Alioune Tine : « Il faut que la Dic et la Cybercriminalité se gardent de se mêler du débat démocratique »
Ces derniers mois, les tweets d’indignation se multiplient sur la page officielle d'Alioune Tine, sur le réseau social X. Chaque fois qu’un acteur politique ou médiatique est convoqué ou arrêté pour des propos tenus sur la place publique, la figure de proue de la société civile sénégalaise et fervent défenseur des Droits de l’homme écrit un message de protestation dénonçant la répression de la liberté d’expression sous Pastef.
Saluant l’accord trouvé entre l’État du Sénégal et le Fonds monétaire international (FMI) après plusieurs mois de crise financière, le fondateur d’AfrikaJom Center en a profité pour demander la libération « des détenus d’opinion ».
« Il faut se réjouir du retour du FMI. On est vraiment dans le dur de la crise. Cette nouvelle constitue un bol d'oxygène. Il faut aller maintenant vers une politique de justice et de réconciliation nationale, de rassemblement et d'inclusion dans tous les domaines. Libérer immédiatement et sans condition tous les détenus d'opinion, les Abdou Nguer et Badara Gadiaga... Leur place c'est sur les plateaux de télé dans le débat », déclare-t-il.
Maintenant, poursuit M. Tine, « ce sont les pairs, le Cored, formé de journalistes, de régler les dérives ». Mieux, propose-t-il, « il y a le Haut conseil de l'audiovisuel de réguler les médias ».
L’ancien président de la Raddho (Rencontre africaine pour la défense des Droits de l’homme) trouve dangereux que des démembrements des forces de défense et de sécurité jouent le rôle de « police des idées ».
« Il faut que la Dic et la Cybercriminalité se gardent de se mêler du débat démocratique et du débat d'idées. Ils n'ont pas été formés pour faire la police des idées », souligne Alioune Tine qui juge cette pratique « contraire aux principes et règles de l'État de droit et de la démocratie ».
Selon lui, ces services de police doivent avoir autre chose à faire que de « lire les journaux, regarder les télévisions pour détecter ceux qui violent les règles ».
Commentaires (21)
Insulter ou diffuser de mauvaises nouvelles font parties du débar démocratique ?
Alioune watawat!!!!!
Page facebook.
Vous n’etes pas plus defenseur des droits de l’homme que les Senegalais qui se sont toujours battus sur le terrain pour faire des partir des regimes politiques.
Souvenez vous , nous sommes en Afrique,nos payys sont tres fragiles et instables.
Le cas Donald Trump est entrain de nous demontrer que tous les pays sont vulnerables devant les folies d’un homme
Mal-eclaires.
Rappelez vous aussi de l’origine du genecide Rwandais avec Radio Soleil.
Il est une question de salubrite publique et de sanite humaine que de bien les medias; qui n’apportent ,a de tres rare exceptions,aucun contenu qui nous poussent a la reflection.
Que les meilleurs parmi eux survivent.
Mr Tine ,sachez que vous ne representez grand chose devant 18 millions de Senegalais.
A force de vouloir vous melez de tout vous risquez de perdre le peu de credibilite qui vous reste.
Adresse toi à celui qui leur donne ces instructions
Ce qu'il est entrain de faire depuis qu'il a quitté le Raddo est Inacceptable et très déloyale envers ses anciens collègues. Ayant été auparavant mis en orbite par eux, accepté et respecté à raison de l'efficacité de la lutte collective de cette ONG. Ce monsieur aujourd'hui en cavalier seul mène un combat personnel d'existence et continue depuis lors de vouloir rester aux avant postes en utilisant son ancien statue, quitte à tirer tous des mérites sur sa personne et faire ombre le travail et le rôle des autres combattants des droits civiques mais malheureusement toujours en agissant de manière intempestifves et teintée de position politiques sur du dérisoire, des détails et enfantillages sur tout ce qui bouge rien que pour le M'AS TU VU de sa propre personne.
Les journalistes, les politiciens et les chroniqueurs sont tous les jours sur les plateaux des télévisions en train d'exprimer leurs opinions, de critiquer, sans diffamer ou insulter. Et ils ne sont pas iniquités. Même à la RTS ce qui n'existait pas sur l'ère Macky Sall que tu n'as jamais dénoncé.
La DIC et la cybercriminalité sont saisies pour faire leur travail et tu le sais très bien.
On doit se poser la question : c'est quoi ta motivation ? Qui sont derrière toi ? Qui finance Afrika Jom Center.
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