La disponibilité en quantité et à temps des vaccins est "un point clé" pour la réussite des campagnes et reste "le souci majeur" du ministère de l’Elevage et des Productions animales, selon la ministre Aminata Mbengue Ndiaye.

‘’La solution durable requiert la mise à niveau de l’outil de production de vaccins de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA). Cette problématique a été posée au haut niveau et c’est dans cette dynamique que la Banque mondiale a promis de financer l’acquisition de lyophilisateurs pour augmenter les capacités de production de vaccins de l’ISRA’’, a-t-elle signalé, samedi.‘’En attendant, d’autres pistes seront explorées comme l’achat de vaccins à l’extérieur et l’appui des partenaires techniques et financiers pour la fourniture de vaccins, à l’image de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), qui a appuyé la vaccination contre la maladie du Newcastle à hauteur de 87,500 millions de francs CFA’’, a indiqué Mme Ndiaye.Selon elle, les ressources financières du Programme de renforcement de la protection zoosanitaire qui s’élève à un milliard de FCFA, depuis trois ans, permettent de régler, dans les délais fixés par le code des marchés publics, l’acquisition de vaccins avec l’ISRA et le mandat sanitaire avec l’Ordre des docteurs vétérinaires du Sénégal.‘’Des efforts continueront d’être faits pour améliorer, au besoin, les délais de règlement des marchés relatifs à la campagne nationale de vaccination du cheptel. J’exhorte, cependant, les différents acteurs à mieux comprendre les procédures de passation des marchés publics et à mieux s’y conformer, afin d’éviter certains retards préjudiciables’’, a lancé la ministre.Elle a rappelé que le chef de l’Etat, Macky Sall, à travers sa présence au lancement de la campagne nationale de vaccination du cheptel à Koung-Koung Sérère et la rencontre avec les éleveurs à Dolly, a montré ‘’de la plus belle manière’’ son attachement au secteur de l’élevage et sa conviction quant au rôle prépondérant qu’il peut jouer pour le développement économique et social du pays.Pour la présidente du Directoire national des femmes en élevage (DINFEL), Dieynaba Sidibé, ‘’l’approche participative et inclusive’’ incarnée par la ministre de l’Elevage et des Productions animales a permis aux éleveurs d’être au début et à la fin du processus de développement de l’élevage au Sénégal.‘’Nous souhaitons la création d’un numéro vert pour, quand il y a une épidémie déclarée même dans les villages les plus éloignés du Sénégal, que l’information puisse être remontée afin qu’il y ait une intervention rapide des services compétents’’, a lancé Mme Sidibé.