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Rejet du FMI par le Premier ministre : Moubarak Lo invite à la prudence

Auteur: Léna THIOUNE

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Alors que le Premier ministre affirme que le Sénégal peut se passer du Fonds monétaire international (FMI), le président de la République, Bassirou Diomaye Faye mène en parallèle des discussions avec l’institution de Bretton Woods. Ce qui  constitue, selon Moubarak Lo, une «une différence de tempéraments ». 
L’invité du "Grand Jury" de ce dimanche 3 août, sur RFM estime ainsi que le Sénégal n’est pas dans une position de rejet du FMI, mais plutôt de négociation équilibrée. Pour l’économiste, «même sans décaissement » un programme avec le FMI reste crucial pour la crédibilité du pays auprès des partenaires et des investisseurs.
 
En effet, selon Moubarak Lo, l’attractivité d’un pays repose sur la crédibilité financière, la stabilité politique, et la compétitivité structurelle. « Un investisseur regarde d’abord si un pays est stable, puis si sa gestion budgétaire est saine, et enfin si les infrastructures et le capital humain sont au niveau », explique-t-il.
 
En ce sens, l’économiste alerte sur une erreur de communication du Premier ministre Ousmane Sonko lors de son discours en marge de la présentation du plan de redressement économique et social faite vendredi dernier. « On parlera de la communication, parce que le Premier ministre a semblé dire qu'il n'a pas besoin de la coopération internationale ou du FMI, qu'il peut évoluer sans. C'est ça que je veux nuancer. C’est une erreur », a souligné l’ancien  directeur général du Bureau de prospective économique.
 
Sur les nouvelles taxes annoncées (monnaie électronique, visas, jeux, tabac…), M. Lo se montre prudent. Il doute que ces mesures suffisent à financer les ambitions de l’État. « Si l’on augmente trop les taxes, les gens consomment moins. Et quand ils consomment moins, les recettes fiscales baissent », alerte-t-il insistant sur la nécessité d’analyses de sensibilité et de risque pour chaque mesure. « On ne peut pas faire de politique fiscale sérieuse sans simulation», a-t-il dit.
Auteur: Léna THIOUNE

Commentaires (18)

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    il y a 4 semaines

    Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi opportuniste que ce mec. Tous ceux qu'il a conseillé ont échoué.
    Nguir yallah on est fatigué de voir les mêmes incompétentes têtes depuis 20 ans.

