Rufisque sous l’égide du Dr Oumar Cissé : Une transformation urbaine portée par la participation citoyenne
Dans la vieille ville de Rufisque, où l’histoire et la modernité se rencontrent, une dynamique de transformation urbaine et sociale s’opère sous l’impulsion du maire, Dr Oumar Cissé. À mi-parcours de son mandat, l’édile a réuni les citoyens le 19 juillet 2025 lors de l’initiative « Jakaarlo ak sunu Maire » à la place Alé Gaye Diop (ex-Gabard) pour un exercice de transparence et de dialogue. Ce rendez-vous, véritable tribune d’échanges, a permis à l’équipe municipale de rendre compte des avancées significatives réalisées en trois ans et d’écouter les préoccupations des habitants. Au cœur de cette gouvernance : le Plan de Développement Urbain Durable (PDUD), un référentiel stratégique aligné sur la « Vision Sénégal 2050 », qui guide les efforts pour faire de Rufisque une ville inclusive, résiliente et moderne.Une vision structurée autour du PDUDLe PDUD, élaboré de manière participative, constitue la boussole de la municipalité. Ce plan ambitieux s’articule autour de priorités claires : amélioration du cadre de vie, promotion de l’économie locale, renforcement des services de base et lutte contre les vulnérabilités environnementales et sociales. Sa mise en œuvre, qui exige des ressources financières importantes et une synergie d’acteurs, repose sur une gouvernance concertée et une forte adhésion citoyenne. « La participation citoyenne est le socle de notre action publique », a déclaré Dr Cissé, soulignant l’importance de cadres comme « Jakaarlo ak sunu Maire » pour rapprocher la mairie des citoyens et renforcer leur confiance.Assainissement : Une réponse aux défis environnementauxLa gestion des eaux pluviales et usées, un défi majeur pour Rufisque en raison de sa topographie et des impacts du changement climatique, figure parmi les priorités de la municipalité. Des actions concrètes ont été entreprises pour optimiser l’écoulement des eaux, prévenir les inondations et améliorer l’hygiène publique. Parmi les réalisations phares :- Réseaux d’évacuation : Des infrastructures ont été construites dans des zones critiques comme Thiawléne, Darou Rahman et Gouye Mouride, historiquement touchées par les inondations.- Canal Bodin : Une couverture partielle a été réalisée pour limiter les risques sanitaires.- Canal du marché (Rue Jules Ferry) : Sa fermeture a sécurisé les usagers et amélioré l’esthétique urbaine.- Exutoire du Canal de l’Est : L’élargissement de cet ouvrage stratégique a permis de réduire la stagnation des eaux en centre-ville, épargnant les habitants et commerçants des inondations récurrentes.Le Programme d’Assainissement Liquide Municipal (PALM), outil stratégique aligné sur le PDUD, structure ces efforts autour de trois axes : la réalisation d’infrastructures communautaires, le déploiement de réseaux de drainage et la sensibilisation communautaire. Par ailleurs, des collecteurs ont été installés à Rouhou Teugue (470 mètres), Nguendel (120 mètres) et Arafat 4 Extension, tandis que des financements et un appui technique ont bénéficié à des quartiers comme Dar Salam, Fass et Babou Salam.Infrastructures et espaces publics : Redynamiser le visage de RufisqueLa municipalité a investi dans la modernisation des infrastructures pour améliorer la mobilité, l’esthétique et la convivialité de la ville. Parmi les projets marquants :- Place Alé Gaye Diop: Inaugurée le 25 février 2025, cette place réhabilitée au cœur du vieux Rufisque est désormais un espace moderne et inclusif, propice aux rencontres et aux animations culturelles.- Maison des Arts Khar Mbaye Madiaga : Inaugurée le 18 juin 2025 en partenariat avec la ville de Nantes, ce centre culturel doté d’une salle de spectacle, d’une bibliothèque et de résidences pour artistes ambitionne de devenir un hub de création et de formation.- Éclairage public : Dans le cadre du programme « Rufisque, Ville Lumière », des lanternes modernes et écoénergétiques ont été installées sur les grandes artères, comme la Route de Sococim, le Boulevard Maurice Gueye et la Rue Adama Lo, ainsi que dans 25 quartiers, avec près de 2 000 lampes déployées.