Une manifestation des partis de l'opposition ivoirienne, interdite vendredi pour "maintenir l'ordre public", a été dispersée samedi à coup de gaz lacrymogène par les forces de l'ordre à Abidjan, ont constaté des journalistes de l'AFP.
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Une manifestation des partis de l'opposition ivoirienne, interdite vendredi pour "maintenir l'ordre public", a été dispersée samedi à coup de gaz lacrymogène par les forces de l'ordre à Abidjan, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Un collectif d'avocats de huit pays a dénoncé la "détention illégale" d'un confrère burkinabè et figure de la société civile, Me Guy Hervé Kam, ancien membre du pool d'avocats de Ousmane Sonko, écroué depuis plus d'un an à la prison militaire de Ouagadougou pour sa participation présumée à un "complot", dans un communiqué transmis jeudi à l'AFP.
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
Un Guadeloupéen de 69 ans a été condamné à quinze mois de prison dont cinq mois ferme aménageables, pour avoir braqué un centre commercial avec une carabine afin "d'entrer en prison" et y retrouver son petit-fils incarcéré, a appris l'AFP de sources concordantes, confirmant une information de la radio RCI.
Des jeunes du collectif GenZ 212 ont manifesté samedi dans plusieurs villes marocaines pour le huitième jour consécutif pour demander de meilleurs services publics de santé et d'éducation, ont constaté un photographe de l'AFP et des médias locaux.
Des ressortissants ouest-africains expulsés par les États-Unis vers le Ghana se retrouvent livrés à eux-mêmes au Togo, où ils sont arrivés sans papiers d’identité, ont rapporté à l’AFP deux des expulsés et leur avocate.
Des ressortissants ouest-africains expulsés par les États-Unis vers le Ghana se retrouvent livrés à eux-mêmes au Togo, où ils sont arrivés sans documents d’identité, ont rapporté à l’AFP deux des expulsés et leur avocate.
La principale coalition d'opposition en Guinée-Bissau ne pourra pas présenter sa liste aux législatives qui auront lieu le 23 novembre en même temps que la présidentielle, a indiqué mercredi à l'AFP un membre de la Cour suprême, évoquant un dépôt tardif de son dossier.
L'intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine, accusateur principal de Nicolas Sarkozy dans l'enquête sur les financements allégués de sa campagne présidentielle 2007 par la Libye, est mort mardi matin à Beyrouth, a indiqué à l'AFP son avocate française Me Elise Arfi, confirmant une information du Point.
Le Ghana a expulsé vers le Togo au moins six Ouest-Africains, initialement expulsés par les Etats-Unis dans le cadre de la politique de lutte contre l'immigration clandestine érigée en priorité par le président Donald Trump, ont indiqué à l'AFP leurs avocats.
La Direction collégiale de l'Alliance des forces de progrès (AFP) a examiné la situation nationale et la vie du parti, dans un contexte marqué par des difficultés économiques et sociales....
La ville de Gaza a été touchée par des bombardements forts et soutenus tôt le matin du mardi 16 septembre, ont indiqué plusieurs témoins à l'AFP, au lendemain d'une visite à Jérusalem du secrétaire d'État américain Marco Rubio visant à exprimer le soutien des États-Unis à Israël.
Invité du "Jury du dimanche" sur iRadio, le député Mbaye Dionne, secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (AFP), a dénoncé la situation actuelle des grands projets de développement au Sénégal.
Invité du "Jury du dimanche" sur iRadio, le nouveau secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (AFP) est revenu sur son parcours, sa proximité avec Moustapha Niasse et les défis qui attendent son parti dans un contexte de crise économique et sociale.
Une centaine de médias et organisations de presse internationaux, dont l'AFP, ont demandé jeudi à l'administration Trump de renoncer à raccourcir la durée des visas pour...
Le porte-parole du gouvernement sénégalais, Moustapha Njekk Sarré, a confirmé à l'AFP : « C'est confirmé », concernant l'enlèvement de six chauffeurs routiers sénégalais par des jihadistes présumés dans l'ouest du Mali, jeudi.
Les jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) ont imposé un "blocus" de zones de l'ouest du Mali, attaquant des véhicules de transport et perturbant les échanges avec le Sénégal d'où proviennent des produits essentiels comme le carburant, ont affirmé vendredi à l'AFP des opérateurs économiques maliens.
L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro n'assistera pas à la phase finale de son procès pour tentative de coup d'État, qui s'ouvre ce mardi, a déclaré lundi 1er septembre à l'AFP l'un de ses avocats.
Au moins 15 personnes fuyant les attaques de groupes criminels sont mortes noyées lors du chavirement de leur bateau sur un fleuve dans le nord-ouest du Nigeria, ont déclaré dimanche à l'AFP des chefs locaux et un habitant.
Le FBI perquisitionne le domicile d'un ex-haut conseiller de Trump, devenu opposant | AFP Images