Les relations sociales sont heurtées, au village de Bamacounda, situé à 10 km au sud de la commune de Sedhiou.
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Les relations sociales sont heurtées, au village de Bamacounda, situé à 10 km au sud de la commune de Sedhiou.
Le désenclavement de la moyenne Casamance n'est pas encore une réalité
L’approche était efficace et efficiente. Chaque homme était venu avec sa femme et chaque femme avec ses enfants. Le premier succès de cette causerie initiée par l’association sportive et culturelle (Asc) de Julesccounda était donc la mobilisation communautaire. Pendant quatre heures d’horloge, époux, épouses et enfants sans complexe, ont brisé les tabous sociaux pour discuter des modes de transmission du vih sida et des méthodes préventives de la pandémie.
« Dans notre tradition, la fille accompagne, soutient toujours sa mère dans les travaux domestiques. Or, chez nous, le manque d’eau est un casse-tête », se désole Ibrahima Diatta, président du comité scientifique du congrès des populations de Bamacounda. Situé à dix kilomètres au sud de la commune de Sédhiou, dans la communauté rurale de Bambali, Bamacounda se torture dans la recherche du liquide précieux.
Le démarrage tardif de l’hivernage et la longue pause pluviométrique observée dans la première quinzaine du mois d’octobre ont fini par plomber les derniers espoirs de récolte chez certains paysans de Sédhiou. Le riz de plateau qui au stade d’épiaison commence à mourir faute d’eau tandis que d’autres cultures n’ont pu être semées. Cette situation inquiète beaucoup de paysans et pousse certains à solliciter l’aide de l’Etat.