- Voirie: La réhabilitation de l’axe Dangou-Nimzatt et de la Rue Jules Ferry, en béton armé, a fluidifié la mobilité urbaine. D’autres projets, comme la construction de routes en pavés autobloquants à la Cité Taco ou à Diokoul, sont prévus pour 2025, grâce à l’augmentation des fonds d’équipement.Rufisque, Ville Verte : Un engagement pour l’environnementLe programme « Rufisque, Ville Verte », lancé en partenariat avec les services des Eaux et Forêts, illustre l’engagement de la municipalité pour un développement durable. Des campagnes de reboisement ont permis de planter des centaines d’arbres le long d’axes stratégiques, comme le Boulevard El Hadj Malick Sy (5 km) et l’Axe Cheikh Ahmadou Bamba (2,5 km). Vingt associations locales ont reçu des plants pour verdir les quartiers et les écoles, renforçant l’appropriation communautaire. Des espaces publics, comme le jardin public central réhabilité en 2022 et la place Alé Gaye Diop, ont été aménagés pour offrir des lieux de détente et de convivialité.Santé, éducation et culture : Priorité au développement humainDans le domaine de la santé, la municipalité a renforcé le plateau technique du District sanitaire avec 34 millions FCFA de matériel médical et une subvention de 20 millions FCFA à l’Hôpital Youssou Mbargane Diop. Le maire, qui reverse ses indemnités annuelles (5 millions FCFA) à l’hôpital, plaide également pour la construction d’un établissement moderne.En éducation, 443 étudiants ont bénéficié de bourses pour un montant de 139 millions FCFA, tandis que 145 millions FCFA ont été alloués pour des demi-bourses en 2024. La coopération avec la ville chinoise de Zhoushan a permis d’offrir des bourses à trois étudiants en Master 2, et 46 nouveaux bacheliers ont reçu des aides au mérite.Sur le plan culturel, la Maison des Arts et les appuis aux porteurs de projets créatifs témoignent de la volonté de valoriser le patrimoine et la créativité rufisquois.PASIC : Une dynamique communautaire sans précédentLe Programme d’Appui et de Suivi des Initiatives Communautaires (PASIC) a mobilisé 316,45 millions FCFA pour soutenir 116 des 136 quartiers de Rufisque. Ce programme a financé l’assainissement, le pavage, l’éclairage et l’aménagement d’espaces publics, tout en appuyant 89 groupements de femmes et 225 formations pour renforcer l’économie locale.Ressources humaines : Une gestion moderniséeLa municipalité a modernisé la gestion des ressources humaines en reclassant 130 agents, en instaurant des primes pour les cadres et en régularisant les avancements d’échelon. La célébration des retraités et la réhabilitation de l’Hôtel de Ville traduisent une volonté de valoriser le capital humain.Perspectives : Vers un avenir ambitieuxPour l’avenir, Dr Cissé mise sur trois projets structurants : une École des Métiers pour former les jeunes, une unité de production pour l’autonomisation des femmes et un projet de protection du littoral contre l’érosion côtière. Ces initiatives s’inscrivent dans une vision d’inclusion et de durabilité.Un modèle de gouvernance participativeEn trois ans, l’équipe de Dr Oumar Cissé a transformé Rufisque grâce à une gouvernance participative, des partenariats fructueux (Nantes, Dakhla, PACASEN) et une mobilisation sans précédent des ressources propres. Alors que la ville poursuit sa mue, le maire appelle à la poursuite du programme national d’assainissement des 10 villes pour consolider ces acquis. Rufisque, sous son impulsion, s’affirme comme une ville lumière, verte et solidaire, prête à relever les défis du futur.
Les nouveaux quartiers attendent et vivent des moments tres difficile avec la montee de l eau surtout en saison des pluies.il faut un plan d assainissement pour Cite Orstom Sipres Serigne Mansour et autres
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Les nouveaux quartiers attendent et vivent des moments tres difficile avec la montee de l eau surtout en saison des pluies.il faut un plan d assainissement pour Cite Orstom Sipres Serigne Mansour et autres
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