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    il y a 4 semaines

    tu n es pas crédible
    éternel transhumant

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    R. O il y a 4 semaines

    ‎À la suite de la présentation du plan de redressement de l'économie sénégalaise par le PM, beaucoup de réactions de personnes publics ou d'experts ont naturellement suivi. Certains opposants politiques comme d'habitude se sont plus apesantis sur la forme que sur le fond. Les experts quant à eux ont préféré pointer du doigt un plan de redressement qui vient augmenter la pression fiscale sur une économie qui est déjà à bout de souffle à cause du matraquage fiscal  exercé par l'état ces quinze derniers mois. En effet Le dernier rapport de l'ansd a  ainsi relevé que l'activité dans le secteur services, avait baissé de 15 %. Il est important de noter que le tertiaire est le secteur le plus important de l'économie sénégalaise.
    ‎Les  autres experts ont relevé à juste raison que l'effort national pour le redressement de notre économie doit injustement être porté par le secteur privé national et le commerçant sénégalais qui seront davantage imposés alors que l'État ne devait revoir son fonctionnement et ses avantages qu'à hauteur de 100 milliards .
    ‎Ce qui représente à peine 1.5% du budget national.
    ‎Toutes ces observations sont pertinentes et méritent donc d'être prises en compte.
    ‎Quant à moi je vais saluer et  féliciter le courage du PM et son gouvernement pour plusieurs raisons :
    ‎La raison la plus importante est qu'il vient littéralement de sauver ce pays et il nous montre à quel point la notion de souverainisme est importante pour lui et ses équipes.
    ‎La seconde et la principale raison pour laquelle je félicite le PM est d'avoir anticipé le plan d'ajustement structurel du FMI ,bien que le plan de redressement exposé au grand théâtre suit toutes les recommandations de l'institution de Washington.
    ‎Je félicite le PM d'avoir mis en place un plan de redressement sans prendre des mesures d'austérité qui auraient été très dommageables pour l'économie sénégalaise et les Sénégalais. Nous constatons  que les dépenses publiques restent au même niveau et de ce fait nous permettent de préserver notre modèle économique social. L'éducation et la santé ne subiront  pas de coupes budgétaires, ce qui seraient préjudiciables à long terme pour le tissu social..
    ‎Le seul bémol qu'on peut relever est d'avoir cédé à l'option du ciblage des subventions longtemps préconisées par l'institution de Washington. Sa faisabilité et son impact sur l'économie sénégalaise restent à ce jour inconnus . Ce ciblage certes permettra de faire des économies mais  le gouvernement ne prend-il pas encore le risque, en plus du taux de pression fiscale surélevée de ralentir davantage l'économie sénégalaise.
    ‎Quant à la fiscalité qui est à ce  jour le principal levier pour l'État pour remplir sa caisse,  nous constatons qu'il n'est pas envisagé de hausses d'impôts mis à part certains secteurs comme le jeu de hasard ou le tabac qui seront davantage taxés. Il est important de souligner que depuis l' arrivée de pastef, aucune augmentation d'impôts n'a été voté à l'assemblée. Il s'agit plus d'un redressement fiscal ou un élargissement de l'assiette fiscale comme le préconisait le FMI, ce qui consiste à imposer toutes les activités économiques qui échappaient à l'administration fiscale.
    ‎L'etat espère ainsi récolter plus de mille milliards repartis comme suit  -Optimisation des dépenses publiques (100 milliards FCFA  : 
    ‎  - Réduction des charges locatives, centralisation des achats, restructuration du parapublic. 
    ‎-Mobilisation des ressources domestiques (111 milliards FCFA) : 
    ‎  - Taxation du numérique, mobile money, jeux en ligne, droits d’accises, fiscalité environnementale. 
    ‎-Recyclage d’actifs (1 124 milliards FCFA) : 
    ‎  Cession temporaire de terrains (ex-bases militaires, zones économiques).
    ‎Cela nous permettra donc de financer des
    ‎secteurs prioritaires comme agriculture, BTP, numérique, tourisme, industries créatives. 
    ‎En conclusion nous nous attendons à ce que le coût de la vie 'augmente dans les années à venir à cause d'un usage trop important de la fiscalité.  Conscient de cette difficulté l'état prévoit d'augmenter les bourses de solidarité sociale.
    ‎ceci étant cette situation est toujours préférable à une mise sous tutelle pr le FMI. Rappelons que la mise sous tutelle par le   FMI est  une situation où un pays, confronté à de graves difficultés financières comme une crise de la dette ou une incapacité à emprunter sur les marchés, sollicite l’aide du FMI. En échange de cette aide financière, le pays doit accepter un programme de réformes économiques strictes, souvent appelé plan d’ajustement structurel. Les réformes incluent généralement des mesures d’austérité (réduction des dépenses publiques, privatisations, réformes du marché du travail, etc.) pour rétablir la stabilité économique et financière. L'état espère ainsi ramener son déficit à 3% d'ici 2027 , ce qui leur permettra de lancer la phase 2 du plan.
    ‎Nous souhaitons donc un bon courage à nos dirigeants en cette période de crise et espérons que les sénégalais seront assez compréhensifs à leur endroit.

    Bon dimanche et bon début de semaine à tous









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    Nit il y a 4 semaines

    C'est très clair pour ceux qui ont les yeux ouverts et qui sont lucides. Le Sénégal va droit dans le mur tant que les deux sont au pouvoir.
    Pour O.S., c'est une incompétence crasse que les sénégalaises et les sénégalais découvrent tous les jours. Ses attaques contre le FMI sont une stratégie pour éviter de montrer les preuves de maquillage de la dette sachant très bien que sans cela, le Sénégal n'aura pas de décaissement. Pour le PR, il manque à sa responsabilité de limoger son PM étant pris dans un conflit de loyauté.

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    Papa ndao il y a 4 semaines

    Ce monsieur a accompagné les anciens régimes qui se sont succédé a la tête de notre cher Sénégal (Abdoulaye Wade maky Sall )mais a échoué avec eux suites a des approches économiques approximatives et même parfois qu on peut qualifier de hasardeuse inopérantes ect
    Sonko et Diomaye sont sur la bonne voie on ne peut pas compter sur l aide pour développer un pays c est l appel lance par les nouvelles autorités et y invité toute la naton

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    reply_author il y a 4 semaines

    Vraiment, ce moubarak là nous pompe l'air. Rié de profond, de rationnel et de scientifique. Toujours spéculatif. On lui conseille d'aller s'accroupir devant le doyen moustapha kassé et d'apprendre.

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    reply_author il y a 4 semaines

    Il n'a jamais accompagné Abdoulaye wade au contraire, il l'a combattu avec ses théories mensongères manipulatrices de diminuer le train de vie de l'état pour subventionner les denrées de première nécessité.

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    il y a 4 semaines

    L'économiste le plus nul du Sénégal, qui nous tympanisait avec le train de vie de l'état, la Malaisie, etc. macky sall l'a vite limogé quand il a su que le gars ne pèse pas en plus de son narcissisme .

