexe. Et encore pour mieux appuyer yoro tant que la majorité parlementaire n'aura pas changé je ne vois pas pourquoi on aurait une crise institutionnelle.
MERCI YERO , ne t'en fais pas car reste moins de 40 mois à ces Inspecteurs des Impôts Incultes, Ignorants, Incompétents et Analphabètes ( 5IA) pour retourner au GNOUF d'où ils viennent
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