La loi d’interprétation de la loi d’amnistie a été adoptée mercredi 2 avril. Mais le suspense demeure quant à son application. Le groupe parlementaire Takku-Wallu (opposition) a en effet annoncé qu’il allait attaquer le texte au niveau du Conseil constitutionnel. Aïssata Tall Sall, sa présidente, et Cie sont près de joindre l’acte à la parole. Ils vont déposer leur requête ce lundi 7 avril ou ce mardi 8.
«Le recours est presque prêt. [Le groupe] a déjà [réuni] les dix-sept membres [députés] qu’il faut pour saisir le Conseil constitutionnel», a annoncé Les Échos dans son édition du jour. Le journal ajoute que les parlementaires Takku-Wallu ne seront pas seuls dans ce combat. «Certains de leurs collègues de l’opposition sont prêts à signer le recours afin de lui donner plus de poids. Des discussions sont très avancées et il est prévu d’avoir le maximum de députés pour s’opposer à cette loi d’interprétation», souffle la même source.
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