En prélude de la conférence continentale organisée par l’union africaine et l’unicef à laquelle j’ai été conviée, il se passa un évènement qui me plongea dans une réflexion profonde qui ne fit que corroborer notre combat à l’IAB et Boyam.
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En prélude de la conférence continentale organisée par l’union africaine et l’unicef à laquelle j’ai été conviée, il se passa un évènement qui me plongea dans une réflexion profonde qui ne fit que corroborer notre combat à l’IAB et Boyam.
Il ne cautionne pas l’intervention militaire de la France au Mali. Serigne Modou Sidy Mbacké, membre du parti Salam, est convaincu que « Le Sénégal ne devrait pas envoyer 500 soldats au Mali. La France n’y est pas allée pour soutenir les Maliens, mais pour sécuriser et élargir ses propres intérêts. Aucun Français, dit-il, ne verserait son sang pour les Africains », a martelé le jeune marabout dans un entretien au journal Enquête. La présence miliaire de la France au Mali ne relève pas du hasard, a-t-il expliqué.
L’intervention de l’armée française a mis un terme à 9 mois de coupure territoriale et de césure administrative du Mali. Elle marque la fin d’un immobilisme périlleux qui équivalait à un cancer en voie d’expansion dans la sous-région ouest africaine. Et amorce le temps des changements à la mesure de l’épaisseur des défis charriés par la crise ; parmi lesquels figurent le désordre institutionnel et l’équation des « identités meurtrières » pour paraphraser Amine Maalouf.