Naufrage du Joola : Atoumane Sy (DG ANASER) alerte sur l’irresponsabilité persistante sur les routes sénégalaises
Le 26 septembre 2002, sombrait le bateau le "Joola", faisant plus de 1800 morts. Vingt cinq ans plus tard, le trafic maritime a bien changé, mais sur les routes sénégalaises, c'est une autre histoire. Directeur général de l'Anaser (Agence Nationale de la Sécurité Routière), Atoumane Sy demande aux Sénégalais de transposer les leçons tirées du "Joola" pour améliorer la sécurité routière.
" Du Joola aux routes du quotidien : Pour une conscience nationale face aux comportements à risque dans les transports "
En ce jour de recueillement et de mémoire, nous commémorons avec gravité l’anniversaire du naufrage du bateau Le Joola, survenu dans la nuit du 26 septembre 2002.
Plus de 1 800 vies fauchées, des familles brisées, un pays meurtri… Ce drame reste l’une des plus grandes tragédies maritimes civiles de l’histoire moderne.
Mais au-delà de l’émotion, ce jour doit surtout nous pousser à réfléchir, à tirer les leçons et à agir. Car ce que le Joola a révélé, c’est la conséquence dramatique des négligences, des imprudences et des défaillances systémiques dans la gestion des transports.
Aujourd’hui, en tant que responsable de la sécurité routière, je tiens à rappeler que les mêmes causes peuvent produire les mêmes effets.
Sur nos routes, chaque jour, nous voyons les signaux d’alerte se multiplier :
- Surcharge des véhicules,
- Surnombre de passagers
-non Port de la ceinture de sécurité
- Non-respect des normes de sécurité des véhicules
- Défaut de contrôle technique,
- Excès de vitesse,
- Alcool et téléphone au volant,
- Dépassements dangereux,
- Non-port de casques protecteurs pour les conducteurs et passagers des deux roues,
- Fatigue au volant
-Somnolence au volant
- Et parfois, une indifférence coupable face aux facteurs de risques d’accidentologie .
Ces comportements mettent en danger non seulement les usagers de la route, mais aussi la vie de familles entières. Chaque accident évitable est une tragédie de trop.
Nous devons changer nos mentalités, refuser la banalisation du danger, et faire de la sécurité une culture collective. Cela commence par :
- La rigueur dans l’entretien des véhicules,
- Le respect du code de la route,
- La vigilance permanente des transporteurs et conducteurs,
- Et surtout, une volonté ferme de faire appliquer les règles sans faiblesse ni exception.
- Le souvenir du Joola nous oblige.
Il nous rappelle que la négligence tue.
Que l’irresponsabilité a un prix. Et que chaque acteur du transport – qu’il soit routier, maritime ou aérien – a un devoir sacré : celui de protéger la vie humaine.
En mémoire des victimes du Joola, et pour l’avenir de nos routes, engageons-nous à bâtir un système de transport sûr, discipliné et humainement responsable.
M.Atoumane SY , directeur général de l’Agence Nationale de la Sécurité Routière ( ANASER)
Commentaires (36)
J'ai été impliqué dans un accident de la route alors que la moto doublait à droite avant de le voir, c'était trop tard.
Avec vous l'anaser va reduire les accidents de la route
Depuis sa prise de fonction à la tête de l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (ANASER), Atoumane Sy s’est imposé comme un acteur clé de la prévention des accidents et de la protection des vies sur les routes sénégalaises. Dans un contexte où l’insécurité routière reste un défi majeur pour notre pays, son action combine rigueur, innovation et sensibilisation, plaçant la sécurité routière au cœur des préoccupations nationales.
Sous sa direction, l’ANASER a déployé des programmes de sensibilisation massifs, allant des campagnes médiatiques aux ateliers de formation pour les conducteurs professionnels, les jeunes et le grand public. Ces initiatives ont pour objectif de changer les comportements, de renforcer la culture de prévention et de rappeler que chaque vie compte.
Le DG a également mis l’accent sur le respect strict des normes de sécurité, le contrôle technique des véhicules et la lutte contre la surcharge et l’excès de vitesse. Il n’a de cesse de rappeler que les comportements irresponsables — alcool au volant, téléphone en conduisant, fatigue ou négligence — peuvent avoir des conséquences dramatiques. Son engagement vise à réduire significativement les accidents de la route et à créer une véritable culture de sécurité collective.
