Le Sénégal développe une diplomatie économique active afin de renforcer son attractivité auprès des investisseurs internationaux et de stimuler une croissance durable. En 2024, les flux d’investissements directs étrangers (IDE) entrants ont atteint près de 3 milliards de dollars, portés principalement par les secteurs de l’énergie et des infrastructures.

Ces investissements reflètent l’importance des accords bilatéraux, des partenariats régionaux et de l’intégration dans les organisations internationales comme l’Union africaine et l’UEMOA.

Le gouvernement s’appuie sur une stratégie combinant sécurisation des projets, facilitation administrative et stabilité macroéconomique.

Les réformes engagées visent à améliorer la transparence et à réduire les délais d’autorisation, afin de renforcer la confiance des investisseurs et de sécuriser les retours sur investissement, en particulier pour les projets à long terme.

Les partenariats internationaux ciblent des secteurs stratégiques capables de créer de l’emploi et de développer des chaînes de valeur locales. L’énergie, notamment à travers le déploiement de centrales solaires et gazières, constitue le principal moteur des nouveaux investissements.

L’agro-industrie est également un secteur prioritaire, notamment dans la transformation de l’anacarde, du coton et de l’arachide. Le numérique et les infrastructures urbaines complètent ce portefeuille, même si les répartitions chiffrées par secteur ne sont pas encore consolidées dans les données officielles.

Malgré ces efforts, les résultats demeurent hétérogènes selon les secteurs et les régions. Les zones rurales et certaines filières industrielles peinent encore à attirer les capitaux privés, faute de rentabilité immédiate et de garanties suffisantes.

Pour optimiser sa diplomatie économique, le Sénégal cherche donc à conjuguer politique d’ouverture, attractivité financière et renforcement des capacités locales, afin de transformer les investissements en leviers durables de développement.