Renforcement des relations sénégalo-turques : Une rencontre stratégique entre le PM Sonko et le président Erdoğan
En visite officielle à Ankara, le Premier ministre, Ousmane Sonko, a été reçu, ce jeudi, par le président de la République de Turquie, Son Excellence Recep Tayyip Erdoğan. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays, déjà liée par un partenariat stratégique solide.
Représentant le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le chef du gouvernement sénégalais a réaffirmé la volonté du Sénégal d’intensifier ses relations avec la Turquie, en accordant une place privilégiée aux partenaires turcs dans la mise en œuvre de l’Agenda Sénégal 2050. Cet agenda visionnaire vise à transformer structurellement l’économie nationale et à assurer un développement inclusif, durable et souverain.
Le président Erdoğan a salué le Plan de redressement économique et social récemment lancé par le Sénégal. Il a particulièrement souligné son caractère endogène, reflet d’une volonté assumée d’autonomie et de résilience économique. Il a également réaffirmé l’engagement total de son pays à soutenir la dynamique de transformation systémique engagée par le Sénégal.
Au-delà des questions de développement, les deux parties ont abordé la situation humanitaire dramatique en Palestine, notamment à Gaza. Les deux autorités ont exprimé leur indignation face aux violences et ont condamné fermement le génocide en cours. Le président turc a salué la position constante et courageuse du Sénégal sur cette question, soulignant son attachement aux principes de justice, de paix et de solidarité internationale.
Khady Ndoye
Commentaires (10)
Lors de son grand show sur le « redressement économique », il jurait, la main sur le cœur, qu’il n’aurait pas besoin de financements extérieurs. C’était même l’un de ses arguments phares : rompre avec la dépendance et prouver que le Sénégal pouvait se relever seul.
Aujourd’hui, sans la moindre gêne, le voilà en Turquie à solliciter exactement ce qu’il dénonçait hier. Et le choix d’Ankara n’est pas innocent : il sait qu’il pourra vendre ça comme une “diversification” loin des circuits FMI/Banque mondiale, alors que dans les faits, c’est toujours de la mendicité économique — juste avec un autre interlocuteur.
On ne peut pas appeler ça un ajustement de stratégie : c’est un virage complet, une contradiction flagrante, et pour beaucoup, la preuve que ses grandes déclarations de campagne relevaient plus de la posture que d’un véritable plan.
Lors de son grand show sur le « redressement économique », il jurait, la main sur le cœur, qu’il n’aurait pas besoin de financements extérieurs. C’était même l’un de ses arguments phares : rompre avec la dépendance et prouver que le Sénégal pouvait se relever seul.
Aujourd’hui, sans la moindre gêne, le voilà en Turquie à solliciter exactement ce qu’il dénonçait hier. Et le choix d’Ankara n’est pas innocent : il sait qu’il pourra vendre ça comme une “diversification” loin des circuits FMI/Banque mondiale, alors que dans les faits, c’est toujours de la mendicité économique — juste avec un autre interlocuteur.
On ne peut pas appeler ça un ajustement de stratégie : c’est un virage complet, une contradiction flagrante, et pour beaucoup, la preuve que ses grandes déclarations de campagne relevaient plus de la posture que d’un véritable plan.
Sonko avait juré qu’il n’irait jamais tendre la main. Aujourd’hui, il est en Turquie, la main grande ouverte. Hier, il fustigeait la dépendance ; aujourd’hui, il la pratique. Le “redressement économique” promis ? Simplement du théâtre, et il a changé de décor.
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