En parallèle, Atoumane Sy a montré une capacité exceptionnelle à mobiliser les acteurs étatiques et privés, à renforcer les partenariats et à sensibiliser les populations à travers des messages forts et mémorables. Son leadership se distingue par une vision claire : prévenir avant de réparer, protéger la vie plutôt que de pleurer les pertes.
Chaque année, lors de la commémoration du naufrage du Joola, il rappelle à la nation que l’irresponsabilité tue, que ce soit sur les routes ou sur l’eau. Ce message fort illustre son engagement constant à préserver la vie humaine et à faire du Sénégal un pays où la sécurité routière n’est pas une option, mais un devoir collectif.
Aujourd’hui, grâce à ses efforts, l’ANASER est devenue un modèle de rigueur, de transparence et d’efficacité dans la région, et un acteur incontournable pour un Sénégal plus sûr. La vision et les actions d’Atoumane Sy inspirent non seulement le personnel de l’ANASER, mais aussi tous les citoyens à adopter des comportements responsables au quotidien.
Les décisions de gestion, parfois difficiles, ont pour objectif de moderniser l’agence, optimiser ses ressources et mieux protéger les Sénégalais. Les critiques sur le personnel ou le recrutement doivent être vues à travers cette optique : construire une structure efficace et opérationnelle sur l’ensemble du territoire.
Il est aussi essentiel de rappeler que la sécurité routière est une responsabilité collective. Atoumane Sy agit pour changer les comportements, renforcer la culture de prévention et éviter que des tragédies comme le naufrage du Joola ne se reproduisent. Son leadership est guidé par la protection de la vie humaine, et chaque action de l’ANASER vise cet objectif.
Enfin, transformer l’ANASER en outil efficace demande des choix courageux, parfois mal compris, mais toujours au service de la population. Critiquer sans reconnaître les résultats tangibles et les vies sauvées serait injuste envers un dirigeant engagé et dévoué.
1. Un directeur général en contradiction permanente
L’ANASER, censée être le rempart contre les drames routiers, se retrouve aujourd’hui prisonnière d’un directeur général plus préoccupé par ses règlements de compte internes que par sa mission de protection des vies humaines. Alors que chaque jour des Sénégalais meurent sur nos routes, le DG préfère maltraiter son personnel et multiplier les incohérences.
Dès son arrivée, il a menacé de renvoyer des agents sous CDI pour « raisons économiques », tout en recrutant de nouveaux fonctionnaires en parallèle. Une absurdité totale. Comment peut-on parler d’économies d’un côté et engager des dépenses de l’autre ?
2. Agents dispersés, missions inexistantes
La moitié du personnel est aujourd’hui affectée dans des régions dépourvues de sièges, sans moyens et sans missions claires. Ces femmes et ces hommes, qui étaient jusque-là le cœur de l’agence, sont réduits à l’inaction. Résultat : une ANASER paralysée, vidée de sa substance et de son efficacité.
Pendant ce temps, le DG s’improvise chroniqueur sur les plateaux télé, multipliant les déclarations creuses. Communiquer, il sait. Sauver des vies, beaucoup moins.
3. Illégalité et silence complice
Comme si cela ne suffisait pas, il recrute sans l’autorisation du conseil de surveillance, violant ainsi les règles élémentaires de gouvernance. Et que fait ce conseil ? Rien.
Le commissaire Boubacar Sanné, si bruyant dans d’autres affaires, garde aujourd’hui un silence assourdissant.
Me Masokhna Kane, qui aime se présenter comme défenseur du peuple, siège lui aussi au conseil. Informé des dérives, il ne bouge pas. Silence complice ou inertie volontaire ?
Le DG est allé plus loin : il a baissé illégalement les salaires des agents, piétinant le droit du travail.
4. Népotisme et gestion clanique
Cerise sur le gâteau, le DG a transformé l’ANASER en entreprise familiale. Il a recruté son cousin administrateur civil proche de la retraite et sa cousine, parachutée dans l’agence. Le népotisme est devenu la règle, la gestion clanique la méthode.
