Dakar Dem Dikk renoue avec la santé financière : un tournant décisif en 2025
Après plusieurs années de difficultés, la société nationale de transport public Dakar Dem Dikk (DDD) amorce un redressement financier significatif en 2025. Les derniers résultats arrêtés au 30 septembre 2025 témoignent d’une amélioration notable de la situation économique de l’entreprise, marquant une rupture nette avec l’exercice précédent.
À cette date, Dakar Dem Dikk affiche un solde financier positif de +1,9 milliard de francs CFA, contre un déficit de –1,2 milliard de francs CFA en 2024. Une performance qui traduit les effets conjugués des réformes engagées, d’une meilleure maîtrise des charges et d’une dynamique commerciale retrouvée.
Le chiffre d’affaires de l’exercice 2024 s’établit à 14,4 milliards de francs CFA, soutenu par une hausse de 20 % des produits d’exploitation. Cette progression est principalement portée par la forte reprise des activités de transport interurbain, en hausse de 36 %, et du segment international, qui enregistre une croissance remarquable de 40 %.
Ces résultats confirment la relance progressive de Dakar Dem Dikk, dont les lignes interurbaines et internationales s’imposent désormais comme de véritables leviers de croissance. Ils traduisent également une confiance retrouvée des usagers et un meilleur positionnement de l’entreprise sur le marché du transport collectif.
Toutefois, malgré ces indicateurs encourageants, des défis structurels majeurs demeurent. La société reste confrontée à une dette estimée à près de 50 milliards de francs CFA, ainsi qu’au poids de la masse salariale, qui continue de peser sur ses équilibres financiers.
En dépit de ces contraintes, les performances enregistrées en 2025 ouvrent de nouvelles perspectives pour Dakar Dem Dikk. Elles laissent entrevoir la possibilité d’un assainissement durable, à condition de poursuivre les efforts de restructuration financière et de gouvernance engagés, afin de consolider les acquis et garantir la viabilité à long terme de l’entreprise publique.
Commentaires (7)
Juub Juubal Jubaneti Reek Mo wourrr
De 2021 à 2024 , les Pastechiens sous l'égide de leur gourou avait caillassé plus de la moitié des bus de DDD paralysant tout le trafic du réseau.
Tout cela suite à ses histoires de fesses avec Adji Sarr.
Voilà les raisons !
1. Un directeur général en contradiction permanente
L’ANASER, censée être le rempart contre les drames routiers, se retrouve aujourd’hui prisonnière d’un directeur général plus préoccupé par ses règlements de compte internes que par sa mission de protection des vies humaines. Alors que chaque jour des Sénégalais meurent sur nos routes, le DG préfère maltraiter son personnel et multiplier les incohérences.
Dès son arrivée, il a menacé de renvoyer des agents sous CDI pour « raisons économiques », tout en recrutant de nouveaux fonctionnaires en parallèle. Une absurdité totale. Comment peut-on parler d’économies d’un côté et engager des dépenses de l’autre ?
2. Agents dispersés, missions inexistantes
La moitié du personnel est aujourd’hui affectée dans des régions dépourvues de sièges, sans moyens et sans missions claires. Ces femmes et ces hommes, qui étaient jusque-là le cœur de l’agence, sont réduits à l’inaction. Résultat : une ANASER paralysée, vidée de sa substance et de son efficacité.
Pendant ce temps, le DG s’improvise chroniqueur sur les plateaux télé, multipliant les déclarations creuses. Communiquer, il sait. Sauver des vies, beaucoup moins.
3. Illégalité et silence complice
Comme si cela ne suffisait pas, il recrute sans l’autorisation du conseil de surveillance, violant ainsi les règles élémentaires de gouvernance. Et que fait ce conseil ? Rien.
Le commissaire Boubacar Sanné, si bruyant dans d’autres affaires, garde aujourd’hui un silence assourdissant.
Me Masokhna Kane, qui aime se présenter comme défenseur du peuple, siège lui aussi au conseil. Informé des dérives, il ne bouge pas. Silence complice ou inertie volontaire ?
Le DG est allé plus loin : il a baissé illégalement les salaires des agents, piétinant le droit du travail.
4. Népotisme et gestion clanique
Cerise sur le gâteau, le DG a transformé l’ANASER en entreprise familiale. Il a recruté son cousin administrateur civil proche de la retraite et sa cousine, parachutée dans l’agence. Le népotisme est devenu la règle, la gestion clanique la méthode.
5. Une agence détournée de sa mission
Résultat : une agence minée par le favoritisme, la démotivation et le gaspillage des ressources. L’ANASER, au lieu d’être un outil de sécurité routière, est devenue la propriété privée d’un DG en dérive totale.
Pendant que les accidents de la route continuent de tuer chaque jour, l’ANASER est paralysée par l’incompétence, la mauvaise gouvernance et l’avidité de son chef. C’est plus qu’une erreur de gestion : c’est une trahison envers la mission sacrée de l’agence et envers le peuple sénégalais.
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