Pape Malick Ndour : “Je garde la tête haute et la conscience tranquille”
L’ancien ministre, Pape Malick Ndour, a tenu à s’adresser à l’opinion publique, après son audition par la Section de recherches de Colobane. Dans un post, il a remercié le peuple sénégalais pour son soutien indéfectible ainsi que les responsables de son parti (APR), ses avocats, sa famille et ses proches.
« Je salue tout particulièrement le déplacement de mon grand frère, le maire légitime de Dakar, Barthélemy Dias, dont la présence m’a profondément touché », a-t-il déclaré.
Pape Malick Ndour a précisé avoir été entendu dans le cadre d’un dossier dont il dit ignorer les détails, tout en saluant le professionnalisme et la courtoisie des enquêteurs.
Revenant sur les faits, l’ancien ministre a fermement rejeté les accusations de complicité avec des gendarmes impliqués dans des actes de torture. « Affirmer que j’ai donné des ordres à des gendarmes est un mensonge. Il est très facile, pour la Section de recherche, de trouver ces supposés gendarmes et je suis prêt à être confronté à eux, en toute transparence ».
Il a également invité les autorités à permettre à la RTS de filmer cette confrontation afin que “la vérité éclate au grand jour”.
Dans un ton empreint de foi, Pape Malick Ndour a prié pour que la justice divine triomphe, souhaitant que la vérité soit faite, quel qu’en soit le résultat. « Que la main de Dieu s’abatte sur tout coupable, y compris moi-même, si j’ai été complice de torture ou de tuerie ».
Affirmant garder la tête haute et la conscience tranquille, il conclut son message en réaffirmant sa détermination : « Sabre au clair pour faire face à l’imposture. »
Commentaires (16)
They les aperistes !!!
En s’attaquant frontalement à des figures bien implantées dans leurs fiefs, le pouvoir semble ignorer une réalité politique fondamentale : la victimisation renforce la légitimité. Les mobilisations populaires récentes en sont la preuve éclatante. Au nord, Farba Ngom bénéficie d’un regain de soutien impressionnant ; à Saint-Louis, Mansour Faye rallie de plus en plus de partisans ; à Louga, Moustapha Diop suscite une ferveur populaire inattendue ; et à Dakar, le mouvement du Rappel à l’ordre parvient à fédérer un large front citoyen en dénonçant ce qu’il considère comme une justice à deux vitesses.
Ces signaux devraient alerter les dirigeants du Pastef : en voulant neutraliser leurs adversaires, ils risquent au contraire de consolider leur statut de martyrs politiques et de leur offrir une nouvelle légitimité morale. L’opinion publique sénégalaise, profondément attachée à la justice et à l’équité, réagit mal à ce qu’elle perçoit comme une instrumentalisation du pouvoir judiciaire. Plus les arrestations se multiplient, plus elles alimentent le sentiment d’injustice et la frustration populaire, y compris parmi ceux qui n’étaient pas initialement hostiles au régime.
Si cette stratégie n’est pas corrigée, elle pourrait se retourner contre le Pastef. L’histoire politique du Sénégal montre que la répression a souvent précédé la défaite électorale : chaque fois qu’un pouvoir s’est enfermé dans la logique de la confrontation plutôt que du dialogue, il a fini par perdre le soutien populaire. En poursuivant sur cette voie, le Pastef risque non seulement d’éroder sa crédibilité, mais aussi de fragiliser le climat social et politique du pays.
En s’attaquant frontalement à des figures bien implantées dans leurs fiefs, le pouvoir semble ignorer une réalité politique fondamentale : la victimisation renforce la légitimité. Les mobilisations populaires récentes en sont la preuve éclatante. Au nord, Farba Ngom bénéficie d’un regain de soutien impressionnant ; à Saint-Louis, Mansour Faye rallie de plus en plus de partisans ; à Louga, Moustapha Diop suscite une ferveur populaire inattendue ; et à Dakar, le mouvement du Rappel à l’ordre parvient à fédérer un large front citoyen en dénonçant ce qu’il considère comme une justice à deux vitesses.
Ces signaux devraient alerter les dirigeants du Pastef : en voulant neutraliser leurs adversaires, ils risquent au contraire de consolider leur statut de martyrs politiques et de leur offrir une nouvelle légitimité morale. L’opinion publique sénégalaise, profondément attachée à la justice et à l’équité, réagit mal à ce qu’elle perçoit comme une instrumentalisation du pouvoir judiciaire. Plus les arrestations se multiplient, plus elles alimentent le sentiment d’injustice et la frustration populaire, y compris parmi ceux qui n’étaient pas initialement hostiles au régime.
Si cette stratégie n’est pas corrigée, elle pourrait se retourner contre le Pastef. L’histoire politique du Sénégal montre que la répression a souvent précédé la défaite électorale : chaque fois qu’un pouvoir s’est enfermé dans la logique de la confrontation plutôt que du dialogue, il a fini par perdre le soutien populaire. En poursuivant sur cette voie, le Pastef risque non seulement d’éroder sa crédibilité, mais aussi de fragiliser le climat social et politique du pays.
Une nation divisée
A votre je fendrais le sol et M y cacher. Il n y a pas ce que vous n avez pas menti ou manipuler sur ce cas
P A Toure a eu ton nom des nervis qui le tabassaient. On doit d'abord les identifier, les arreter, les entendre. S'ils confirment P A Toure ans presenter des preuves, tu pourras t'en sortir. Sinon, tu aurs de gros probleme. C'est si simple que ca.
Tu jpuais au 'guerrier' en rassemblant des jeunes et menancant d'aller chez Ousmane Sonko. C'est pourquoi bcp croient ce que P A Toure a dit.
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