Débordements des eaux du fleuve Sénégal à Matam : Le Comité régional de gestion des inondations déploie un plan de riposte
La situation reste préoccupante à Matam, où le niveau du plan d’eau se situe à la cote d’alerte de 8 m, ce 15 septembre 2025. Pour faire face à d’éventuels débordements des eaux du fleuve Sénégal, en raison de lâchers prévus dans les prochains jours sur le barrage de Manantali, le Comité régional de gestion des inondations (CRGI) de Matam a mis en place un plan de riposte.
Durant un comité régional qui s’est tenu ce matin à la gouvernance, les autorités administratives, territoriales, des techniciens et plusieurs acteurs, après avoir partagé le bilan de la gestion des inondations de l’année dernière, ont partagé un plan de riposte aux inondations à venir.
Pour le gouverneur, « l’opérationnalisation du plan, qui passe par des mesures concrètes, se fera dans les deux départements (Kanel et Matam) et les arrondissements concernés par le débordement du fleuve Sénégal, de même que les communes ». Ce plan prendra en charge la concentration des efforts et la répartition des tâches en fonction des directions et des commissions mises en place.
« Du niveau régional à celui communal, nous avons créé des commissions dans lesquelles chaque acteur connaît déjà son rôle, en commençant par le recensement des sites de recasement et les moyens d’action », a confié Said Dia à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Tout cela, selon le gouverneur « pour centraliser les efforts pour mieux coordonner la communication et les actions à mener ». Ainsi, « le CRGI va d’abord recenser tous les villages menacés avant de procéder au déplacement des habitants sans attendre la crue ».
C’est dans ce sens, comme le note le chef de l’exécutif régional, que «des sites de recasement ont déjà été identifiés », signalant que « le service l’hygiène va procéder à la désinfection et à la désinsectisation des lieux, pour permettre aux populations d’y vivre en attendant l’évolution des événements ».
Pour l’heure, de l’avis du gouverneur, 17 communes sont concernées par les conséquences du débordement du fleuve, dont neuf dans le département de Kanel et huit dans celui de Matam. Toujours est-il que parmi les localités qui requièrent une attention particulière, figurent « les localités de Dembancané, Lobaly et Belly Dialo lourdement impactées lors des inondations de l’année dernière, de même que Tiguéré Ciré, Tiguéré Yenné et Diamel ».
Commentaires (1)
Maintenant on n'est plus dans la prévention, on est dans la riposte. Cey!
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