5. Une agence détournée de sa mission
Résultat : une agence minée par le favoritisme, la démotivation et le gaspillage des ressources. L’ANASER, au lieu d’être un outil de sécurité routière, est devenue la propriété privée d’un DG en dérive totale.
Pendant que les accidents de la route continuent de tuer chaque jour, l’ANASER est paralysée par l’incompétence, la mauvaise gouvernance et l’avidité de son chef. C’est plus qu’une erreur de gestion : c’est une trahison envers la mission sacrée de l’agence et envers le peuple sénégalais.
↩️ Répondre+10 4
CV ?
Que faisait il au Canada?
C’est un véritable appel à la responsabilité collective et à la vigilance sur nos routes.
Ce drame national, qui a endeuillé tant de familles, reste une leçon permanente.
Le DG traduit cette mémoire en actions concrètes : campagnes de sensibilisation régulières,
distribution de kits de sécurité routière dans toutes les régions,
et mise en place de partenariats avec les collectivités locales pour renforcer la prévention.
Sous sa direction, l’ANASER multiplie les formations destinées aux chauffeurs et aux apprentis.
Il insiste sur la nécessité de faire de chaque voyage un acte de prudence.
En associant commémoration et travail quotidien, il honore les victimes
et protège les générations futures contre de nouvelles tragédies.
Il nous rappelle que la sécurité routière n’est pas une option, mais un devoir collectif.
Sous son impulsion, l’agence a lancé des opérations de contrôle renforcé
et des campagnes médiatiques innovantes pour sensibiliser tous les usagers.
De la réhabilitation de certaines infrastructures à la distribution de matériel de protection,
chaque initiative vise à réduire les risques d’accidents graves.
Le DG ne se contente pas de discours : il place l’action au cœur de sa stratégie.
Il démontre qu’en tirant les leçons d’un drame historique,
on peut bâtir une culture nationale de prévention et de prudence.
C’est une vision claire qui donne espoir à tout le pays.
mais c’est surtout agir pour qu’aucune famille ne revive une telle tragédie.
Le Directeur Général de l’ANASER a parfaitement compris ce devoir de mémoire.
Il a transformé cette commémoration en une plateforme d’action concrète.
Ses initiatives incluent la formation de milliers de conducteurs,
la mise à disposition de kits de premiers secours dans les gares routières,
et la coordination avec les forces de l’ordre pour un meilleur contrôle des véhicules.
En renforçant la réglementation et en multipliant les actions de sensibilisation,
il prouve que la prévention est la meilleure manière d’honorer les disparus.
Cette approche globale inspire la population et responsabilise chaque citoyen.
Le Joola devient ainsi un rappel vivant que la vigilance sauve des vies.
Il a supervisé la mise en place de postes mobiles de contrôle sur les grands axes,
un dispositif qui a déjà permis de réduire le nombre d’accidents sur plusieurs routes interurbaines.
Sous sa direction, l’agence a aussi distribué des milliers de kits de sécurité routière
aux chauffeurs de transport public, incluant gilets réfléchissants et trousses de premiers secours.
Il a récemment lancé un programme pilote de sensibilisation dans les écoles,
pour inculquer très tôt aux enfants les règles de la circulation.
Ces efforts, combinés aux campagnes médiatiques régulières,
témoignent d’une vision claire : faire de la prévention une culture nationale.
Son leadership transforme l’ANASER en acteur incontournable de la sécurité routière au Sénégal.
Il a introduit un système numérique de suivi des accidents
permettant de collecter et d’analyser les données en temps réel,
ce qui aide à déployer plus rapidement les équipes de secours.
Parallèlement, il a signé plusieurs partenariats avec des collectivités locales et des ONG
pour installer de nouvelles signalisations et renforcer l’éclairage sur les points noirs.
La récente campagne nationale “Tolérance Zéro” a mobilisé chauffeurs, passagers et citoyens
autour d’un objectif commun : réduire les pertes de vies humaines.
En alliant technologie et sensibilisation de masse,
le DG prouve que l’innovation peut sauver des vies et changer durablement les comportements.
Ces avancées consolident sa réputation de bâtisseur d’une sécurité routière moderne.
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