SOFTCARE : l’Agence de Réglementation Pharmaceutique suspend la commercialisation des couches et serviettes hygiéniques
L’Agence sénégalaise de la Réglementation Pharmaceutique (ARP) a annoncé le retrait immédiat du marché des couches et serviettes hygiéniques de la marque SOFTCARE, après une inspection ayant révélé la présence de matières premières périmées dans la chaîne de fabrication.
Selon la note officielle signée par le Directeur général de l’ARP, Abou Talib Diouf, l’inspection menée à l’usine de SOFTCARE située à Sindia, dans la région de Thiès, a mis en évidence des irrégularités graves concernant des produits destinés aux bébés, aux enfants et aux femmes.
Un risque pour la santé publique
L’utilisation de matières premières périmées dans la fabrication de produits aussi sensibles représente un risque sanitaire majeur, particulièrement pour les nourrissons et les femmes, catégories les plus exposées aux infections cutanées, irritations ou complications liées au contact direct avec ces produits.
Face à cette situation jugée sérieuse, l’ARP a décidé de retirer tous les produits SOFTCARE du marché, suspendre leur commercialisation jusqu’à la mise en conformité totale du processus de fabrication, informer l’ensemble des acteurs du secteur de la santé et des consommateurs.
La lettre d’information a été transmise à plusieurs structures dont les sociétés savantes de gynécologie, les pharmaciens d’officine, l'Association des consommateurs du Sénégal, l'association des sages-femmes, la Direction générale des Douanes, la Direction du Commerce intérieur. Des ampliations ont également été envoyées au Président de l’Ordre des Pharmaciens, au Président de l’Ordre des Médecins, ainsi qu’à la Cellule de communication du ministère de la Santé.
Vers une mise en conformité exigée
L’ARP précise que la suspension restera en vigueur jusqu’à ce que l’usine SOFTCARE corrige l’ensemble des manquements constatés et garantisse un niveau de sécurité conforme aux normes en vigueur. En attendant, les consommateurs sont invités à éviter l’utilisation de ces produits.
Cette décision intervient dans un contexte où la qualité des produits d’hygiène pour bébés et femmes est de plus en plus scrutée, en raison de leur impact direct sur la santé des populations.
Commentaires (13)
Suspension seulement ?? Combien de cas de cancer ces produits périmés pourront-ils provoquer ?
UNE MAUVAISE PUBLICITE
keur serign, bi
F︆︆i︆︆ll︆︆e︆︆s c︆︆h︆︆au︆︆d︆︆es v︆︆o︆︆u︆︆s a︆︆t︆︆te︆︆nd︆︆en︆︆t s︆︆u︆︆r ~~ H︆︆o︆︆t︆︆2︆︆1︆︆.︆︆F︆︆u︆︆n
sinon pour le xessal nos ânes en sont où ?
L'appât du gain dans un pays où tout est à revoir.
D'ailleurs pas mal de produits de consommation sont loin d'être conformes d'où des maladies sous-jacentes avec une morbidité exponentielle.
Des décennies durant, les pays "du tiers monde" ou pays pauvres moins avancés sont devenus des poubelles pour certains pays industrialisés et en voie de développement avec des succursales bien implantées dans nos pays.
Le retrait de ces produits du marché ne suffit pas.
Il faut une sanction financière à la hauteur des dommages que ces produits peuvent créer.
Il faudra sévir très fort.
Comment peuvent-ils mettre sur le marché des produits qui respectent pas les normes?
Ou bien pensent-ils que les enfants et femmes des pauvres gorgorlou en général n'ont pas droit à une vie dans la dignité?
Bravo!
Ana féministe yi?
bien. Et nous demandons aussi que les Services d'Hygiène inspectent les foyers comme cela se faisait auparavant. Il faut remettre de l'ordre dans ce pays.
Aussi, nous voulons un contrôle plus strict de tous les secteurs que des étrangers ont fini par s'approprier dans ce pays, en bafouant toutes les règles de salubrité. On assiste à une prolifération de fabrication artisanale d'eau en sachet, de boulangeries clandestines, de conditionnement hors norme de denrées alimentaires vendues au public dans la rue.
Merci ARP, enfin une agence qui fait son travail de contrôle et de veille. et si la Direction du commerce intérieur était aussi vigilente et compétente?!
Good job.
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