Biosécurité : Des scientifiques sénégalais en conclave autour des biotechnologies
L'Autorité nationale de biosécurité (ANB) a organisé un atelier de mise à niveau, consacré exclusivement aux scientifiques et institutions de recherche. Au cœur des échanges, le Centre d’échange pour la prévention des risques biotechnologiques (BCH) a été présenté comme une ressource essentielle. Cette plateforme mondiale centralise les informations juridiques et scientifiques relatives aux biotechnologies modernes.
"Le Sénégal est bien positionné car le secrétaire permanent de l’ANB est aussi le point focal du BCH au niveau international. Cela nous garantit un accès direct et sécurisé aux données", a précisé le directeur exécutif. Une formation à l’utilisation du BCH est programmée durant l’atelier.
En effet, cette rencontre marque la première réunion officielle du Comité scientifique et technique de biosécurité (CSTB), un organe clé pour l’évaluation des organismes génétiquement modifiés (OGM) au Sénégal.
Selon Aliou Ndiaye, directeur exécutif de l’ANB, deux comités accompagnent l’autorité dans ses missions : le CSTB, chargé d’examiner les aspects purement scientifiques et techniques ; le Comité national de biosécurité, qui se penche sur les dimensions économiques, sociales, éthiques et religieuses.
"Le CSTB regroupe 17 spécialistes aux profils variés : toxicologues, phytopathologues, botanistes, biotechnologues, nutritionnistes ou encore experts en aquaculture. Chacun contribue à l’analyse des risques liés aux OGM, qu’il s’agisse de leur impact sur l’environnement, la santé humaine ou animale", a expliqué M. Ndiaye.
Biotechnologies et agriculture durable
Le Pr Ndiaga Diouf a, pour sa part, mis en lumière le potentiel des biotechnologies dans le développement agricole du continent.
"L’Afrique doit d’abord identifier ses contraintes : sécheresse, salinité, acidité des sols, attaques d’insectes ou de virus. Ensuite, choisir les spéculations prioritaires comme le riz, le manioc ou la banane", a-t-il indiqué.
Selon lui, l’utilisation raisonnée des OGM peut contribuer à réduire l’usage excessif de pesticides et leurs effets néfastes sur l’environnement ; améliorer les rendements agricoles ; renforcer la sécurité alimentaire.
"Les pays développés ont commis des erreurs avec une utilisation massive de pesticides. Nous pouvons tirer les leçons de ces expériences et utiliser les biotechnologies pour bâtir une agriculture durable", a-t-il conclu.
Commentaires (3)
S'il y a des financements de Bill Gates, alors il ne faut rien attendre de cette conclave. Au moment où ils se concertent les sénégalais consomment des OGM à leur insu. Nos marchés sont remplis d'huile OGM depuis le décret de Macky Sall, et ils gardent le silence dessus.
Looooooool Xeme vous etes trop marrant.Idem pour vos opinions concernant les vaccins et bientot on aura les vaccins RNA pour les cancers watch BionTech and Moderna . Ou sont les specialistes de bio-chimie et bio-statistiques ? J'espere qu'ils figurent dans ce comite scientique. C'est un domaine neglige au niveau de l'agriculture alors qu'il doit etre la locomotive d'une eventuelle revolution sans oublier un autre domaine de la technologie comme l'IA. Il faut que ces chercheurs s'impliquent davantage sur le terrain et les labos pour faire progresser la recherche avec des resultats.
Maintenant on a de la viande ou du poulet produit en laboratoire sur la base de celluliles animales. Mieux beaucoup de produits a base de plantes sont dans les magasins. Ou est l'ITA ( institut de technologie alimentaire) au Senegal? Il faut que ces specialistes relevent le defi de l'emergence avec des decouvertes qui visent a ameliorer les rendements agricoles a tous les niveaux et surtout aider a transformer certaines culture sous forme de produits finis...etc. Please faites rever les senegalais. Ce sont ces ingenieurs du savoir qui feront emerger notre economie et non les politiciens.
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