Journée des martyrs : L'apparition bouleversante d’Awa Coly, « le bébé pensionnaire du Camp Pénal »
💡 Bon à savoir
Cette interface de recherche vous permet d'explorer toutes les archives d'actualités du Sénégal, de 2006 jusqu'à aujourd'hui. Profitez de notre base de données complète pour retrouver les événements marquants de ces dernières années.
Journée des martyrs : L'apparition bouleversante d’Awa Coly, « le bébé pensionnaire du Camp Pénal »
« Ici, tu n’es plus au Camp pénal ! » : une ex-détenue agresse violemment une surveillante
Avec comme slogan "Face aux survivantes de violences, notre soutien pas notre jugement », les femmes ont marché à travers les artères de la ville de Matam pour manifester leur soutien et solidarité aux victimes de violences basées sur le genre. En ligne de mire, ce sont surtout les cas de Djieynaba Sangharé, une femme qui a subi des violences conjugales, et Bineta, une jeune handicapée paraplégique victime de viol, qui ont servi de leviers des dénonciations aux femmes.
Le pays de la «Teranga» (hospitalité) est encore secoué par un nouveau scandale à caractère sexuel. De jeunes élèves sont arrêtés le week-end dernier à Diourbel par la police au moment où ils se mettaient à danser le «Bombasse» dans la salle ViP du CEDEPS de ladite ville.
Depuis trois mois, 18 travailleurs précaires occupent leur salon de coiffure-manucure, situé dans le quartier de Château d'Eau, à Paris, pour demander leur régularisation. Ils ont appris le 6 novembre qu'ils n'étaient pas expulsés.
Sun Tsu n’aurait pas fait mieux dans son Art de la guerre. En matière de déstabilisation psychologique, les Sénégalais marchent, depuis quelques années déjà, sur une arme de destruction massive. Avec l’émergence des Smartphones, les enregistrements vidéo et sonores sont devenus une vraie stratégie de guerre pour faire tomber la personne honnie. Revue de scandales !
Nous sommes à l’hôpital de Thiaroye. Mouhamadou Guèye, âgé de 44 ans, est alité ce lundi 11 février à 06 heures du matin au service de réanimation. Son état est jugé critique. Les médecins tentent de le sauver, mais cela semble difficile. Il n’est ni diabétique ni cardiaque..., mais victime d’une tentative de meurtre.
Le leader de Convergence socialiste, Malick Noël Seck, qui a bénéficié d’une grâce présidentielle, a déclaré n’avoir pas le sentiment d’être libre, ‘’car le peuple sénégalais n’est pas libre’’, en promettant d’organiser une conférence de presse après le magal de Touba, célébré jeudi.
La grâce présidentielle qui a permis la libération mercredi de Malick Noël Seck est une ‘’mesure d’apaisement’’, a estimé le Secrétaire général du Parti socialiste (PS, opposition), Ousmane Tanor Dieng.
Au départ, il était prévu une audience pour la liberté provisoire. Mais à l’arrivée, contre toute attente des avocats, c’est une audience sur le fond. Suffisant pour que les commentaires aillent bon train sur ce revirement de situation : la justice veut se débarrasser du ‘détenu encombrant’ qu’est Malick Noël Seck.
De l'extérieur, les prisons dakaroises brillent de leur sinistre austérité. De l'intérieur, elles fonctionnent à plein régime pour recréer l'ambiance du monde extérieur. Les prisons sont grouillantes et pleines de vie. Sur la base de règles strictes, des règlements intérieurs propres à chaque établissement, servent de soupapes de sécurité à ce monde à part. Les rôles sont distribués. Agents et détenus se font violence pour réussir leur cohabitation ...forcée. On est loin de l'époque où ils se regardaient en chiens de faïence. L'administration fait l'effort d'humaniser ses rapports avec les détenus. Ces derniers, en retour, adhèrent entièrement à la politique de socialisation instituée dans toutes les 37 prisons du pays. Le monde sombre des prisons n'est plus une jungle, mais un univers où des individus en rupture de ban réapprennent les valeurs fondatrices de la société. Visite guidée.
Née en 1985, Aïta Guèye est l’épouse d’un homme qui a émigré en Italie, quelque temps après leur mariage. La jeune dame ayant contracté une grossesse à l'occasion d'une relation adultérine avait accouché d'un enfant bien portant au centre de santé de Keur-Massar, où elle est retournée le lendemain avec le cadavre du bébé.
Au beau milieu de la véranda, la dame A.B. (appelons la ainsi) s’installe sur un petit banc, entourée des membres de sa famille qu’elle intègre à nouveau après cinq bonnes années passées derrière les barreaux. Elle vient d’être élargie de prison après avoir été accusée d’infanticide. Elle revient sur les circonstances du drame. Sa mine est d’une clarté artificiellement radieuse. Cachant une séquence bien sombre d’une vie déjà éclaboussée qu’elle s’emploie, vaille que vaille, à laver de ses souillures en la remettant à nouveau sur les rails de la rationalité. A.B. s’est drapée dans un impeccable ensemble de couleur blanche, la tête parfaitement soignée comme si elle est l’hôte de marque dans une cérémonie.
Bébé au dos, Th.Th. fait partie de ces personnes à qui le destin n’a pas fait cadeau. Après une détention préventive de quatre années, cette jeune dame sera jugée et acquittée. En effet, elle fut emprisonnée, victime d’une erreur judiciaire. Ensuite, elle fera la rencontre du célèbre homosexuel dakarois Serigne Mbaye et en tomba amoureuse. Une semaine de flirt et la voilà mariée au travesti, qui défraya la chronique il y a quelque mois. Une dot de 200.000 francs est versée. Th.Th. devient Mme Mbaye et rejoint son époux à Hann-Mariste.
La 2ème session des assises 2007-2008 de Dakar débute aujourd’hui jusqu’au 25 janvier. La Cour, présidée par le juge Demba Kandji, connaîtra des affaires d’assassinat, de meurtres, de vols aggravés et d’infanticides. Les avocats généraux sont Ndiaga Yade et Cheikh Tidiane Ndour. Nous vous livrons ici les faits ayant valu à la vingtaine d’accusés de passer à la barre.
L’infanticide (action de tuer volontairement un enfant et plus spécialement un nouveau-né) est un phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur au Sénégal. Selon certains juristes, la ville de Kaolack (avec 10 cas par jour) se taillerait la part du lion. Généralement attribué aux femmes, ce crime trouve, de l’avis de spécialistes, son origine dans certains us et coutumes. Par peur d’être excommuniées, bannies, réprimandées par leurs proches, les femmes dont la grossesse est le produit de relations hors normes, accouchent dans l’anonymat total, dans un pays où l’interruption volontaire de grossesse (Ivg) est punie par la loi. Pour la justice, les femmes qui franchissent le rubicond sont les seules coupables, leurs partenaires mâles sont souvent ignorés.