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    il y a 4 semaines

    L'économiste le plus nul du Sénégal, qui nous tympanisait avec le train de vie de l'état, la Malaisie, etc. macky sall l'a vite limogé quand il a su que le gars ne pèse pas en plus de son narcissisme .

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    il y a 4 semaines

    Semblait ne me semble pas adéquat pour qualifier l'intervention d'une personne, dans le doute on s'abstient. Néanmoins le Sénégal ne doit pas et ne devrait pas mettre tous ses œufs dans un même panier. C'est très valable de diversifier ses sources de financements. En économiste il sait que la note des agences de notation parfois complaisants déterminent la direction ou regarde les investisseurs.

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    Djio il y a 4 semaines

    Moubarak veut une sucette ,celle qu'il a perdu avec l'avenement du pastef était vraiment douce

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    il y a 4 semaines

    Ce populiste se trompe trés lourdement on a besoin du fmi

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    CITOYEN il y a 4 semaines

    Le PM n'était pas obligé de dire ça mais il faut aussi dénoncer la comédie du FMI. Il devrait être reconnaissant au gouvernement d'avoir joué la transparence et cesser de lui mettre des bâtons dans les roues. On ne peut pas reprocher au PM de s'interroger sur l'incapacité du FMI à constater les forfaitures du régime de Macky Sall malgré plusieurs visites de contrôle

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    Hé! il y a 4 semaines

    T'as toujours pas compris que "la dette cachée et les chiffres falsifiés" c'est de la fiction faite pour exprimer la haine du PM à l'égard de l'ancien régime ?

    Ousmane Sonko a fait preuve d'une rare intelligence, comme d'hab.

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    Abdullah il y a 4 semaines

    La finalité de la fiscalité est de permettre à l’État d'avoir un levier pour redistribuer, atténuer la conséquence de certaines mesures, inciter à plus aller vers des secteurs délaissés, aider, assister, promouvoir, etc.
    Ce n'est sans doute pas un moyen exclusivement destiné à renflouer les caisses de l’État.
    Comme on dit, trop d'impôt tue l'impôt.
    Alors, les autorités doivent faire très attention et surtout trouver le bon équilibre pour ne pas freiner la consommation interne qui doit être le principal moteur de relance de conso et donc de la croissance, permettre aux entreprises d'investir et, etc

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    Abdullah il y a 4 semaines

    La finalité de la fiscalité est de permettre à l’État d'avoir un levier pour redistribuer, atténuer la conséquence de certaines mesures, inciter à plus aller vers des secteurs délaissés, aider, assister, promouvoir, etc.
    Ce n'est sans doute pas un moyen exclusivement destiné à renflouer les caisses de l’État.
    Comme on dit, trop d'impôt tue l'impôt.
    Alors, les autorités doivent faire très attention et surtout trouver le bon équilibre pour ne pas freiner la consommation interne qui doit être le principal moteur de relance de conso et donc de la croissance, permettre aux entreprises d'investir et, etc

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    il y a 4 semaines

    On va droit au mur ,les obligations du Sénégal ont tout de suite baissé après le discours du premier ministre vendredi ,cela veut tout dire . Une pirogue ne peut pas rivaliser avec un porte avion ,le monde économique a ses réalités et ne peut se construire en rejetant ceux qui dirigent se monde sinon on crevé comme un rat avec sa fausse fierté ,il faut revenir à la raison

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    SeNeGal. il y a 4 semaines

    Le tort de FMI c'est d'avoir attrapé le mytho en flagrant délit de mensonge ( la dette cachée).

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    il y a 4 semaines

    Il dit consommeer moin c est la baisse des recettes et a qui ca sert si on consomme plus et on ne paie pas de taxe comme ce qui se passe actuellement

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    il y a 4 semaines

    Il dit consommeer moin c est la baisse des recettes et a qui ca sert si on consomme plus et on ne paie pas de taxe comme ce qui se passe actuellement

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    reply_author il y a 4 semaines

    Si on consomme plus et on paie pas de taxe ça profite aux consommateurs
    et à l'État par le bias de la longue par exemple

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    il y a 4 semaines

    Il dit consommeer moin c est la baisse des recettes et a qui ca sert si on consomme plus et on ne paie pas de taxe comme ce qui se passe actuellement

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    Sacrée manque d'humilité il y a 4 semaines

    Le Conseiller spécial du passé de l'ancien régime et du Passif. Pourquoi ces gens sont les plus bavards aujourd'hui ?

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    reply_author il y a 4 semaines

    Lui, il cherche une place dans le prochain remaniement.
    Depuis Wade, il veut ajuster « ancien ministre »  dans son cv.

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    reply_author il y a 4 semaines

    Si on consomme plus et on paie pas de taxe ça profite aux consommateurs
    et à l'État par le bias de la longue par exemple

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