Après les élus locaux (maires et parlementaires) c'est au tour des jeunes, de recevoir une formation en protection des filles. En effet, le réseau des jeunes pour la promotion de l'abandon des mutilations génitales féminines (MGF) et de la lutte contre les mariages d'enfants a initié dans ce sens un vaste programme d'activités visant tous les acteurs pour éradiquer le fléau, une réalité encrée dans les pratiques traditionnelles.
Toujours dans le cadre de la mobilisation communautaire, hier jeudi, les 31 organisations du réseau sont revenus sur la scène de la sensibilisation pour engager les jeunes dans le combat pour l'épanouissement de la femme.
Ces organisations comptent investir le terrain du renforcement des capacités des leaders d’opinion, des chefs religieux, des présidents d’ASC et des membres de la société civile pour mettre un terme à la déperdition scolaire et aux mariages d'enfants dans la région de Sédhiou.
"Créé en 2015, le réseau des jeunes, veut booster, dans les meilleurs délais, le leadership de la fille et de la femme sédhiouoise en éradiquant d’ici à 2030, les MGF et les mariages d’enfants", a dit Ndéye Farma Ndao, la présidente du réseau des jeunes.
Une initiative que le maire Pape Aly Diallo a saluée au nom des élus qui s’engagent à l’accompagner l'initiative.
Maïssa Ngom, l’inspecteur régional de la jeunesse, revenant sur ce programme de mobilisation des acteurs, a mis l’accent sur les stratégies à peaufiner pour éradiquer le fléau qui, malgré les lois de 1999 et de 2005, persiste encore dans la région.
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