Moustapha Diakhaté persiste et signe : « Ces gens sont pires que des gougnafiers »
L’ancien député Moustapha Diakhaté, récemment condamné à un mois et quinze jours de prison, a tenu un point de presse ce mardi 5 août 2025 à l’hôtel Le Relais à Dakar, au cours duquel il est revenu, sans détour, sur les propos polémiques qui lui ont valu des ennuis judiciaires.
Dès l’entame de sa déclaration, l’ancien chef de cabinet du président Macky Sall a diffusé les extraits des échanges au cours desquels il avait traité certaines autorités de « gougnafiers ». Loin de faire profil bas, Diakhaté a assumé pleinement ses déclarations : « Je ne regrette rien. Je n’ai pas peur de la prison », a-t-il lancé, citant en exemple Serigne Touba, que les colons avaient tenté de briser sans succès.
S’adressant à ses détracteurs, il a affirmé : « Ousmane Sonko ne peut pas m’effacer. » Et de dénoncer ce qu’il considère comme une confusion dans l’ordre protocolaire de la République : « Le Président de la République est la première autorité, ensuite vient le président de l’Assemblée nationale, puis le Premier ministre. Mais je les ai vus marcher sur la même ligne. Ce n’est pas normal. »
Très critique envers le procureur Ibrahima Ndoye, Moustapha Diakhaté l’accuse d’avoir fait preuve de deux poids, deux mesures. « Ndoye est un parquetier à double standard : tendre avec le pouvoir, sévère avec l’opposition. Il s’est autosaisi parce que j’ai dit que certains étaient des Gouniafiers, mais il ne l’a pas fait quand Ousmane Sonko a traité le chef de l’État de faible. »
Dans un ton encore plus virulent, il ajoute : « Ces gens sont pires que des gougnafiers, ils sont ignorants. » Il estime que le procureur nourrit une hostilité personnelle à son égard : « Ibrahima Ndoye a un problème personnel avec moi. Je ne le considère plus comme procureur de la République, mais comme procureur du Pastef. » Il a lancé un défi ouvert au ministère public : « Qu’il me colle des milliers de mandats de dépôt s’il veut. J’ai du sang royal dans mes veines et je dirai toujours ce que je pense. »
Commentaires (43)
Quand on a un vocabulaire limité, on use d’insultes et de vulgarités. Quant au sang « Royal » Monsieur, vous devenez insignifiant avec ces chamailleries
Sénégal sunu reew
Il se calmera à sa sortie!!!!
Répète textuellement en usant des noms spécifiques tu verras.
Mais il faut qu'il arrete . Trop c'est trop il ne peut pas faire chanter ce gouvernement . Il n'a meme pas honte de se rabaisser a ce niveau. Il n'ya plus d'argent a gaspiller tu perds ton temps. Le peut de temps qu'il vous reste priez pour que le bon Dieu vous pardonne tes peches au lieu de rivaliser avec des jeunes qui ont la moitie de ton age. Tes preoccupations doivent etre la mosquee et la maison c'est un conseil que je te donne.
Moustapha, mon cher fils et neveu, je suis tres fier de vous, que le Bon Dieu vous garde
Il fut un temps où Moustapha Diakhaté avait voix au chapitre. Aujourd’hui, il ne parle plus : il aboie.
À force de passer son temps à insulter les autorités de ce pays, il a perdu tout crédit. Plus personne ne l’écoute sérieusement. Il est devenu un commentateur professionnel de l’aigreur nationale, sans projet, sans vision, sans même une once de retenue.
Il critique tout, tout le temps, comme un disque rayé. Mais quand on regarde bien : que propose-t-il ? Rien. Que construit-il ? Zéro. Qui l’écoute encore ? Personne, si ce n’est ceux qui s’ennuient sur les réseaux sociaux et peut être des alliés aigris.
Moustapha Diakhaté est devenu une caricature de lui-même : un ancien responsable perdu dans la quête désespérée de buzz, criant dans le vide pour qu’on se rappelle qu’il existe. Mais la vérité est simple : il ne représente plus rien ni personne, si ce n’est son propre échec politique.
L’homme qui aurait pu rester digne a choisi le chemin de l’humiliation publique. Libre à lui. Mais qu’il sache une chose : le Sénégal mérite mieux que des polémistes fatigués.
Vraiment, ses enfants doivent le conseiller.
Et n'a même pas besoin qu'on le masse les lombaires à Sweat.
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