Calendar icon
Friday 21 November, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

Vulnérabilités des enfants : Plaidoyer pour une action collective pour mieux les protéger

Auteur: Yandé DIOP

image

Vulnérabilités des enfants : Plaidoyer pour une action collective pour mieux les protéger

La Journée internationale des droits de l’enfant est célébrée sous le thème « Ma journée, mes droits ». Une occasion d’alerter sur les nombreuses vulnérabilités auxquelles les enfants sont exposés dans cette zone touristique et de réaffirmer la nécessité d’une action collective pour mieux les protéger. 

 « Chaque enfant compte, chaque enfant mérite protection ». C’est pourquoi les enfants du Cadre départemental de protection de l’enfant (CDPE) de Mbour ont rappelé que leurs droits doivent être respectés « du matin au soir, dans tout ce qu’ils font », qu’il s’agisse d’éducation, de santé, de protection ou de loisirs. Ils ont dénoncé les nombreuses violations de droits encore constatées : violences basées sur le genre, mariages et grossesses précoces, abus, exploitation et tâches domestiques abusives, travail des enfants dans les garages, marchés ou espaces publics, marginalisation des enfants vivant avec un handicap, maltraitance des enfants talibés. 

« Aucun enfant ne doit vivre dans la rue, mendier, être exploité ou violenté », a martelé leur porte-parole, appelant à un engagement « permanent » pour que leurs droits soient protégés.

S’exprimant au nom des partenaires techniques et financiers, la représentante du CDPE a salué l’engagement des acteurs locaux et rappelé l’importance des journées dédiées aux enfants : Journée de l’enfant africain, Semaine de la jeunesse, Journée internationale de la fille, entre autres. 

Selon elle, ces moments « permettent non seulement de promouvoir les droits des enfants, mais aussi d’interpeller les autorités et de mieux orienter les actions de protection ».

Elle a insisté sur la nécessité d’une meilleure synergie entre les structures étatiques, les ONG et les communautés : « Ces journées existent pour que les enfants soient entendus et que les adultes les protègent réellement. »

Présidant la cérémonie, l’adjoint au préfet de Mbour a rappelé que le Sénégal, en tant qu’État partie à la Convention relative aux droits de l’enfant, a l’obligation de garantir : le droit à la vie et à la survie, le droit à la santé, le droit à l’éducation, le droit à la protection contre toutes formes de violence et de discrimination. 

« Vos droits seront respectés et garantis. Nous serons toujours à vos côtés pour vous accompagner et vous protéger », a-t-il assuré. Il a par ailleurs salué le rôle du CDPE et des partenaires techniques et financiers dans la coordination des actions de terrain.

VBG, enfants en situation de rue et vulnérabilités multiples

La célébration intervient dans un contexte marqué par une augmentation des violences basées sur le genre, comme l’a rappelé l’ONG Jeunesse et Développement à travers sa coordonnatrice. 

Selon elle, « la situation actuelle n’est pas rassurante », en raison de la multiplication des cas de VBG et du manque de coordination entre les différents acteurs. « Parfois, nous sommes seuls sur le terrain. Les autorités doivent être plus présentes pour structurer la chaîne de prise en charge », a-t-elle plaidé, rappelant l’urgence de formaliser clairement les rôles et responsabilités de chaque intervenant (police, gendarmerie, services sociaux, structures de santé). 

Auteur: Yandé DIOP
Publié le: Vendredi 21 Novembre 2025

Commentaires (8)

  • image
    ali il y a 7 heures

    Quelle belle photo d'innoncence.
    Ces enfants ne sont pas encore sous l'emprise des menteurs populistes politiciens.

  • image
    Papa il y a 6 heures

    J'ai vu pleins d'enfants mendiants à Saly. C'est vraiment regrettable de voir que nos gouvernants n'ont pris aucune pour lutter contre la mendicité des enfants. Leurs places c'est à l'école et à côté de leurs parents.
    L'état a démissionné sur les conditions de vie des enfants.

  • image
    Camenni il y a 6 heures

    Les femmes célibataires vous attendent sur -- Hot21.Fun

  • image
    Xalass! il y a 6 heures

    IL FAUT CHANGER DE PARADIGME ET DE TON !
    La même problématique a fait l’objet d’une publication sans complaisance, de la part d’un représentant de l’UNICEF, qui ne semblait du goût de tout le monde comme à chaque fois que cela vient d’un étranger. Pourtant, il a bien raison de dire que c’est d’action réelle dont nous avons besoin et pas de bonnes intentions sans lendemain, des slogans ronflants et sans effet. Il ne s’agit plus de vulnérabilité mais d’immersion dans un univers de dangers pour les enfants. Le phénomène n’est pas naissant, il est présent au Sénégal depuis des décennies. Il est temps de taper du poing sur la table et de renverser cette table pour que tout le monde se bouge l’arrière-train. Nous n’en sommes même pas à réclamer de l’amour pour les enfants sénégalais, nous en sommes à quémander le respect de leur droit à une vie décente. Il y a corrélation entre non-éducation et criminalité, et nous le vivons dans le Sénégal d’aujourd’hui. Il y des populistes qui se font un malin plaisir à tout attribuer aux populations étrangères sur notre territoire. Si ces étrangers avaient trouvé, en arrivant, un pays structuré, organisé et discipliné, ils se fondraient dans la masse éduquée et laborieuse. Il est temps d’arrêter de croire que nous nous en sortirons par le miracle qui n’aura pas lieu sans actions effectives.

  • image
    Inc55 il y a 6 heures

    Des innocents, des anges aux sourrires resplendissant. Je les regarde, ils ont le meme age que mes enfant, je les regarde le coeur déchiré.

  • image
    Darkassé il y a 5 heures

    C'est injuste et irresponsable de laisser des enfants mendiants trainer dans les rues jusqu'à tard la nuit pour enrichir un maître coranique paresseux qui ne laissera jamais son propre enfant faire la mendicité.
    C'est encore grave quand les autorités ne sont pas conscientes des conséquences de l'abandon des enfants à eux-mêmes. Nous sommes dans un pays d'hypocrites, de musulmenteurs et de musulprofiteurs des enfants.

  • image
    Xalass! il y a 5 heures

    @Darkassé
    Une fois qu’on a dit tout ça, qu’est-ce qu’on a fait pour que cela bouge ?
    Des centaines de milliers de personnes participent à des marches de protestation quand un homme politique est arrêté pour divers délits. On organise des marches lorsqu’une population estime qu’on lui vole ses terres. On en fait pareil lorsque nos marabouts se disent offensés. Mais, quand on piétine le droit des enfants depuis des lustres, personne n’use ses « padame gnaxel » pour des « culottes courtes » que l’on met au monde comme des petits pains. Pourtant, le pain c’est sacré et un enfant encore plus !

  • image
    Kebs il y a 4 heures

    Des enfants ki nous viennent de la sous region surtout de guinee Conakry,halte au Grand remplacement

Participer à la Discussion