Grève des agents de l’Administration : l’État refuse de payer 1,6 milliard F CFA et enregistre 3 milliards F CFA de pertes
C’est Omar Dramé qui donne l’information. Dans un entretien paru ce jeudi dans L’Observateur, le porte-parole de l’Intersyndicale des travailleurs de l’Administration, évoquant les conséquences de la grève enclenchée par ses collègues, révèle que leur mouvement fait perdre à l’État davantage que la dette qui motive leur action.
Les grévistes réclament 1,6 milliard de francs CFA. C'est le montant des indemnités de logement de 16 000 agents de l’Administration jusque-là privés de ce droit, selon Omar Dramé. Cela représente 7% des 149 000 fonctionnaires éligibles à la généralisation de l’indemnité de logement dans la Fonction publique, décidée dans le cadre du Pacte national de stabilité conclu entre le gouvernement et les syndicats.
Après 48h de grève, la semaine dernière, l’Intersyndicale a reconduit ce mot d’ordre pour ces jeudi et vendredi. Les deux premiers jours de grève ont fait perdre à l’économie 3 milliards de francs CFA, rien que dans le secteur de la pêche, rapporte Omar Dramé.
«À cause de 1,6 milliard, l’État est en train de perdre des milliards. Mais la grève va se poursuivre si l’État ne réagit pas», avertit le porte-parole de l’Intersyndicale des travailleurs de l’Administration, qui suggère au gouvernement de «payer cette indemnité au lieu de laisser la situation pourrir».
Commentaires (17)
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Le probleme en Afrique Francophone, pas ANGLOPHONE, le probleme cest que les pays africains francophones ont trop copie le regime socialiste de leur maitre : LA FRANCE alors qu'ils n'ont pas les memes ressources et moyens de la FRANCE>. lolou mo gagnn Afrique francophone, quand ces BLANCS nous ont liberes de leur JOUG coloniaslite.. les presidents africains francophones avaient tous elus le model socialiste politique de la france or alors les moyens et ressources et memes mentalites netaient pas la.. cest le ou le bat blesse et nous allons souffrir encore davantage.. bakhna rekk
Au Sénégal, un inspecteur des impôts touche chaque mois plus de quatre fois le PIB annuel moyen par habitant, ce qui en fait un poste exceptionnellement attractif dans la fonction publique locale.
En France ou au Maroc, la rémunération mensuelle moyenne des inspecteurs représente à peine l’équivalent du PIB moyen mensuel par habitant, signe d’une structure beaucoup moins inégalitaire.
Dans les pays voisins comme la Côte d’Ivoire ou le Kenya, l’inspecteur gagne autour d’un mois de PIB/habitant par mois : la fonction reste privilégiée, mais sans excès par rapport aux standards économiques locaux.
Au Burkina Faso ou au Bénin, le poste reste valorisé, mais l’écart avec la richesse nationale moyenne est nettement moindre.
Conclusion
Ainsi, la rémunération des inspecteurs sénégalais est nettement supérieure non seulement en valeur absolue, mais aussi rapportée au niveau de développement économique, ce qui en fait l’un des métiers publics les plus enviés du continent africain
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