Dans un entretien à Sud Quotidien, le patron des députés de la majorité reconnaît que "parfois, c'est difficile de voir un collègue dans des difficultés". Avant d'invoquer l'article 51 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale, qui stipule en son alinéa 3 : "Le député pris en flagrant délit peut être arrêté, poursuivi et emprisonné sans l'autorisation du bureau de l'Assemblée nationale".
Aymérou Gningue d'ajouter qu' "en cas de flagrant délit, une enquête peut bien être diligentée et le député qui est pris dans un cas de flagrance devra évidemment répondre à cette enquête".
En revanche, précise-t-il, "Dans le droit positif sénégalais, la présomption d'innocence doit est érigée en règle. Tant qu'une personne n'est pas condamnée définitivement par la justice, il faut lui accorder la présomption d'innocence".
Commentaires (4)
les immunités ne sont que des sueurs devant les torrents de pluies du flagrant délit.
Vas te faire foutre. Tu penses que dans un pays normal un connard de cette taille se promènerait tranquillement sans être inquiéter?
Ça fait mal au coeur de voir les limites de cette foutue justice à deux vitesses.
"Le député pris en flagrant délit peut être arrêté, poursuivi et emprisonné sans l'autorisation du bureau de l'Assemblée nationale". Il doit être emprisonné point barre parce c'est un acte gravissime pour un élu du peuple.
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